Excédé par la situation dans sa localité, Ibrahima Tounkara, enseignant de Mathématiques, a construit un micro-barrage hydroélectrique sur le marigot Gbasso, l’un des cours d’eau qui arrosent cette commune rurale.
Son projet a été réalisé sur fonds propres. Les travaux lui ont couté environ 50 millions de francs guinéens (environ 3 millions de FCFA).
“Quand j’ai dit aux villageois que je comptais réaliser un mini-barrage hydroélectrique, personne ne m’a cru. J’ai commencé par vendre des panneaux solaires. J’ai économisé assez d’argent pour financer mon projet", confie-t-il.
Ibrahima n’y connaissait presque rien en hydraulique. Pour réaliser son mini-barrage, il a fait des recherches essentiellement sur Google.
“Je l’ai d’abord fait pour ma famille. Je savais que mes parents n’avaient pas d’électricité chez eux et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose, ne serait-ce que pour avoir de quoi charger leurs téléphones”, explique Ibrahima.
Aujourd’hui, le mini-barrage de Ibrahima Tounkara illumine pas moins de 90 foyers sur environ 94 que compte le village.
Selon les chiffres de la Banque mondiale, “un Africain sur deux n’a pas accès à l’électricité. De plus en plus, les énergies renouvelables et mini-réseaux s’avèrent être des pistes prometteuses, pour l’heure insuffisantes".
BBC Afrique
Son projet a été réalisé sur fonds propres. Les travaux lui ont couté environ 50 millions de francs guinéens (environ 3 millions de FCFA).
“Quand j’ai dit aux villageois que je comptais réaliser un mini-barrage hydroélectrique, personne ne m’a cru. J’ai commencé par vendre des panneaux solaires. J’ai économisé assez d’argent pour financer mon projet", confie-t-il.
Ibrahima n’y connaissait presque rien en hydraulique. Pour réaliser son mini-barrage, il a fait des recherches essentiellement sur Google.
“Je l’ai d’abord fait pour ma famille. Je savais que mes parents n’avaient pas d’électricité chez eux et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose, ne serait-ce que pour avoir de quoi charger leurs téléphones”, explique Ibrahima.
Aujourd’hui, le mini-barrage de Ibrahima Tounkara illumine pas moins de 90 foyers sur environ 94 que compte le village.
Selon les chiffres de la Banque mondiale, “un Africain sur deux n’a pas accès à l’électricité. De plus en plus, les énergies renouvelables et mini-réseaux s’avèrent être des pistes prometteuses, pour l’heure insuffisantes".
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