Quelle lecture faites-vous de la situation actuelle de Saint-Louis ?
Le gros problème que nous avons à Saint Louis, c’est d’avoir un maire fantôme. Le maire, autorité municipale, est le détenteur potentiel du pouvoir exécutif. Malheureusement, il est à la fois agent de l’État et agent de la Commune. Comment peut-il gérer la mairie en l’accumulant avec un portefeuille ministériel basé à Dakar ?
Cheikh Bamba Dièye doit choisir entre la ville de Saint Louis ou son poste de ministre. Nous ne voulons plus d’un maire à temps partiel à Saint-Louis. Il doit assumer pleinement ses fonctions de maire.
J’ai tenté plusieurs fis de le rencontrer afin de discuter avec lui sur des projets de développement concernant la jeunesse saint-louisienne et les ASC mais paraît-il qu’il y a beaucoup plus de chance d’avoir une avec lui audience à Dakar.
Quelles propositions faites pour développer Saint-Louis?
L’accent doit être mis sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Il y a tellement de problèmes à résoudre a Saint Louis et la mairie a elle seule ne peut faire grand-chose. Il faut que les populations soit étroitement associées aux projets de développement. La Commune et Le conseil régional doivent chercher des partenaires crédibles pour le développement de Saint Louis.
Quelles sont les actions concrètes que vous menez à Sant-Louis?
A travers les visites de proximité que j’ai effectués, j’ai pu constater qu’il y’a une partie de la population de la vieille ville n’a pas accès à l’eau potable. Dans le domaine de la santé et l’éducation, il y a des cas inquiétants que la Mairie devrait gérer. C’est pourquoi, à notre niveau, partout où la Jeunesse Consciente Républicaine implantée, nous menons des actions dans le but de régler le problème d’accès aux services sociaux de base, à a travers les dons de médicaments, de panneaux solaires et des consultations gratuites que nous sponsorisons. Nous essayons comme nous pouvons de participer activement au bien être des populations.
Quelle analyse faites-vous de la situation politique du Sénégal ?
L’accession du président Macky Sall à la magistrature suprême a véritablement suscité un grand espoir de changement chez tous les sénégalais qui rêvent de voir ce pays se remettre sur les rails voie du changement. Mais les citoyens attendent toujours du Président élu qu’il tienne ses promesses. Ils lui demanderont certainement des comptes lors des prochaines échéances électorales de 2014 et de 2017. Et, comme ils l’ont démontré en février et mars 2012, les Sénégalais sont devenus exigeants et prudents vis-à-vis de leurs dirigeants.
Conscient de ce nouveau comportement de l’électeur, et du devoir moral de respecter de la parole donnée, le Président Macky Sall a su poser les premiers jalons pour réconforter les sénégalais de la diaspora, notamment, ceux des Etats-unis. Et ceci est une façon pour lui, de créer une rupture avec les pratiques passées et à ramener la vertu au cœur du Pouvoir.
Que dire du bilan du président Macky Sall, 6 mois après son accession à la magistrature suprême ?
Pour qu’il réussisse sa mission, il faut que les sénégalais lui donnent le temps de pouvoir réaliser ses projets car, s’il ne réussit pas, on va le dégommer comme son prédécesseur. Seulement, il faut savoir que pour l’instant, nous avons un Etat sobre, avec la réduction du nombre de départements ministériels, la suppression de directions et d’agences publiques inutiles, la rationalisation des missions à l’étranger et la réorganisation du réseau diplomatique et consulaire. Cela montre parfaitement que le Président est sur la voie de la bonne gouvernance.
Par la même occasion, je souhaite féliciter le ministre des affaires étrangères qui est en train d’abattre un travail sous-terrain formidable. La décision de territorialiser les politiques publiques et les offres de services publics, ainsi que la tenue de conseils des ministres décentralisés dans les régions, au cours desquels, d’importantes mesures sont prises visant le développement régional, sont des actes concrets. J’ai espoir que le gouvernement ira jusqu’au bout et respectera ses engagements.
En tant que Sénégalais vivant à l’étranger, que pensez-vous de la politique d’émigration ?
Le Sénégal est riche de sa diversité culturelle. Nous avons été cités comme modèle de démocratie irréprochable à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Au cours de ces dernières décennies, on a observé un accroissement important des flux migratoires, en particulier des sénégalais vers les autres pays africains, l’Europe et les Etats-Unis. Cela, malgré les mesures restrictives mises en œuvre par les pays de l’Union européenne et les Etats Unis.
Les transferts de fonds des émigrés sont devenus un enjeu socio-économique déterminant dans l’économie sénégalaise, dans la mesure où ils représentent une part significative des ressources du pays et constituent une source financière importante pour les familles des émigrés. Pour l’instant, je ne vois pas vraiment de politique d’émigration.
Le ministère des sénégalais de l’extérieur est retourné au ministère des affaires étrangères. Nous attendons encore de voir. Il nous faut encore attendre quelques mois avant de voir de réels changements par rapport à la politique d’émigration qui a été un échec, sous Me Abdoulaye Wade. Macky avait promis, lors de son séjour aux Etats Unis, un changement considérable, surtout, pour ce qui est du financement des femmes et je pense qu’il faut aussi faciliter le retour des jeunes qui ont acquis des diplômes supérieurs, pour qu’ils puissent servir le Sénégal, chez eux.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE
Le gros problème que nous avons à Saint Louis, c’est d’avoir un maire fantôme. Le maire, autorité municipale, est le détenteur potentiel du pouvoir exécutif. Malheureusement, il est à la fois agent de l’État et agent de la Commune. Comment peut-il gérer la mairie en l’accumulant avec un portefeuille ministériel basé à Dakar ?
