Le président de la Rencontre africaine des droits de l’homme (RADDHO) a trouvé le président de la république très pathétique dans son discours hier. «Je pense que Me Wade a été pathétique, triste et grave. Je pense que les gens l’ont préparé comme après une séance d’exorcisme», a analysé Alioune Tine.
Selon lui, le Président Wade n’a pas dit l’essentiel car il n’est pas arrivé là où on l’attendait. «Il n’a pas dit ce qui a provoqué la colère le 23 juin, c'est-à-dire, sa candidature», a relevé Alioune Tine qui souligne que «Wade n’est pas éligible et que c’est scandaleux qu’il vienne se dédire. «C’est immoral», a-t-il martelé.
Le Patron de la RADDHO note qu’on ne doit pas s’amuser avec la constitution. «Wade n’a pas droit à un troisième mandat donc, il n’a pas à l’envisager. Or il fait effectivement comme s’il avait gagné les élections», rappelle M. Tine. «Je les gagne ou je les gagne. Je pense que ce discours ne peut plus être accepté par les populations du Sénégal», a prévenu Alioune Tine.
A noter que Wade se prononçait publiquement pour la première fois depuis les manifestations violentes des 23 et 27 juin derniers contre la réforme constitutionnelle et les coupures d'électricité.
Charles Thialice SENGHOR
Selon lui, le Président Wade n’a pas dit l’essentiel car il n’est pas arrivé là où on l’attendait. «Il n’a pas dit ce qui a provoqué la colère le 23 juin, c'est-à-dire, sa candidature», a relevé Alioune Tine qui souligne que «Wade n’est pas éligible et que c’est scandaleux qu’il vienne se dédire. «C’est immoral», a-t-il martelé.
Le Patron de la RADDHO note qu’on ne doit pas s’amuser avec la constitution. «Wade n’a pas droit à un troisième mandat donc, il n’a pas à l’envisager. Or il fait effectivement comme s’il avait gagné les élections», rappelle M. Tine. «Je les gagne ou je les gagne. Je pense que ce discours ne peut plus être accepté par les populations du Sénégal», a prévenu Alioune Tine.
A noter que Wade se prononçait publiquement pour la première fois depuis les manifestations violentes des 23 et 27 juin derniers contre la réforme constitutionnelle et les coupures d'électricité.
Charles Thialice SENGHOR