Joint par nos soins, Louis Camara précise que la maquette de ce livre pour la jeunesse est l’œuvre de l’imprimerie basée à Saint-Louis et qu’il n’est pour l’instant tiré qu’en nombre limité financé sur fonds propre.
L’écrivain espère qu’avec le soutien de sponsors et autres mécènes de la culture il parviendra à en obtenir un nombre suffisant car il souhaite pouvoir le mettre à la disposition des élèves des classes du premier cycle de l’enseignement secondaire, sa cible privilégiée.
Enseignant à la retraite, l’écrivain pense que ce livre a un intérêt pédagogique certain et qu’il peut contribuer à redonner le goût de la lecture aux élèves qui ne manifestent actuellement qu’un intérêt médiocre pour cette activité fondamentale dans l’acquisition du savoir.
De plus, ce conte d’une évidente qualité littéraire met également en relief un élément essentiel du patrimoine immatériel de la vieille ville et présente de ce fait un grand intérêt culturel. Nous félicitons donc doyen Louis Camara, qui n’a de cesse de mettre son talent au service de l’éducation et de la culture, et nous souhaitons plein succès à « La fille de Mame Coumba Bang » dont nous reproduisons ci-dessous des extraits ainsi qu’un poème intitulé « Ode à Mame Coumba Bang ».
« Ode à Mame Coumba Bang »
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang !
Tu es douce comme l’eau du fleuve
Où tu vis entourée d’esprits et de génies
Parée de tes atours étincelants
Et vêtue de longs voiles de lumière
Eclatants comme les rayons du soleil incandescent
Les reflets de ta chevelure dorée
Eclairent le firmament de leur beauté sans égale
Et se mêlent aux éclats irisés de l’horizon.
Le cliquetis rythmique de tes ceintures de perles
Fait danser les dauphins ivres de joie
Qui bondissent au dessus des vagues de l’océan
Laissant à leur suite un bouillonnant sillage d’écume.
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang !
Ô toi qui règne sur nos rêveries et nos songes
Les imprégnant d’une couleur bleutée pareille au lapis-lazuli
Toi la maîtresse du royaume des divinités tutélaires
Au cœur de l’invisible et du mystère d’un monde
Dont les initiés seuls savent déchiffrer le signe
Mame Coumba Bang nous te chantons et te célébrons
Ô toi muse de nos nuits d’extase et de fièvre poétiques
De nos nuits peuplées de rythmes syncopés
Jaillis des tambours du goumbé et du candomblé
Reine énigmatique du levant et du ponant
En vérité nul nr saurait dire qui tu es ni ce que tu es :
Peut-être la sœur d’Oya ou de Yemanja
Ces déesses belles et puissantes du lointain pays yorouba
Comme toi maîtresse de royaumes aquatiques
Qui regorgent de coraux et de pierres précieuses ?
Dans la pénombre surgit nimbée d’une lumière surnaturelle
Oshoun au sourire de corail quite fait signe de la suivre
Dans les profondeurs où séjournent les nymphes immortelles.
L’écrivain espère qu’avec le soutien de sponsors et autres mécènes de la culture il parviendra à en obtenir un nombre suffisant car il souhaite pouvoir le mettre à la disposition des élèves des classes du premier cycle de l’enseignement secondaire, sa cible privilégiée.
Enseignant à la retraite, l’écrivain pense que ce livre a un intérêt pédagogique certain et qu’il peut contribuer à redonner le goût de la lecture aux élèves qui ne manifestent actuellement qu’un intérêt médiocre pour cette activité fondamentale dans l’acquisition du savoir.
De plus, ce conte d’une évidente qualité littéraire met également en relief un élément essentiel du patrimoine immatériel de la vieille ville et présente de ce fait un grand intérêt culturel. Nous félicitons donc doyen Louis Camara, qui n’a de cesse de mettre son talent au service de l’éducation et de la culture, et nous souhaitons plein succès à « La fille de Mame Coumba Bang » dont nous reproduisons ci-dessous des extraits ainsi qu’un poème intitulé « Ode à Mame Coumba Bang ».
« Ode à Mame Coumba Bang »
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang !
Tu es douce comme l’eau du fleuve
Où tu vis entourée d’esprits et de génies
Parée de tes atours étincelants
Et vêtue de longs voiles de lumière
Eclatants comme les rayons du soleil incandescent
Les reflets de ta chevelure dorée
Eclairent le firmament de leur beauté sans égale
Et se mêlent aux éclats irisés de l’horizon.
Le cliquetis rythmique de tes ceintures de perles
Fait danser les dauphins ivres de joie
Qui bondissent au dessus des vagues de l’océan
Laissant à leur suite un bouillonnant sillage d’écume.
Mame Coumba Bang ! Mame Coumba Bang !
Ô toi qui règne sur nos rêveries et nos songes
Les imprégnant d’une couleur bleutée pareille au lapis-lazuli
Toi la maîtresse du royaume des divinités tutélaires
Au cœur de l’invisible et du mystère d’un monde
Dont les initiés seuls savent déchiffrer le signe
Mame Coumba Bang nous te chantons et te célébrons
Ô toi muse de nos nuits d’extase et de fièvre poétiques
De nos nuits peuplées de rythmes syncopés
Jaillis des tambours du goumbé et du candomblé
Reine énigmatique du levant et du ponant
En vérité nul nr saurait dire qui tu es ni ce que tu es :
Peut-être la sœur d’Oya ou de Yemanja
Ces déesses belles et puissantes du lointain pays yorouba
Comme toi maîtresse de royaumes aquatiques
Qui regorgent de coraux et de pierres précieuses ?
Dans la pénombre surgit nimbée d’une lumière surnaturelle
Oshoun au sourire de corail quite fait signe de la suivre
Dans les profondeurs où séjournent les nymphes immortelles.