Cheikh Bamba Dièye doit choisir entre la ville de Saint Louis ou son poste de ministre. Nous ne voulons plus d’un maire à temps partiel à Saint-Louis. Il doit assumer pleinement ses fonctions de maire.
J’ai tenté plusieurs fis de le rencontrer afin de discuter avec lui sur des projets de développement concernant la jeunesse saint-louisienne et les ASC mais paraît-il qu’il y a beaucoup plus de chance d’avoir une avec lui audience à Dakar.
Quelles propositions faites pour développer Saint-Louis?
L’accent doit être mis sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Il y a tellement de problèmes à résoudre a Saint Louis et la mairie a elle seule ne peut faire grand-chose. Il faut que les populations soit étroitement associées aux projets de développement. La Commune et Le conseil régional doivent chercher des partenaires crédibles pour le développement de Saint Louis.
Quelles sont les actions concrètes que vous menez à Sant-Louis?
A travers les visites de proximité que j’ai effectués, j’ai pu constater qu’il y’a une partie de la population de la vieille ville n’a pas accès à l’eau potable. Dans le domaine de la santé et l’éducation, il y a des cas inquiétants que la Mairie devrait gérer. C’est pourquoi, à notre niveau, partout où la Jeunesse Consciente Républicaine implantée, nous menons des actions dans le but de régler le problème d’accès aux services sociaux de base, à a travers les dons de médicaments, de panneaux solaires et des consultations gratuites que nous sponsorisons. Nous essayons comme nous pouvons de participer activement au bien être des populations.
Quelle analyse faites-vous de la situation politique du Sénégal ?
L’accession du président Macky Sall à la magistrature suprême a véritablement suscité un grand espoir de changement chez tous les sénégalais qui rêvent de voir ce pays se remettre sur les rails voie du changement. Mais les citoyens attendent toujours du Président élu qu’il tienne ses promesses. Ils lui demanderont certainement des comptes lors des prochaines échéances électorales de 2014 et de 2017. Et, comme ils l’ont démontré en février et mars 2012, les Sénégalais sont devenus exigeants et prudents vis-à-vis de leurs dirigeants.
Conscient de ce nouveau comportement de l’électeur, et du devoir moral de respecter de la parole donnée, le Président Macky Sall a su poser les premiers jalons pour réconforter les sénégalais de la diaspora, notamment, ceux des Etats-unis. Et ceci est une façon pour lui, de créer une rupture avec les pratiques passées et à ramener la vertu au cœur du Pouvoir.
Que dire du bilan du président Macky Sall, 6 mois après son accession à la magistrature suprême ?
Pour qu’il réussisse sa mission, il faut que les sénégalais lui donnent le temps de pouvoir réaliser ses projets car, s’il ne réussit pas, on va le dégommer comme son prédécesseur. Seulement, il faut savoir que pour l’instant, nous avons un Etat sobre, avec la réduction du nombre de départements ministériels, la suppression de directions et d’agences publiques inutiles, la rationalisation des missions à l’étranger et la réorganisation du réseau diplomatique et consulaire. Cela montre parfaitement que le Président est sur la voie de la bonne gouvernance.
Par la même occasion, je souhaite féliciter le ministre des affaires étrangères qui est en train d’abattre un travail sous-terrain formidable. La décision de territorialiser les politiques publiques et les offres de services publics, ainsi que la tenue de conseils des ministres décentralisés dans les régions, au cours desquels, d’importantes mesures sont prises visant le développement régional, sont des actes concrets. J’ai espoir que le gouvernement ira jusqu’au bout et respectera ses engagements.
En tant que Sénégalais vivant à l’étranger, que pensez-vous de la politique d’émigration ?
Le Sénégal est riche de sa diversité culturelle. Nous avons été cités comme modèle de démocratie irréprochable à l’Assemblée Générale des Nations Unies. Au cours de ces dernières décennies, on a observé un accroissement important des flux migratoires, en particulier des sénégalais vers les autres pays africains, l’Europe et les Etats-Unis. Cela, malgré les mesures restrictives mises en œuvre par les pays de l’Union européenne et les Etats Unis.
Les transferts de fonds des émigrés sont devenus un enjeu socio-économique déterminant dans l’économie sénégalaise, dans la mesure où ils représentent une part significative des ressources du pays et constituent une source financière importante pour les familles des émigrés. Pour l’instant, je ne vois pas vraiment de politique d’émigration.
Le ministère des sénégalais de l’extérieur est retourné au ministère des affaires étrangères. Nous attendons encore de voir. Il nous faut encore attendre quelques mois avant de voir de réels changements par rapport à la politique d’émigration qui a été un échec, sous Me Abdoulaye Wade. Macky avait promis, lors de son séjour aux Etats Unis, un changement considérable, surtout, pour ce qui est du financement des femmes et je pense qu’il faut aussi faciliter le retour des jeunes qui ont acquis des diplômes supérieurs, pour qu’ils puissent servir le Sénégal, chez eux.
Propos recueillis par Cheikh Saad Bou SEYE