Le taux de réussite au baccalauréat session juillet 2013 est estimé à 39%, soit un total 40 845 déclarés définitivement admis sur les 107 767 candidats. Un nombre d’admis en légère hausse par rapport à 2012 où le nombre d’admis était de 33 000 sur un total de 90 746 candidats inscrits. L’augmentation du nombre d’admis est de 7 845 de plus que la précédente session.
Et compte tenu des capacités d’accueil limitées des universités publiques, ce nombre d’admis laisse penser à de nouveaux problèmes d’orientation en perspective. Car l’année dernière l’Etat avait été obligé de se rabattre sur les Etablissements supérieurs privés pour caser 11mille bacheliers au coût de 7 milliards de nos francs dégagés à cet effet. C’est dire que d’ores et déjà se profile de nouveau l’équation des orientations de nouveaux bacheliers.
L’Etat du Sénégal devra encore faire face à la gestion de nouveaux bacheliers pour l’année scolaire 2013-2014. A peine clos le débat sur l’orientation des 11 000 bacheliers qui étaient laissés en rade par les universités publiques le gouvernement est appelé de nouveau à penser sur comment caser tous les bacheliers de cette année qui sont nombre légèrement en hausse par rapport à ceux de l’année dernière.
En effet en 2012 le Sénégal avait enregistré 33 000 bacheliers et en 2013, avant même la session d’octobre, le nombre de bacheliers est estimé à quelque 40 845 admis sur les 107 767 inscrits, soit un taux de réussite de 39%. Le système accuse ainsi une augmentation de 7 845 nouveaux bacheliers par rapport à la session précédente.
Et compte tenu de leurs capacités d’accueil, le flux de nouveaux bacheliers ne peut être absorbé par les universités et établissements supérieurs publics comme en atteste le nombre réduit de bacheliers qui avaient pu être orientés en 2012. Ils étaient seulement 20 000 seulement à être orientés, vers les universités écoles supérieures publiques.
Il a fallu donc recourir aux universités privées mais sans la bénédiction de la plupart des acteurs du public qui avaient dénoncé la mesure. Qualifiant de coup de jarnac cette mesure, le Saes avait invité le gouvernement à « mettre les 5 ou 7 milliards dans le public au lieu d’enrichir des promoteurs privés choisis on ne sait sur quelle base ». Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye avaient même proposé, à la place du privé, l’utilisation des salles disponibles (Cices, Grand Théâtre, place du Souvenir) pour abriter les cours et le recrutement d’enseignants.
En dépit de cette opposition l’Etat a tout de même fait recours aux privés dont les filières sont reconnues par le Cames. Las d’attendre, les étudiants non orientés s’étaient résignés à s’inscrire sur la plateforme mise en ligne par les autorités académiques. Sur les 11 000 demandeurs, seuls 6 454 se sont inscrits et orientés, selon le directeur de l’Enseignement supérieur, Abdou Séne.
Ceci en attendant la finition des travaux de l’université de Kaolack et le démarrage de l’université virtuelle du Sénégal prévue en décembre 2013.
Les statistiques de 2013
La session 2013 a enregistré au total 107 767 candidats dont les 104 747 ont composé, soit un taux de participation de 97,2%.
18 900 candidats ont décroché le premier diplôme universitaire au premier tour, soit 18%. Selon l’Office du Bac, il y a eu au total 16 mentions Très Bien (TB), 221 mentions Bien (B) et 2 311 mentions Assez-bien (AB).
En 2012 il y avait 90 746 candidats des effectifs globaux majoré cette année de 17 015 de nouveaux postulants. Le nombre de jurys est passé de 325 cette année contre 276 en 2012. Il en est de même pour les centres d’examen. 239 centres en 2013 contre 210 lors de la précédente édition.
Le taux de réussite cette année avoisine les 39% contre 38 et 38,7% respectivement en 2011 et 2012. Il faut retenir que pour ce qui concerne les mentions, elles étaient au nombre de 1 637 en 2011 et 1 871 en 2012 contre 2 465 cette année.
La série S2 arrive en tête avec 12 TB, 126 B et 916 AB. S’en suit la L’1 qui a obtenu 2 TB 35B et 691 AB. La L1 a pour sa part 1 TB, 34 AB et 516 AB. La S3 compte 1 Tb, 14 B et 98 AB. La série G enregistre 7 B et 71 AB.
Ceci en attendant la session unique de remplacement prévue au mois d’octobre prochain.
Démarrage des inscriptions en ligne
L’orientation des nouveaux bacheliers se fera désormais en ligne sur la plateforme, campusen.sn. Les nouveaux bacheliers se contenteront d’un simple clic pour s’orienter et s’inscrire dans les universités publiques. Cette nouvelle démarche mise en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche est un processus de facilitation des inscriptions. Il évite au nouveau bachelier de se retrouver inscrit en même temps dans plusieurs institutions, selon Mary Teuw Niane. Jugeant cette méthode transparente, il ajoute que le portail assurera « une revue complète des bacheliers inscrits sur la plateforme au niveau du territoire national ».
Loin des formalités administratives traditionnelles d’orientation et d’inscription, les étudiants avec l’aide d’un identifiant pourront consulter les filières de différentes universités, postuler et attendre les résultats.
La date butoir d’application du portail est calée le 18 août de l’année en cours pour l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sollicitées.
