Je voudrais remercier très chaleureusement les professeurs de l’Université de Barcelone et de l’Université Polytechnique de Catalan. Nous n’avons certes pas été dans vos Universités, physiquement du moins, Mais à chacun de vos cours et travaux de terrain, vous nous avez téléportés dans vos amphithéâtres et vous nous avez laissés nous abreuver de toute la cognition qui jaillit de leurs entrailles.
Je voudrais également remercier, très spécialement nos professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Chers professeurs, vitrines de notre Université, vous avez su donner les plus belles images de travail, de recherche, de sérieux qui y règnent. Vous avez su montrer que le savoir est universel. En faisant étalage de votre talent, de votre érudition, de votre compétence, de votre flegme, vous avez su montrer que notre Université est bien ce sanctuaire de la pensée et de la parole.
C’est d’ailleurs les principales raisons des importantes distinctions obtenues auprès de la prestigieuse institution du CAMES par beaucoup d’enseignants ayant intervenu dans ce Master. Vous êtes nombreux à avoir reçu des distinctions de Maitre-assistant et même de Professeur agrégé des Universités.
Par ma voie, la troisième promotion du Master DRC vous félicite et vous souhaite d’autres distinctions.
Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur de l’UFR, chers Professeur,
Si je terminais ce discours sans parler de la situation actuelle de l’Université sénégalaise, ce serait une faute grave que la communauté estudiantine ne me pardonnerait jamais, un fourvoiement qui aurait suffi à jeter l’anathème sur moi. Permettez-moi donc de faire cette remarque qui n’enchante, j’en suis sûr, aucun acteur du système universitaire.
L’Université sénégalaise est entrain peu à peu, de plus en plus, de s’enliser dans un malaise profond. Ceci arrive malheureusement dans un contexte où elle doit continuer à former des générations d’élites. Il faut y remédier et vite. Le pinacle de cette crise n’est pas encore atteint, il ne doit pas l’être.
Si j’ai à faire ce plaidoyer, cher Recteur chers Professeurs, c’est parce que, pour qui se donne la peine d’observer la situation universitaire actuelle, nous sommes maintenant dans le cas d’une Université sans année académique. Nous avons la nostalgie de cette année universitaire qui commence au mois d’octobre pour se terminer au mois de juin. Nous ne voulons plus d’une année universitaire toujours sur « le fil du rasoir », expression empruntée à Harrod, ou d’une année universitaire colmatée.
Je n’ai peut-être pas la solution, mais je suis sûr qu’elle sortirait de la concertation de tous les acteurs du système, dans la circonscription de la logique et du rationnel.
Mesdames et messieurs, Il est maintenant temps pour moi de conclure.
Pour terminer donc, je voudrais, avec tous les camarades distingués aujourd’hui, rassurer toutes les personnes ici présentes, que nous sommes conscients du fait que le diplôme que nous obtenons aujourd’hui constitue certes l’expression de nos mérites, mais est loin de représenter une fin en soi. Nous avons la responsabilité de le valoriser dans le milieu professionnel par notre savoir-faire, par notre savoir-être, et par notre manière de servir.
Tout au long de notre carrière professionnelle, l’Université demeurera une référence qui nous accompagnera et d’où nous puiserons nos ressources ; dans le souvenir des enseignements, des travaux de terrain, mais aussi et surtout dans le souvenir de tous ceux qui ont accompagné notre réussite : les équipes enseignantes et administratives, les camarades et amis étudiants, pour n’en citer que ceux-là.
Cette cérémonie est un événement fédérateur qui conclut brillamment un chapitre de notre vie. Aujourd’hui nous sommes heureux, nos yeux s’illuminent et laissent voir des étoiles qui scintillent. Ces étoiles ont pour nom, espérance, succès, réussite, devoir accompli, confiance en soi et en l’avenir, amitié, solidarité. Ils constituent ce que nous avons de plus appréciable, de plus cher, de plus valeureux.
Malheureusement, la vie ne sera pas toujours facile. Parfois des difficultés et des moments de doute apparaîtront, et nous serons peut-être tentés par une certaine résignation. Dans ces moment-là, nous penserons à cette cérémonie, nous penserons à ces étoiles qui brillent ce matin dans nos yeux, et nous trouverons la force, de relever tous les défis qui se présentent à nous.
