Connectez-vous
NDARINFO.COM
Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable
Augmenter la taille du texte
Diminuer la taille du texte

Audits 2010 : De graves griefs contre Ousmane Ngom – des motifs sérieux pour l’envoyer en prison ?

Samedi 28 Juillet 2012

L’ancien ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom revient au devant de l’actualité. Après avoir défilé chez les Gendarmes à propos de son patrimoine, le responsable libéral pourrait encore être dérangé par les enquêteurs. Il a été épinglé par le rapport 2010 de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp). Surfacturations, ententes directes, etc. Plusieurs griefs sont énumérés dans le rapport concernant sa gestion.


Audits 2010 : De graves griefs contre Ousmane Ngom – des motifs sérieux pour l’envoyer en prison ?
Le ministre de l’Intérieur, de la décentralisation et des collectivités locales n’aurait pas fait preuve rigueur dans le marché relatif à l’organisation d’une colonie de vacances aux îles du Saloum. Au lieu de faire confiance aux entreprises spécialisées dans les excursions et les voyages, Me Ngom a porté son choix sur une entreprise de commerce. Cela a irrité l’Armp. «Ce mode de dévolution des marchés souvent utilisé pour disposer de la trésorerie nécessaire au préfinancement des activités programmées a pour effet de générer des surcoûts, au détriment de l’efficacité de la dépense publique», déplore le rapport qui a été publié hier.

Ousmane Ngom est également épinglé sur une demande de renseignements et de prix sur un marché relatif à la fourniture de Dursban. Selon le rapport, les transactions relatives à ce marché ont violé l’article 7 du code des marchés. Le rapport note une surfacturation de ce produit. Les prix indiqués par litre (entre 77 956 et 88 000f) sont 10 fois supérieurs au prix du marché. Pour l’Armp, il était plus indiqué d’appeler la matière active du produit qui est le chlorpyrifos car le dursban est le nom de marque de producteur.

Ousmane Ngom a aussi fait des ententes directes dans le cadre du plan Orsec qui a été déclenché pour faire face aux inondations. L’ancien ministre va certainement fonder son argumentation sur l’urgence que constituait la réponse de l’Etat pour soutenir les sinistrés, mais le rapport déplore le fait que plusieurs centaines de millions aient été dépensées sans le respect des règles d’attributions des marchés.

Issa Ndiaye
Pressafrik


Nouveau commentaire :
Twitter

Merci d'éviter les injures, les insultes et les attaques personnelles. Soyons courtois et respectueux et posons un dialogue positif, franc et fructueux. Les commentaires injurieux seront automatiquement bloqués. Merci d'éviter les trafics d'identité. Les messages des faiseurs de fraude sont immédiatement supprimés.