Pour elle il n’y pas de métier pour un homme ou de métier pour une femme. L’important c’est d’aimer ce qu’on fait et de s’y retrouver. Avec cette philosophie en tête, Baya Bathily a embrassé le métier de cordonnière depuis quelques années.
« Avant, cela me gênait un peu d’être une attraction pour les gens. Ils s’arrêtaient devant moi pour m’interpeller sur mon statut de femme cordonnière, parce que j’étais la seule, au moins dans les environs et cela frappait les esprits. Je trouvais cela bizarre mais après j’ai compris qu’il m’appartenait de me faire respecter par mon travail et sa qualité », se souvient Baya.
Un recours à la cordonnerie qui ne surprendra pas ses proches vue le talent de la jeune fille à travailler certaines matières. En effet, depuis son très bas âge, Baya aimait apporter des modifications stylées aux accessoires de la maison familiale. Il n’était donc pas rare de retrouver des boucles d’oreilles en wax ou sur des chaussons pour enfant tricoter en laine par ses soins. Mais, pour franchir le pas entre la passion guidée par les tutoriels de la plateforme de partage de vidéos Youtube qui l’ont aidé à perfectionner sa technique et le travail il a fallu faire des choix. Et le plus important était la manière par laquelle il fallait enter dans le métier. Ainsi, Baya a opté par une démarche professionnelle qui passait par une formation qualifiante avant toute forme de formalisation
La jeune femme est allée demander à son marchand d’accessoires qui était en plus cordonnier de lui apprendre les bases du métier pour transformer son passe-temps de créatrice de mode à la maison à artisane créatrice professionnelle. « C’est de là que tout est parti. Je suis passé de la seule apprentie femme des environs à auto entrepreneur aujourd’hui », raconte-t-elle avec tendresse.
Toutefois, pour sauter le pas, il a fallu attendre le retour d’un voyage à Saint-Louis pour qu’elle soit convaincue de la qualité de ses œuvres et de son potentiel. « Invité à présenter mes créations lors du lancement des activités de « Baye Evènementiels », une société de production d’un ami, Baye Bathily, les retours positifs que j’ai eus ont fini d’asseoir mon choix de créer ma propre boîte dénommée Baya Design », fait-elle savoir.
Aujourd’hui, Baya est une entrepreneuse accomplie qui a fini de se construire une réputation et une crédibilité. Elle participe à plusieurs événements nationaux comme internationaux dans le cadre de la promotion des produits de la marque BAYA DESIGN. « Je customise des chéquiers, des chaussures, des sacs et beaucoup d’accessoires. Je redonne une seconde vie à des articles neufs ou anciens avec une personnalisation du travail à la demande du client », détaille madame Bathily. Un succès faciliter par le développement du concept de la consommation des produits locaux surtout ceux qui bénéficient de l’appellation « Made in Sénégal »
Cependant, l’entrepreneuriat est un chemin difficile surtout pour une femme dans une société où sa place est assimilée au foyer. Raison pour laquelle elle redouble d’efforts et de travail pour convaincre de sa décision de se lancer à son compte. « Le monde et les mentalités ont évolué. Je ne trouve aucun inconvénient à ce qu’une femme travaille au même titre que les hommes pour participer à la gestion de la maison. Cela est d’autant plus gratifiant si on allie à cet acte, la préservation et perpétuation des traditions culturelles artistiques africaines. L’avenir en en Afrique et entre les mains de tous ses fils et filles qui ont des savoir-faire à fort potentiel. Reste à créer la bonne alchimie pour le bien de tous », souligne-t-elle.
Consciente qu’il y a du travail à faire par la gente féminine pour avoir la place qui lui est dûe, Baya Bathily invite ses sœurs à faire preuves de plus de discernement dans leurs comportements. Arrêter le gaspillage et les futilités pour se concentrer sur l’essentiel. « On ne doit plus donner le bâton pour nous faire battre par la société et tous ceux qui veulent nous confiner à une posture d’être inférieure. Arrêtons les gaspillages lors des cérémonies culturelles et ou religieuse pour penser à investir cet argent. On participera mieux à la construction de nos vies, de nos familles et donc de la Nations », conclut la jeune femme. Elle espère qu’en changeant de comportement, la femme sénégalaise gagnerait en considération.
