Comparativement à l’année 2010 durant laquelle 105 journalistes avaient trouvé la mort, le chiffre des pertes humaines dans la profession ne marque aucune amélioration en 2011 avec 106 morts depuis le 1er janvier. En moyenne, deux journalistes ont donc été tués chaque semaine dans le monde, selon le décompte de Press Emblem Campaign, une organisation non gouvernementale basée en Genève (Suisse). Au total, pas moins de 539 journalistes sont morts dans l'exercice de leur métier au cours des cinq dernières années.
Le Mexique toujours aussi dangereux
L'année écoulée a été particulièrement dangereuse pour de nombreux employés des médias, en raison des soulèvements dans plusieurs pays arabes, a relevé PEC. Au moins vingt journalistes sont morts dans l'exercice de leur métier pendant ces troubles et une centaine d'autres employés des médias ont fait l'objet de violences lors des événements en Egypte, Libye, Syrie, Tunisie et Yémen.
C’est néanmoins au Mexique que le bilan a été le plus lourd avec au moins 12 victimes depuis le mois de janvier 2011. La guerre qui fait rage entre l'armée et les cartels de la drogue dans le nord du pays en est la cause principale. Comme en 2010, le Pakistan a été le deuxième pays le plus meurtrier avec onze tués, principalement dans les zones frontalières de l'Afghanistan. L'Irak reste une zone à haut risque, avec sept morts en 2011, le même chiffre qu’en Libye, où sept journalistes sont décédés lors du conflit qui a mis un terme à la dictature de Mouammar Kadhafi.
Plus des deux tiers des journalistes ont été visés intentionnellement, indique le rapport. Les autres sont morts accidentellement lors de manifestations, dans des combats, lors d'attentats à la bombe ou d'explosions de mines. Sur le plan diplomatique, PEC observe néanmoins un état de progrès. Selon elle, il y aurait désormais une plus grande prise de conscience des risques encourus par les journalistes en raison de la multiplication des conflits. PEC milite pour qu’une convention internationale renforce la protection des journalistes dans les zones de conflit.
Le Mexique toujours aussi dangereux
L'année écoulée a été particulièrement dangereuse pour de nombreux employés des médias, en raison des soulèvements dans plusieurs pays arabes, a relevé PEC. Au moins vingt journalistes sont morts dans l'exercice de leur métier pendant ces troubles et une centaine d'autres employés des médias ont fait l'objet de violences lors des événements en Egypte, Libye, Syrie, Tunisie et Yémen.
C’est néanmoins au Mexique que le bilan a été le plus lourd avec au moins 12 victimes depuis le mois de janvier 2011. La guerre qui fait rage entre l'armée et les cartels de la drogue dans le nord du pays en est la cause principale. Comme en 2010, le Pakistan a été le deuxième pays le plus meurtrier avec onze tués, principalement dans les zones frontalières de l'Afghanistan. L'Irak reste une zone à haut risque, avec sept morts en 2011, le même chiffre qu’en Libye, où sept journalistes sont décédés lors du conflit qui a mis un terme à la dictature de Mouammar Kadhafi.
Plus des deux tiers des journalistes ont été visés intentionnellement, indique le rapport. Les autres sont morts accidentellement lors de manifestations, dans des combats, lors d'attentats à la bombe ou d'explosions de mines. Sur le plan diplomatique, PEC observe néanmoins un état de progrès. Selon elle, il y aurait désormais une plus grande prise de conscience des risques encourus par les journalistes en raison de la multiplication des conflits. PEC milite pour qu’une convention internationale renforce la protection des journalistes dans les zones de conflit.