Dans une large déclaration dont nous avons copie hier, mardi, l’ancien chef de gouvernement cite parmi ces impasses la croissance globale du Sénégal. Aussi dira-t-il que « Des taux de croissance exceptionnels, étonnants par leur accélération, ne correspondant à aucune amélioration perceptible du niveau de vie des Sénégalais, ont servi de prétexte depuis 2016 pour justifier la qualité de la gouvernance économique globale du régime en place. Cette belle série statistique s’arrête en 2020 avec une régression économique pour l’instant annoncée à -0,7% ».
De suite, après éléments d’argumentaire, Abdul Mbaye dira dans son texte que « Les faits sont ceux d’une croissance qui sera en berne, et d’un déficit accru des finances publiques. Le respect de la cible de 3% du déficit public par rapport au PIB est devenu impossible. Les marges budgétaires pouvant permettre de quitter un taux supérieur à 6% en 2020 n’existent plus : l’augmentation du coût de l’électricité et des produits à la pompe a déjà condamné les gains de productivité nécessaires à une reprise économique. L’augmentation de la charge fiscale imposée aux entreprises et aux ménages est une voie sans issue ». L’autre impasse, selon Abdou Mbaye, est l’agriculture.
Pour l’ancien Pm : « Les productions et rendements des cultures n’ont jamais atteint les niveaux annoncés. Les rendements n’ont pu évoluer dès lors que la démarche engagée en 2012 consistant à revenir à des distributions et ventes de semences certifiées (comme cela était le cas avant l’an 2000) a été brisée pour préserver le système mafieux de graines dites sélectionnées permettant à des opérateurs semenciers choisis d’engranger des marges aux frais de l’État sous forme de subventions ». Conséquence : « La production de graines d’arachide s’est donc effondrée malgré des mensonges lourds de conséquences qui attestaient de niveaux de production jamais atteints depuis l’indépendance et qui auraient culminé en 2018 à 1 400 000 tonnes.
Les quantités de riz produites n’ont que très peu augmenté au regard de l’évolution des quantités importées ». Pour ne rien arranger, conclut le larder de l’Act, « Le mensonge d’une autosuffisance en riz décrétée pour fin 2017 puis reportée à fin 2018 n’a servi que des objectifs politiciens ».
L’exploitation des ressources du sous-sol figure également, selon Abdoul Mbaye, dans le lot des impasses de la gouvernance de Macky Sall en 2020. Pour lui, « Ce secteur peut être résumé par l’absence durant les mandats d’une stratégie volontariste de transformation locale, totale ou partielle de nos ressources minières. La recherche de valeur ajoutée par la création d’industries de transformation des matières premières en produits semi-finis ou finis est totalement absente.
En outre les scandales de corruption, tels celui de Petrotim, ont révélé le souci des dirigeants du Sénégal de plutôt à chaque fois privilégier leurs intérêts personnels à ceux de l’État et de la Nation lors des négociations avec les entreprises étrangères auxquelles ils lient notre pays pour de nombreuses décennies ».
Abdoul Mbaye ne s’en limitera pas là. Aussi engagera-t-il un véritable réquisitoire contre l’industrialisation du Sénégal qui «reste invisible », alors qu’ « Elle devait reposer sur des gains de compétitivité qui seraient venus d’un abaissement du coût de l’énergie » ; le tourisme ; la demande intérieure ; la santé dont « L’échec de la politique a été mis à nu à la faveur de la pandémie Covid-19 » ; l’enseignement ; les inondations ; les attentes sur le franc CFA ; la démocratie et le fonctionnement de l’État ; la jeunesse. En somme, Abdoul Mbaye servira dans son texte un véritable procès contre la gouvernance du Président Macky Sall qui ne devrait surtout pas se sentir à l’abri du fameux …«effet Pangolin ».
SudQuotidien
De suite, après éléments d’argumentaire, Abdul Mbaye dira dans son texte que « Les faits sont ceux d’une croissance qui sera en berne, et d’un déficit accru des finances publiques. Le respect de la cible de 3% du déficit public par rapport au PIB est devenu impossible. Les marges budgétaires pouvant permettre de quitter un taux supérieur à 6% en 2020 n’existent plus : l’augmentation du coût de l’électricité et des produits à la pompe a déjà condamné les gains de productivité nécessaires à une reprise économique. L’augmentation de la charge fiscale imposée aux entreprises et aux ménages est une voie sans issue ». L’autre impasse, selon Abdou Mbaye, est l’agriculture.
Pour l’ancien Pm : « Les productions et rendements des cultures n’ont jamais atteint les niveaux annoncés. Les rendements n’ont pu évoluer dès lors que la démarche engagée en 2012 consistant à revenir à des distributions et ventes de semences certifiées (comme cela était le cas avant l’an 2000) a été brisée pour préserver le système mafieux de graines dites sélectionnées permettant à des opérateurs semenciers choisis d’engranger des marges aux frais de l’État sous forme de subventions ». Conséquence : « La production de graines d’arachide s’est donc effondrée malgré des mensonges lourds de conséquences qui attestaient de niveaux de production jamais atteints depuis l’indépendance et qui auraient culminé en 2018 à 1 400 000 tonnes.
Les quantités de riz produites n’ont que très peu augmenté au regard de l’évolution des quantités importées ». Pour ne rien arranger, conclut le larder de l’Act, « Le mensonge d’une autosuffisance en riz décrétée pour fin 2017 puis reportée à fin 2018 n’a servi que des objectifs politiciens ».
L’exploitation des ressources du sous-sol figure également, selon Abdoul Mbaye, dans le lot des impasses de la gouvernance de Macky Sall en 2020. Pour lui, « Ce secteur peut être résumé par l’absence durant les mandats d’une stratégie volontariste de transformation locale, totale ou partielle de nos ressources minières. La recherche de valeur ajoutée par la création d’industries de transformation des matières premières en produits semi-finis ou finis est totalement absente.
En outre les scandales de corruption, tels celui de Petrotim, ont révélé le souci des dirigeants du Sénégal de plutôt à chaque fois privilégier leurs intérêts personnels à ceux de l’État et de la Nation lors des négociations avec les entreprises étrangères auxquelles ils lient notre pays pour de nombreuses décennies ».
Abdoul Mbaye ne s’en limitera pas là. Aussi engagera-t-il un véritable réquisitoire contre l’industrialisation du Sénégal qui «reste invisible », alors qu’ « Elle devait reposer sur des gains de compétitivité qui seraient venus d’un abaissement du coût de l’énergie » ; le tourisme ; la demande intérieure ; la santé dont « L’échec de la politique a été mis à nu à la faveur de la pandémie Covid-19 » ; l’enseignement ; les inondations ; les attentes sur le franc CFA ; la démocratie et le fonctionnement de l’État ; la jeunesse. En somme, Abdoul Mbaye servira dans son texte un véritable procès contre la gouvernance du Président Macky Sall qui ne devrait surtout pas se sentir à l’abri du fameux …«effet Pangolin ».
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