Amnesty international accuse Dakar. Dans son rapport sur l'examen périodique universel des Nations-unies, l'Ong met en doute l'indépendance de la justice. Et évoque les affaires Khalifa Sall, Karim Wade et Imam Ndao.
D'abord, relève Amnesty, "Le Sénégal doit faire de la garantie d'un procès équitable une priorité et mettre immédiatement fin à l'intimidation et au harcèlement des leaders de l'opposition et à la répression contre les dissidents".
L'Ong dont le siège est basé à Londres souligne "les cas où des membres de l'opposition politique ou des "suspects liés au terrorisme" ont été emprisonnés à l'issue de procès inéquitables, maintenus en détention provisoire prolongée ou privés d'accès à des avocats".
Macky et Ismaïla Madior Fall épinglés
"L'indépendance judiciaire et des procès équitables ne peuvent être pleinement garantis dans un pays où le Conseil judiciaire suprême compte comme membres le président de la République et le ministre de la Justice" , a émis François Patuel, chercheur d'Amnesty International en Afrique de l'Ouest.Il s'explique : "Il ne faut pas s'étonner que les procès contre des personnalités de l'opposition soient largement perçus comme motivés par des considérations politiques, compromettant ainsi la confiance du public dans le système judiciaire. Si le Sénégal veut montrer aux États membres de l'ONU qu'il est déterminé à protéger et à promouvoir les droits de l'homme, il doit entreprendre des réformes essentielles dans son système judiciaire".
Parmi les exemples de procès inéquitables, Amnesty cite "Khalifa Sall, chef de l'opposition et maire de Dakar". "Il a été arrêté en mars 2017 pour des accusations de complot criminel, de falsification et de falsification de dossiers, de détournement de fonds publics, de fraude et de blanchiment d'argent. Il s'est vu refuser la libération sous caution à plusieurs reprises. En juillet 2017, en détention, il a été élu au Parlement. En juin 2018, la Cour de justice communautaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a statué que la détention de Khalifa Sall était arbitraire et a affirmé que ses droits à la présomption d'innocence, a été violé.
Autre cas évoqué celui de Imam Ndao et l'ancien ministre Karim Wade. Amnesty s'inquiète aussi dans son rapport de la répression policière.
"Les rassemblements pacifiques organisés par des partis politiques ou des défenseurs des droits de l'homme sont souvent interdits et dispersés par la police et la gendarmerie du Sénégal, en utilisant une force excessive", fait remarquer l'Ong. Qui revient sur le cas Barthélémy Dias condamné à six mois de prison pour "outrage au tribunal".
"Avant les élections de 2019, suggère Amnesty International, le Sénégal doit garantir que les journalistes, les leaders de l'opposition, les critiques du gouvernement et les défenseurs des droits humains sont libres d'exercer leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique sans crainte de représailles".
Dakarmatin
D'abord, relève Amnesty, "Le Sénégal doit faire de la garantie d'un procès équitable une priorité et mettre immédiatement fin à l'intimidation et au harcèlement des leaders de l'opposition et à la répression contre les dissidents".
L'Ong dont le siège est basé à Londres souligne "les cas où des membres de l'opposition politique ou des "suspects liés au terrorisme" ont été emprisonnés à l'issue de procès inéquitables, maintenus en détention provisoire prolongée ou privés d'accès à des avocats".
Macky et Ismaïla Madior Fall épinglés
"L'indépendance judiciaire et des procès équitables ne peuvent être pleinement garantis dans un pays où le Conseil judiciaire suprême compte comme membres le président de la République et le ministre de la Justice" , a émis François Patuel, chercheur d'Amnesty International en Afrique de l'Ouest.Il s'explique : "Il ne faut pas s'étonner que les procès contre des personnalités de l'opposition soient largement perçus comme motivés par des considérations politiques, compromettant ainsi la confiance du public dans le système judiciaire. Si le Sénégal veut montrer aux États membres de l'ONU qu'il est déterminé à protéger et à promouvoir les droits de l'homme, il doit entreprendre des réformes essentielles dans son système judiciaire".
Parmi les exemples de procès inéquitables, Amnesty cite "Khalifa Sall, chef de l'opposition et maire de Dakar". "Il a été arrêté en mars 2017 pour des accusations de complot criminel, de falsification et de falsification de dossiers, de détournement de fonds publics, de fraude et de blanchiment d'argent. Il s'est vu refuser la libération sous caution à plusieurs reprises. En juillet 2017, en détention, il a été élu au Parlement. En juin 2018, la Cour de justice communautaire de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a statué que la détention de Khalifa Sall était arbitraire et a affirmé que ses droits à la présomption d'innocence, a été violé.
Autre cas évoqué celui de Imam Ndao et l'ancien ministre Karim Wade. Amnesty s'inquiète aussi dans son rapport de la répression policière.
"Les rassemblements pacifiques organisés par des partis politiques ou des défenseurs des droits de l'homme sont souvent interdits et dispersés par la police et la gendarmerie du Sénégal, en utilisant une force excessive", fait remarquer l'Ong. Qui revient sur le cas Barthélémy Dias condamné à six mois de prison pour "outrage au tribunal".
"Avant les élections de 2019, suggère Amnesty International, le Sénégal doit garantir que les journalistes, les leaders de l'opposition, les critiques du gouvernement et les défenseurs des droits humains sont libres d'exercer leurs droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion pacifique sans crainte de représailles".
Dakarmatin