"La suspension de la Constitution du 2 juin 1991 est levée" à compter de samedi afin de "permettre d'engager le processus de mise en place d'une transition civile" et "d'envisager le retour à une vie constitutionnelle normale", a déclaré le lt-colonel Zida dans un communiqué lu en conférence de presse par un autre militaire, le colonel David Kabré.
M. Zida "assume les responsabilités de chef de l'Etat pour assurer la continuité du pouvoir jusqu'à la mise en place de l'institution de la transition", poursuit ce texte. L'actuel homme fort du Burkina Faso a par ailleurs invité les différents groupes civils impliqués dans la transition à communiquer leurs candidats à la présidence intérimaire "au plus tard dimanche 16 à 12H00" locales et GMT.
Le rétablissement de la Loi fondamentale est une étape cruciale pour le Burkina Faso, car il ouvre la porte à un examen par le Conseil constitutionnel de la charte de la transition, qui doit être signée officiellement dimanche. Ce document, une fois avalisé par le Conseil, servira de base institutionnelle à l'Etat burkinabè intérimaire.
Le lt-colonel Zida avait déclaré la suspension de la Constitution burkinabè le 31 octobre, jour de la chute du président Blaise Compaoré, déchu après 27 années de règne.
Cette décision était obligatoire du point de vue militaire car la "vacance" du pouvoir prononcée par l'ancien chef de l'Etat lors de sa démission devait aboutir constitutionnellement à son remplacement par le président de l'Assemblée nationale, ce que refusait l'armée.
De délicates tractations sont également à l'oeuvre entre civils et militaires à Ouagadougou pour déterminer qui sera le futur président de la transition, une période qui doit durer un an et qui sera ponctuée par des élections en novembre 2015.
M. Zida "assume les responsabilités de chef de l'Etat pour assurer la continuité du pouvoir jusqu'à la mise en place de l'institution de la transition", poursuit ce texte. L'actuel homme fort du Burkina Faso a par ailleurs invité les différents groupes civils impliqués dans la transition à communiquer leurs candidats à la présidence intérimaire "au plus tard dimanche 16 à 12H00" locales et GMT.
Le rétablissement de la Loi fondamentale est une étape cruciale pour le Burkina Faso, car il ouvre la porte à un examen par le Conseil constitutionnel de la charte de la transition, qui doit être signée officiellement dimanche. Ce document, une fois avalisé par le Conseil, servira de base institutionnelle à l'Etat burkinabè intérimaire.
Le lt-colonel Zida avait déclaré la suspension de la Constitution burkinabè le 31 octobre, jour de la chute du président Blaise Compaoré, déchu après 27 années de règne.
Cette décision était obligatoire du point de vue militaire car la "vacance" du pouvoir prononcée par l'ancien chef de l'Etat lors de sa démission devait aboutir constitutionnellement à son remplacement par le président de l'Assemblée nationale, ce que refusait l'armée.
De délicates tractations sont également à l'oeuvre entre civils et militaires à Ouagadougou pour déterminer qui sera le futur président de la transition, une période qui doit durer un an et qui sera ponctuée par des élections en novembre 2015.