
Les pêcheurs de Fass Boye, regroupés lundi en sit-in, ont exprimé leur colère face à l’interdiction des filets dormants en monofilament, une mesure récemment imposée par la ministre des Pêches, Fatou Diouf. Une décision que la communauté juge injuste, inadaptée, et surtout prise sans concertation avec les acteurs de terrain.
Pour eux, le monofilament n’est pas seulement un outil de travail : c’est une question de survie. Utilisé par plus de 90 % des artisans pêcheurs au Sénégal, ce type de filet est perçu comme indispensable à la rentabilité et à la sécurité des revenus. Le retrait brutal de cet équipement menace directement l’activité de plus de 300 pirogues actives dans la localité.
« La ministre a été induite en erreur. Elle devrait venir sur le terrain voir la réalité au lieu d’écouter des cadres éloignés du quotidien », s'est indigné Ndiawar Mbaye, porte-parole du mouvement.
Ils dénoncent une politique unilatérale, prise dans des bureaux sans comprendre les enjeux réels de la pêche artisanale. Ils estiment que les filets dormants en monofilament ne causent aucun dommage à l’environnement marin et qu’aucune étude sérieuse n’a démontré leur dangerosité.
« On parle d'écologie, mais personne ne vient nous écouter. Ce sont nos familles, notre dignité, notre avenir qui sont en jeu », clame un autre pêcheur.
Fass-Boye n’est pas seul. Cette contestation fait écho aux révoltes déjà enregistrées à Guet-Ndar, Diogo-sur-Mer et Mboro-sur-Mer. Partout, les pêcheurs refusent de se conformer à une mesure qu’ils jugent irréaliste et déconnectée des réalités locales.
Face à cette crise, les pêcheurs lancent un appel urgent au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko. Ils réclament une suspension immédiate de la décision et la tenue d’un dialogue national autour de la modernisation durable de la pêche artisanale.
En attendant, la communauté de Fass-Boye se dit prête à continuer le combat : « Si on doit mourir pour ça, on le fera. Le monofilament, c’est notre vie. »
Avec SENEWEB
Pour eux, le monofilament n’est pas seulement un outil de travail : c’est une question de survie. Utilisé par plus de 90 % des artisans pêcheurs au Sénégal, ce type de filet est perçu comme indispensable à la rentabilité et à la sécurité des revenus. Le retrait brutal de cet équipement menace directement l’activité de plus de 300 pirogues actives dans la localité.
« La ministre a été induite en erreur. Elle devrait venir sur le terrain voir la réalité au lieu d’écouter des cadres éloignés du quotidien », s'est indigné Ndiawar Mbaye, porte-parole du mouvement.
Ils dénoncent une politique unilatérale, prise dans des bureaux sans comprendre les enjeux réels de la pêche artisanale. Ils estiment que les filets dormants en monofilament ne causent aucun dommage à l’environnement marin et qu’aucune étude sérieuse n’a démontré leur dangerosité.
« On parle d'écologie, mais personne ne vient nous écouter. Ce sont nos familles, notre dignité, notre avenir qui sont en jeu », clame un autre pêcheur.
Fass-Boye n’est pas seul. Cette contestation fait écho aux révoltes déjà enregistrées à Guet-Ndar, Diogo-sur-Mer et Mboro-sur-Mer. Partout, les pêcheurs refusent de se conformer à une mesure qu’ils jugent irréaliste et déconnectée des réalités locales.
Face à cette crise, les pêcheurs lancent un appel urgent au président Bassirou Diomaye Faye et à son Premier ministre Ousmane Sonko. Ils réclament une suspension immédiate de la décision et la tenue d’un dialogue national autour de la modernisation durable de la pêche artisanale.
En attendant, la communauté de Fass-Boye se dit prête à continuer le combat : « Si on doit mourir pour ça, on le fera. Le monofilament, c’est notre vie. »
Avec SENEWEB