Mesdames et messieurs chers invités, je vous remercie de votre aimable attention.
Je voudrais également remercier, très spécialement nos professeurs de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis.
Chers professeurs, vitrines de notre Université, vous avez su donner les plus belles images de travail, de recherche, de sérieux qui y règnent. Vous avez su montrer que le savoir est universel. En faisant étalage de votre talent, de votre érudition, de votre compétence, de votre flegme, vous avez su montrer que notre Université est bien ce sanctuaire de la pensée et de la parole.
C’est d’ailleurs les principales raisons des importantes distinctions obtenues auprès de la prestigieuse institution du CAMES par beaucoup d’enseignants ayant intervenu dans ce Master. Vous êtes nombreux à avoir reçu des distinctions de Maitre-assistant et même de Professeur agrégé des Universités.
Par ma voie, la troisième promotion du Master DRC vous félicite et vous souhaite d’autres distinctions.
Monsieur le Recteur, Monsieur le Directeur de l’UFR, chers Professeur,
Si je terminais ce discours sans parler de la situation actuelle de l’Université sénégalaise, ce serait une faute grave que la communauté estudiantine ne me pardonnerait jamais, un fourvoiement qui aurait suffi à jeter l’anathème sur moi. Permettez-moi donc de faire cette remarque qui n’enchante, j’en suis sûr, aucun acteur du système universitaire.
L’Université sénégalaise est entrain peu à peu, de plus en plus, de s’enliser dans un malaise profond. Ceci arrive malheureusement dans un contexte où elle doit continuer à former des générations d’élites. Il faut y remédier et vite. Le pinacle de cette crise n’est pas encore atteint, il ne doit pas l’être.
Si j’ai à faire ce plaidoyer, cher Recteur chers Professeurs, c’est parce que, pour qui se donne la peine d’observer la situation universitaire actuelle, nous sommes maintenant dans le cas d’une Université sans année académique. Nous avons la nostalgie de cette année universitaire qui commence au mois d’octobre pour se terminer au mois de juin. Nous ne voulons plus d’une année universitaire toujours sur « le fil du rasoir », expression empruntée à Harrod, ou d’une année universitaire colmatée.
Je n’ai peut-être pas la solution, mais je suis sûr qu’elle sortirait de la concertation de tous les acteurs du système, dans la circonscription de la logique et du rationnel.
Mesdames et messieurs, Il est maintenant temps pour moi de conclure.
Pour terminer donc, je voudrais, avec tous les camarades distingués aujourd’hui, rassurer toutes les personnes ici présentes, que nous sommes conscients du fait que le diplôme que nous obtenons aujourd’hui constitue certes l’expression de nos mérites, mais est loin de représenter une fin en soi. Nous avons la responsabilité de le valoriser dans le milieu professionnel par notre savoir-faire, par notre savoir-être, et par notre manière de servir.
Tout au long de notre carrière professionnelle, l’Université demeurera une référence qui nous accompagnera et d’où nous puiserons nos ressources ; dans le souvenir des enseignements, des travaux de terrain, mais aussi et surtout dans le souvenir de tous ceux qui ont accompagné notre réussite : les équipes enseignantes et administratives, les camarades et amis étudiants, pour n’en citer que ceux-là.
Cette cérémonie est un événement fédérateur qui conclut brillamment un chapitre de notre vie. Aujourd’hui nous sommes heureux, nos yeux s’illuminent et laissent voir des étoiles qui scintillent. Ces étoiles ont pour nom, espérance, succès, réussite, devoir accompli, confiance en soi et en l’avenir, amitié, solidarité. Ils constituent ce que nous avons de plus appréciable, de plus cher, de plus valeureux.
Malheureusement, la vie ne sera pas toujours facile. Parfois des difficultés et des moments de doute apparaîtront, et nous serons peut-être tentés par une certaine résignation. Dans ces moment-là, nous penserons à cette cérémonie, nous penserons à ces étoiles qui brillent ce matin dans nos yeux, et nous trouverons la force, de relever tous les défis qui se présentent à nous.
Mesdames et messieurs chers invités, je vous remercie de votre aimable attention.