70 millions de personnes dans le monde sont touchées par l'épilepsie.
En Afrique, la prévalence reste élevée avec un taux de 15 pour 1000. Mais ce qui est grave, selon l'OMS, c'est que 75 % des personnes atteintes dans les pays émergents ne reçoivent pas de traitement adapté et leur accès aux soins n'est pas assuré. Au Sénégal, des données révèlent que la prévalence se situe entre 8 à 14 pour mille personnes. Cette problématique de santé publique a été soulevée hier, au CHU de Fann, à l'occasion de la signature de partenariat entre la Ligue sénégalaise contre l'épilepsie et le groupe pharmaceutique Sanofi.
Sanofi et la Ligue sénégalaise de lutte contre l'épilepsie ont signé hier, un accord de partenariat en vue d'améliorer la prise en charge précoce et efficace des épileptiques au Sénégal, une maladie qui bouleverse la vie, tue et laisse des séquelles. Mais pour les professionnels de santé, ce qui est surtout déplorable, c'est que la majorité des personnes touchées subissent discrimination et stigmatisation dans leur société.
En faisant une présentation exhaustive de cette pathologie qui pourtant se guérit après quelques années de prises en charge, le professeur Amadou Gallo Diop, président de la Ligue sénégalaise contre l'épilepsie a montré toute la gravité de cette maladie qui fait paniquer les populations dés qu'une personne atteinte déclenche ses crises.
En présence du ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr Eva Marie Coll Seck, le directeur de l'hôpital de Fann, de hauts responsables de Sanofi et d'autres spécialistes de ce domaine, le professeur A. Gallo Diop a fustigé les attitudes inconcevables des populations qui évitent d'aider des malades en crise. Et le neurologue de rejeter toutes les croyances séculaires qui font dire aux gens que la maladie est transmissible au contact avec les épileptiques.
De quoi tirer toute l'opportunité que représente ce nouveau partenariat noué avec Sanofi dans les trois années à venir et dont les objectifs sont de disposer des moyens humains, financiers et logistiques dans un cadre administratif. « Trois ans durant lesquels nous allons vers les populations pour donner la bonne information sur la maladie et diagnostiquer partout ce mal souvent caché par la stigmatisation ». Selon toujours le Pr Diop, après le diagnostic, les personnes atteintes seront mises sous traitement avec des molécules qui vont conduire à une baisse significative des crises et rendre le traitement accessible à la majorité des populations sénégalaises touchées. Parlant toujours du traitement de cette maladie du cerveau, le Professeur a tenu à faire remarquer que la maladie peut être soignée efficacement par des molécules qui, dans 70 % des cas, font, complètement disparaitre les crises.
Auparavant le chef de service de la neurologie le Pr Mansour Ndiaye est revenu sur le partenariat entre la Ligue et Sanofi depuis de longues années et qui a déjà permis de réaliser plusieurs activités dont la formation des professionnels de santé, la sensibilisation des populations, des caravanes de sensibilisation etc. Le directeur général de Sanofi en Afrique de l'Ouest Aboubacar Touré a également axé son intervention sur l'ampleur de cette maladie dite surnaturelle et dont le Sénégal n'est pas épargné. Concernant le nouveau partenariat engagé, le directeur a souligné qu'il va permettre de faire des d'activités et surtout de rendre plus accessible le traitement aux populations.
Quant au ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr Eva Marie Coll Seck, après avoir salué les actions de Sanofi, elle s'est engagée à accompagner la ligue sénégalaise contre l'épilepsie. Dans ce sens, son département est en train de piloter un plan d'action contre cette maladie qu'elle pense porter dés l'année prochaine en priorité sanitaire.
En Afrique, la prévalence reste élevée avec un taux de 15 pour 1000. Mais ce qui est grave, selon l'OMS, c'est que 75 % des personnes atteintes dans les pays émergents ne reçoivent pas de traitement adapté et leur accès aux soins n'est pas assuré. Au Sénégal, des données révèlent que la prévalence se situe entre 8 à 14 pour mille personnes. Cette problématique de santé publique a été soulevée hier, au CHU de Fann, à l'occasion de la signature de partenariat entre la Ligue sénégalaise contre l'épilepsie et le groupe pharmaceutique Sanofi.
Sanofi et la Ligue sénégalaise de lutte contre l'épilepsie ont signé hier, un accord de partenariat en vue d'améliorer la prise en charge précoce et efficace des épileptiques au Sénégal, une maladie qui bouleverse la vie, tue et laisse des séquelles. Mais pour les professionnels de santé, ce qui est surtout déplorable, c'est que la majorité des personnes touchées subissent discrimination et stigmatisation dans leur société.
En faisant une présentation exhaustive de cette pathologie qui pourtant se guérit après quelques années de prises en charge, le professeur Amadou Gallo Diop, président de la Ligue sénégalaise contre l'épilepsie a montré toute la gravité de cette maladie qui fait paniquer les populations dés qu'une personne atteinte déclenche ses crises.
En présence du ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr Eva Marie Coll Seck, le directeur de l'hôpital de Fann, de hauts responsables de Sanofi et d'autres spécialistes de ce domaine, le professeur A. Gallo Diop a fustigé les attitudes inconcevables des populations qui évitent d'aider des malades en crise. Et le neurologue de rejeter toutes les croyances séculaires qui font dire aux gens que la maladie est transmissible au contact avec les épileptiques.
De quoi tirer toute l'opportunité que représente ce nouveau partenariat noué avec Sanofi dans les trois années à venir et dont les objectifs sont de disposer des moyens humains, financiers et logistiques dans un cadre administratif. « Trois ans durant lesquels nous allons vers les populations pour donner la bonne information sur la maladie et diagnostiquer partout ce mal souvent caché par la stigmatisation ». Selon toujours le Pr Diop, après le diagnostic, les personnes atteintes seront mises sous traitement avec des molécules qui vont conduire à une baisse significative des crises et rendre le traitement accessible à la majorité des populations sénégalaises touchées. Parlant toujours du traitement de cette maladie du cerveau, le Professeur a tenu à faire remarquer que la maladie peut être soignée efficacement par des molécules qui, dans 70 % des cas, font, complètement disparaitre les crises.
Auparavant le chef de service de la neurologie le Pr Mansour Ndiaye est revenu sur le partenariat entre la Ligue et Sanofi depuis de longues années et qui a déjà permis de réaliser plusieurs activités dont la formation des professionnels de santé, la sensibilisation des populations, des caravanes de sensibilisation etc. Le directeur général de Sanofi en Afrique de l'Ouest Aboubacar Touré a également axé son intervention sur l'ampleur de cette maladie dite surnaturelle et dont le Sénégal n'est pas épargné. Concernant le nouveau partenariat engagé, le directeur a souligné qu'il va permettre de faire des d'activités et surtout de rendre plus accessible le traitement aux populations.
Quant au ministre de la Santé et de l'Action sociale, le Pr Eva Marie Coll Seck, après avoir salué les actions de Sanofi, elle s'est engagée à accompagner la ligue sénégalaise contre l'épilepsie. Dans ce sens, son département est en train de piloter un plan d'action contre cette maladie qu'elle pense porter dés l'année prochaine en priorité sanitaire.