«Nous avons un bon président dans le comportement et dans le caractère. Mais il est facilement influençable. Quand on est une personne d’une seule oreille, et facilement influençable, ça devient difficile.»
«Je lui ai demandé pourquoi nos rapports se sont autant détériorés. Je ne trahis aucun secret parce que tout ça je le dirai un jour ou je l’écrirai un jour. Et ça peut être imminent. Il m’a dit, que c’est parce que nous sommes allés en mission à Bruxelles que je l’ai laissé là-bas, pour aller à Bamako sans qu’il ne sache où j’étais parti. Je lui ai demandé s’il y avait autre chose? Il m’a dit que c’était tout. J’ai trouvé cela tellement trivial.»
«Il n’est pas resté le même du tout. Mon frère a changé et je pense que c’est tout à fait normal il fait face à des rigueurs d’exercice du pouvoir, de l’administration, de l’économie, du social dans un pays parfois même en déliquescence.»
«Il a fondamentalement besoin d’un premier ministre. L’administration d’un pays n’est pas l’affaire d’un seul homme. On a beau être un adepte de l’accaparement, c’est énormément de travail. Ce n’est pas seulement Dakar.»
«Je l’ai entendu dire que c’est de son fait et de son gré qu’il a fait introduire dans la constitution la limitation du mandat à deux. Mais on ne l’a pas entendu dire qu’il veut faire un troisième mandat. Même si tout semble s’y prêter. Nous attendons qu’il veuille se renier. En ce moment les sénégalais feront ce qu’ils avaient fait.»
«C’est ce qu’on avait réussi à inscrire dans le discours d’entrée du président de la République en 2012 pour dire que c’est la fin de la tolérance et qu’il ne fera de cadeau à personne en lui faisant répéter ‘‘je dis bien personne’’. Mais ce n’est toujours pas le cas. Et c’est le fait que ce n’est toujours pas le cas qui lui fait dire qu’il y a des dossiers sur lesquels il a mis le coude.»
«Je lui ai demandé pourquoi nos rapports se sont autant détériorés. Je ne trahis aucun secret parce que tout ça je le dirai un jour ou je l’écrirai un jour. Et ça peut être imminent. Il m’a dit, que c’est parce que nous sommes allés en mission à Bruxelles que je l’ai laissé là-bas, pour aller à Bamako sans qu’il ne sache où j’étais parti. Je lui ai demandé s’il y avait autre chose? Il m’a dit que c’était tout. J’ai trouvé cela tellement trivial.»
«Il n’est pas resté le même du tout. Mon frère a changé et je pense que c’est tout à fait normal il fait face à des rigueurs d’exercice du pouvoir, de l’administration, de l’économie, du social dans un pays parfois même en déliquescence.»
«Il a fondamentalement besoin d’un premier ministre. L’administration d’un pays n’est pas l’affaire d’un seul homme. On a beau être un adepte de l’accaparement, c’est énormément de travail. Ce n’est pas seulement Dakar.»
«Je l’ai entendu dire que c’est de son fait et de son gré qu’il a fait introduire dans la constitution la limitation du mandat à deux. Mais on ne l’a pas entendu dire qu’il veut faire un troisième mandat. Même si tout semble s’y prêter. Nous attendons qu’il veuille se renier. En ce moment les sénégalais feront ce qu’ils avaient fait.»
«C’est ce qu’on avait réussi à inscrire dans le discours d’entrée du président de la République en 2012 pour dire que c’est la fin de la tolérance et qu’il ne fera de cadeau à personne en lui faisant répéter ‘‘je dis bien personne’’. Mais ce n’est toujours pas le cas. Et c’est le fait que ce n’est toujours pas le cas qui lui fait dire qu’il y a des dossiers sur lesquels il a mis le coude.»