Blocus à la frontière gambienne : « des voies de contournement pour sécuriser la circulation des sénégalais », selon Me Alioune Badara Cissé)

Nous sommes dans un pays où la moindre effort est la chose la plus partagee depuis 56 ans et ce jusqu'au sommet de l'Etat. Avoir une vaste région comme la Casamance ne nous a jamais motivé à envisager son développement. C'est pourquoi même pour y accéder, nous comptons sur nos frères gambiens et leur territoire. Aucun aménagement routier d'envergure n'y a été envisagé depuis Léopold Sedar Senghor. Le conflit casamançais dont on veut toujours offrir en frein n'est né que dans les années 80 et les possibilités sont énormes. Les relations internationales étant un jeu d'intérêt, nos décideurs doivent prendre dorénavant leur courage à deux mains et oser des travaux de désenclavement dans le Sud et minimiser ainsi les nuisances de la traversée par pays voisin. Qui ose gagne.