Ce système pour rappel, a été crée par le service informatique de l’Université Gaston Berger de Saint louis.
Sudonline.sn
Et compte tenu des capacités d’accueil limitées des universités publiques, ce nombre d’admis laisse penser à de nouveaux problèmes d’orientation en perspective. Car l’année dernière l’Etat avait été obligé de se rabattre sur les Etablissements supérieurs privés pour caser 11mille bacheliers au coût de 7 milliards de nos francs dégagés à cet effet. C’est dire que d’ores et déjà se profile de nouveau l’équation des orientations de nouveaux bacheliers.
L’Etat du Sénégal devra encore faire face à la gestion de nouveaux bacheliers pour l’année scolaire 2013-2014. A peine clos le débat sur l’orientation des 11 000 bacheliers qui étaient laissés en rade par les universités publiques le gouvernement est appelé de nouveau à penser sur comment caser tous les bacheliers de cette année qui sont nombre légèrement en hausse par rapport à ceux de l’année dernière.
En effet en 2012 le Sénégal avait enregistré 33 000 bacheliers et en 2013, avant même la session d’octobre, le nombre de bacheliers est estimé à quelque 40 845 admis sur les 107 767 inscrits, soit un taux de réussite de 39%. Le système accuse ainsi une augmentation de 7 845 nouveaux bacheliers par rapport à la session précédente.
Et compte tenu de leurs capacités d’accueil, le flux de nouveaux bacheliers ne peut être absorbé par les universités et établissements supérieurs publics comme en atteste le nombre réduit de bacheliers qui avaient pu être orientés en 2012. Ils étaient seulement 20 000 seulement à être orientés, vers les universités écoles supérieures publiques.
Il a fallu donc recourir aux universités privées mais sans la bénédiction de la plupart des acteurs du public qui avaient dénoncé la mesure. Qualifiant de coup de jarnac cette mesure, le Saes avait invité le gouvernement à « mettre les 5 ou 7 milliards dans le public au lieu d’enrichir des promoteurs privés choisis on ne sait sur quelle base ». Les camarades de Seydi Ababacar Ndiaye avaient même proposé, à la place du privé, l’utilisation des salles disponibles (Cices, Grand Théâtre, place du Souvenir) pour abriter les cours et le recrutement d’enseignants.
En dépit de cette opposition l’Etat a tout de même fait recours aux privés dont les filières sont reconnues par le Cames. Las d’attendre, les étudiants non orientés s’étaient résignés à s’inscrire sur la plateforme mise en ligne par les autorités académiques. Sur les 11 000 demandeurs, seuls 6 454 se sont inscrits et orientés, selon le directeur de l’Enseignement supérieur, Abdou Séne.
Ceci en attendant la finition des travaux de l’université de Kaolack et le démarrage de l’université virtuelle du Sénégal prévue en décembre 2013.
Les statistiques de 2013
La session 2013 a enregistré au total 107 767 candidats dont les 104 747 ont composé, soit un taux de participation de 97,2%.
18 900 candidats ont décroché le premier diplôme universitaire au premier tour, soit 18%. Selon l’Office du Bac, il y a eu au total 16 mentions Très Bien (TB), 221 mentions Bien (B) et 2 311 mentions Assez-bien (AB).
En 2012 il y avait 90 746 candidats des effectifs globaux majoré cette année de 17 015 de nouveaux postulants. Le nombre de jurys est passé de 325 cette année contre 276 en 2012. Il en est de même pour les centres d’examen. 239 centres en 2013 contre 210 lors de la précédente édition.
Le taux de réussite cette année avoisine les 39% contre 38 et 38,7% respectivement en 2011 et 2012. Il faut retenir que pour ce qui concerne les mentions, elles étaient au nombre de 1 637 en 2011 et 1 871 en 2012 contre 2 465 cette année.
La série S2 arrive en tête avec 12 TB, 126 B et 916 AB. S’en suit la L’1 qui a obtenu 2 TB 35B et 691 AB. La L1 a pour sa part 1 TB, 34 AB et 516 AB. La S3 compte 1 Tb, 14 B et 98 AB. La série G enregistre 7 B et 71 AB.
Ceci en attendant la session unique de remplacement prévue au mois d’octobre prochain.
Démarrage des inscriptions en ligne
L’orientation des nouveaux bacheliers se fera désormais en ligne sur la plateforme, campusen.sn. Les nouveaux bacheliers se contenteront d’un simple clic pour s’orienter et s’inscrire dans les universités publiques. Cette nouvelle démarche mise en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche est un processus de facilitation des inscriptions. Il évite au nouveau bachelier de se retrouver inscrit en même temps dans plusieurs institutions, selon Mary Teuw Niane. Jugeant cette méthode transparente, il ajoute que le portail assurera « une revue complète des bacheliers inscrits sur la plateforme au niveau du territoire national ».
Loin des formalités administratives traditionnelles d’orientation et d’inscription, les étudiants avec l’aide d’un identifiant pourront consulter les filières de différentes universités, postuler et attendre les résultats.
La date butoir d’application du portail est calée le 18 août de l’année en cours pour l’orientation des nouveaux bacheliers dans les différentes universités sollicitées.
Ce système pour rappel, a été crée par le service informatique de l’Université Gaston Berger de Saint louis.
Sudonline.sn