Reussirbusiness.com
« Avant, cela me gênait un peu d’être une attraction pour les gens. Ils s’arrêtaient devant moi pour m’interpeller sur mon statut de femme cordonnière, parce que j’étais la seule, au moins dans les environs et cela frappait les esprits. Je trouvais cela bizarre mais après j’ai compris qu’il m’appartenait de me faire respecter par mon travail et sa qualité », se souvient Baya.
Un recours à la cordonnerie qui ne surprendra pas ses proches vue le talent de la jeune fille à travailler certaines matières. En effet, depuis son très bas âge, Baya aimait apporter des modifications stylées aux accessoires de la maison familiale. Il n’était donc pas rare de retrouver des boucles d’oreilles en wax ou sur des chaussons pour enfant tricoter en laine par ses soins. Mais, pour franchir le pas entre la passion guidée par les tutoriels de la plateforme de partage de vidéos Youtube qui l’ont aidé à perfectionner sa technique et le travail il a fallu faire des choix. Et le plus important était la manière par laquelle il fallait enter dans le métier. Ainsi, Baya a opté par une démarche professionnelle qui passait par une formation qualifiante avant toute forme de formalisation
La jeune femme est allée demander à son marchand d’accessoires qui était en plus cordonnier de lui apprendre les bases du métier pour transformer son passe-temps de créatrice de mode à la maison à artisane créatrice professionnelle. « C’est de là que tout est parti. Je suis passé de la seule apprentie femme des environs à auto entrepreneur aujourd’hui », raconte-t-elle avec tendresse.
Toutefois, pour sauter le pas, il a fallu attendre le retour d’un voyage à Saint-Louis pour qu’elle soit convaincue de la qualité de ses œuvres et de son potentiel. « Invité à présenter mes créations lors du lancement des activités de « Baye Evènementiels », une société de production d’un ami, Baye Bathily, les retours positifs que j’ai eus ont fini d’asseoir mon choix de créer ma propre boîte dénommée Baya Design », fait-elle savoir.
Aujourd’hui, Baya est une entrepreneuse accomplie qui a fini de se construire une réputation et une crédibilité. Elle participe à plusieurs événements nationaux comme internationaux dans le cadre de la promotion des produits de la marque BAYA DESIGN. « Je customise des chéquiers, des chaussures, des sacs et beaucoup d’accessoires. Je redonne une seconde vie à des articles neufs ou anciens avec une personnalisation du travail à la demande du client », détaille madame Bathily. Un succès faciliter par le développement du concept de la consommation des produits locaux surtout ceux qui bénéficient de l’appellation « Made in Sénégal »
Cependant, l’entrepreneuriat est un chemin difficile surtout pour une femme dans une société où sa place est assimilée au foyer. Raison pour laquelle elle redouble d’efforts et de travail pour convaincre de sa décision de se lancer à son compte. « Le monde et les mentalités ont évolué. Je ne trouve aucun inconvénient à ce qu’une femme travaille au même titre que les hommes pour participer à la gestion de la maison. Cela est d’autant plus gratifiant si on allie à cet acte, la préservation et perpétuation des traditions culturelles artistiques africaines. L’avenir en en Afrique et entre les mains de tous ses fils et filles qui ont des savoir-faire à fort potentiel. Reste à créer la bonne alchimie pour le bien de tous », souligne-t-elle.
Consciente qu’il y a du travail à faire par la gente féminine pour avoir la place qui lui est dûe, Baya Bathily invite ses sœurs à faire preuves de plus de discernement dans leurs comportements. Arrêter le gaspillage et les futilités pour se concentrer sur l’essentiel. « On ne doit plus donner le bâton pour nous faire battre par la société et tous ceux qui veulent nous confiner à une posture d’être inférieure. Arrêtons les gaspillages lors des cérémonies culturelles et ou religieuse pour penser à investir cet argent. On participera mieux à la construction de nos vies, de nos familles et donc de la Nations », conclut la jeune femme. Elle espère qu’en changeant de comportement, la femme sénégalaise gagnerait en considération.
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