Wasis Diop, qui s’est produit sur la scène Off de la 25e édition du festival de Jazz de Saint-Louis, a appelé Macky Sall et Khalifa Sall à travailler ensemble. L’artiste sénégalais, auteur-compositeur, ne voit pas d’un bon œil l’emprisonnement du maire de Dakar.
Saluant la présence du chef de l’État à la levée du corps de feu Joe Ouakam, Wasis a regretté l’absence de l’édile socialiste, qui était bienviellant avec l’artiste disparu. «Un autre homme aurait été fier d’être là, c’est Khalifa Sall, pronostique-t-il. Il l’a beaucoup aidé dans les moments difficiles. Khalifa Sall allait le voir très souvent.»
Se voulant plus direct, l’auteur de Guddi Diop dit : «On ne peut pas concevoir qu’une ville si importante comme Dakar, la ville la plus importante de l’Afrique de l’Ouest, que son maire soit en prison. Cela n’a pas de sens. Je sais que c’est le jeu politique, mais dans le fond ce n’est pas de mon goût.»
Wasis s’est empressé de préciser : «En disant cela, je ne charge pas les autorités du Sénégal que nous avons élues à une très large majorité, et personne ne remet en cause leur légitimité. Les valeurs d’amitié, la téranga sénégalaise doit être une réalité. Il faut qu’ils travaillent ensemble. C’est la seule manière pour que cette émergence devienne une réalité, pas autrement.»
Le musicien de marteler : «Je regrette ce qui se passe aujourd’hui. Je ne porte pas de jugement, je ne fais pas de politique, mais si mes petits frères m’entendent, je leur rappelle que ce n’est qu’en étant ensemble, en travaillant ensemble qu’on peut s’en sortir, non dans la division.»
L'OBSERVATEUR
Saluant la présence du chef de l’État à la levée du corps de feu Joe Ouakam, Wasis a regretté l’absence de l’édile socialiste, qui était bienviellant avec l’artiste disparu. «Un autre homme aurait été fier d’être là, c’est Khalifa Sall, pronostique-t-il. Il l’a beaucoup aidé dans les moments difficiles. Khalifa Sall allait le voir très souvent.»
Se voulant plus direct, l’auteur de Guddi Diop dit : «On ne peut pas concevoir qu’une ville si importante comme Dakar, la ville la plus importante de l’Afrique de l’Ouest, que son maire soit en prison. Cela n’a pas de sens. Je sais que c’est le jeu politique, mais dans le fond ce n’est pas de mon goût.»
Wasis s’est empressé de préciser : «En disant cela, je ne charge pas les autorités du Sénégal que nous avons élues à une très large majorité, et personne ne remet en cause leur légitimité. Les valeurs d’amitié, la téranga sénégalaise doit être une réalité. Il faut qu’ils travaillent ensemble. C’est la seule manière pour que cette émergence devienne une réalité, pas autrement.»
Le musicien de marteler : «Je regrette ce qui se passe aujourd’hui. Je ne porte pas de jugement, je ne fais pas de politique, mais si mes petits frères m’entendent, je leur rappelle que ce n’est qu’en étant ensemble, en travaillant ensemble qu’on peut s’en sortir, non dans la division.»
L'OBSERVATEUR