Le lamantin ouest-africain vulnérable et inoffensif fait partie de la famille des Siréniens, composée de 6 espèces différentes. Comme les autres espèces, le lamantin d'Afrique de l’ouest est particulièrement menacé et se trouve en constante régression dans toute son aire de répartition.
Classé aujourd'hui sur la liste rouge des animaux menacés par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le lamantin de l’Afrique de l’ouest est une espèce menacée, car il n’y a actuellement aucun mécanisme officiel régional pour la conservation du lamantin d’Afrique ; les législations et les coutumes nationales et locales dans de nombreux Etats de l’aire de répartition ne s’occupent pas d’une manière adéquate des besoins de conservation de l’espèce.
Des efforts ont été faits par les différents gouvernements et la société civile de la sous-région en faveur de la conservation de l’espèce, mais même dans les pays où il est protégé par une loi nationale, elle n’est pas correctement appliquée. Ainsi, les populations de lamantins dans leur aire de répartition sont menacées par la capture dans les filets de pêche, la chasse, le commerce, les modifications de son habitat, dont la coupe des mangroves et les travaux d’aménagement tels que les barrages.
Aussi, des pressions croissantes sur les ressources naturelles dues principalement à la croissance numérique de la population humaine et à l’utilisation et au développement des zones humides qui en découlent, ainsi qu’à l’utilisation croissante de nouvelles technologies, constituent de graves menaces d’extinction du lamantin.
Pourtant le lamantin contribue à un contrôle de la croissance des plantes dans les fleuves et autres cours d’eau. Par exemple, il débarrasse les canaux d’une végétation surabondante tout en jouant aussi le rôle de contrôle biologique contre la prolifération de la jacinthe d’eau dans les fleuves et les rivières d’Afrique de l’Ouest.
Pendant longtemps le lamantin a eu une valeur économique pour sa viande et autres produits, notamment pour les parties utilisées dans la médecine traditionnelle. La viande du lamantin est très prisée en Afrique occidentale et représente également une forte valeur culturelle, ce qui a conduit à de nombreux endroits à la surchasse, avec un déclin des populations au sein de leur aire de répartition. La viande et la graisse du lamantin font aussi l’objet du commerce illégal qui se passe entre le Tchad et le Cameroun.
Vivant dans les marres de Kpéssi, Agbodrafo, Abaékopé (proche d’Aného) et dans le lac Togo, Ekpui, Togoville et Kéta, le lamantin vit aussi dans les fleuves Zio, Haho, et est toujours menacé au Togo «Si mon filet en prend, je vais le vendre comme je vends les poissons pris dans mon filet. Les gens arrêtent des lamantins, mais en catimini. », a déclaré un pêcheur rencontré sur le Lac Togo. Il reconnait aussi que certains pêcheurs utilisent des filets à mailles illégales, ce qui selon lui, ne favorise pas la régénération des espèces protégées marines, dont le lamantin.
Le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en vue de conserver les aires protégées a mis en place en 2013, le Projet de Renforcement du rôle de conservation du système national des Aires Protégées du Togo (PRAPT) afin d’améliorer le cadre juridique, politique et institutionnel pour le patrimoine des Aires Protégées et du coup protéger les espèces menacées dont les lamantins.
Rappelons que des missions de consultations s’effectuent actuellement au Togo, en vue de renforcer les capacités des populations locales et des Comités Villageois de Gestion en matière de protection des lamantins d’Afrique de l’Ouest dans les villages riverains des écosystèmes du Lac Togo et du fleuve Mono. Des réunions de sensibilisation et d’éveil de conscience des populations riveraines de ces écosystèmes ont été organisées. (EAGLE-Togo)
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Classé aujourd'hui sur la liste rouge des animaux menacés par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le lamantin de l’Afrique de l’ouest est une espèce menacée, car il n’y a actuellement aucun mécanisme officiel régional pour la conservation du lamantin d’Afrique ; les législations et les coutumes nationales et locales dans de nombreux Etats de l’aire de répartition ne s’occupent pas d’une manière adéquate des besoins de conservation de l’espèce.
Des efforts ont été faits par les différents gouvernements et la société civile de la sous-région en faveur de la conservation de l’espèce, mais même dans les pays où il est protégé par une loi nationale, elle n’est pas correctement appliquée. Ainsi, les populations de lamantins dans leur aire de répartition sont menacées par la capture dans les filets de pêche, la chasse, le commerce, les modifications de son habitat, dont la coupe des mangroves et les travaux d’aménagement tels que les barrages.
Aussi, des pressions croissantes sur les ressources naturelles dues principalement à la croissance numérique de la population humaine et à l’utilisation et au développement des zones humides qui en découlent, ainsi qu’à l’utilisation croissante de nouvelles technologies, constituent de graves menaces d’extinction du lamantin.
Pourtant le lamantin contribue à un contrôle de la croissance des plantes dans les fleuves et autres cours d’eau. Par exemple, il débarrasse les canaux d’une végétation surabondante tout en jouant aussi le rôle de contrôle biologique contre la prolifération de la jacinthe d’eau dans les fleuves et les rivières d’Afrique de l’Ouest.
Pendant longtemps le lamantin a eu une valeur économique pour sa viande et autres produits, notamment pour les parties utilisées dans la médecine traditionnelle. La viande du lamantin est très prisée en Afrique occidentale et représente également une forte valeur culturelle, ce qui a conduit à de nombreux endroits à la surchasse, avec un déclin des populations au sein de leur aire de répartition. La viande et la graisse du lamantin font aussi l’objet du commerce illégal qui se passe entre le Tchad et le Cameroun.
Vivant dans les marres de Kpéssi, Agbodrafo, Abaékopé (proche d’Aného) et dans le lac Togo, Ekpui, Togoville et Kéta, le lamantin vit aussi dans les fleuves Zio, Haho, et est toujours menacé au Togo «Si mon filet en prend, je vais le vendre comme je vends les poissons pris dans mon filet. Les gens arrêtent des lamantins, mais en catimini. », a déclaré un pêcheur rencontré sur le Lac Togo. Il reconnait aussi que certains pêcheurs utilisent des filets à mailles illégales, ce qui selon lui, ne favorise pas la régénération des espèces protégées marines, dont le lamantin.
Le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières (MERF) en vue de conserver les aires protégées a mis en place en 2013, le Projet de Renforcement du rôle de conservation du système national des Aires Protégées du Togo (PRAPT) afin d’améliorer le cadre juridique, politique et institutionnel pour le patrimoine des Aires Protégées et du coup protéger les espèces menacées dont les lamantins.
Rappelons que des missions de consultations s’effectuent actuellement au Togo, en vue de renforcer les capacités des populations locales et des Comités Villageois de Gestion en matière de protection des lamantins d’Afrique de l’Ouest dans les villages riverains des écosystèmes du Lac Togo et du fleuve Mono. Des réunions de sensibilisation et d’éveil de conscience des populations riveraines de ces écosystèmes ont été organisées. (EAGLE-Togo)
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