« Juste que la question du troisième mandat est définitivement réglée, que même dans ses rêves les plus fous Macky Sall n’ose plus l’envisager. En plus du peuple sénégalais, ses parrains étrangers, dont l’avis est d’ailleurs beaucoup plus important pour lui, s’y opposeront fermement. En voulant empêcher Sonko d’être candidat en 2024, Macky Sall a créé les conditions pour ne pas l’être lui-même", explique l'écrivain dans entretien accordé à Kirinapost.
"Pour 2024, Macky s’est mis hors course tout seul, comme un grand. La vraie défaite de ceux qui, magistrats ou ministres, sont à l’origine de l’affaire du Sweet Beauté, c’est cette clarification politique majeure, qui n’était pas au programme des festivités. Je pense, soit dit au passage, qu’ils devraient être limogés, l’impunité étant la pire ennemie de l’Etat de droit. Maintenant, le fait que le président sache qu’il sera forcé de partir dans trois ans, nous fera vivre d’ici là dans un tout autre pays, même s’il va continuer à s’appeler le Sénégal. Tout sera désormais vu, dit et analysé à cette aune-là. Il ne sera plus du tout le même chef d’Etat ni même, tout simplement, le même homme. Le réveil aura été brutal. Reste à souhaiter que nos finances publiques puissent survivre aux assauts d’une clientèle politique pléthorique qui n’a plus que mille jours pour assurer ses arrières », a ajouté Boubacar Boris DIOP.
"Pour 2024, Macky s’est mis hors course tout seul, comme un grand. La vraie défaite de ceux qui, magistrats ou ministres, sont à l’origine de l’affaire du Sweet Beauté, c’est cette clarification politique majeure, qui n’était pas au programme des festivités. Je pense, soit dit au passage, qu’ils devraient être limogés, l’impunité étant la pire ennemie de l’Etat de droit. Maintenant, le fait que le président sache qu’il sera forcé de partir dans trois ans, nous fera vivre d’ici là dans un tout autre pays, même s’il va continuer à s’appeler le Sénégal. Tout sera désormais vu, dit et analysé à cette aune-là. Il ne sera plus du tout le même chef d’Etat ni même, tout simplement, le même homme. Le réveil aura été brutal. Reste à souhaiter que nos finances publiques puissent survivre aux assauts d’une clientèle politique pléthorique qui n’a plus que mille jours pour assurer ses arrières », a ajouté Boubacar Boris DIOP.