La directrice de la diversité et du développement culturel de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Youma Fall, s’est indignée, samedi, de l’arrêt depuis 2017 de la section de formation en image de l’Université Gaston Berger (UGB), dénommée Master 2 documentaire de création.
‘’ C’est avec amertume, que nous apprenons [...] l’arrêt de la section d’images de l’UGB de Saint-Louis du Sénégal, pôle d’excellence’’, a dit Mme Fall lors de la cérémonie de clôture de la 6 ème édition des Trophées francophones du cinéma à Saint-Louis.
Pour le directeur de la cinématographie Hugues Diaz, le Master 2 de Saint-Louis est une question qui interpelle des parties, comme le ministère de l’Enseignement supérieur. ‘’Il y a une convention-cadre, un projet qui a été fait depuis près de deux ans et qui, certainement, va rentrer dans les circuits pour à la fois sauver ce master 2 (…)’’, a-t-il rassuré.
Selon lui, lorsqu’on est sur un territoire précis, notamment à l’université, il faut d’abord que le ministère de tutelle puisse convenir avec le ministère de la Culture des collaborations à tisser. Il appelle toutes les parties prenantes à discuter, le Master 2 de documentaire de création étant ouvert à l’Afrique.
‘’Nous avons fait une mission il y a deux ans de cela pour revoir les currucula, les profils des formateurs, le nombre de Sénégalais qui doivent bénéficier de cette formation. (…) Nous n’accepterons pas que, pour une formation que l’Etat du Sénégal veut financer, qu’il y ait dans une promotion un ou deux Sénégalais sur une dizaine’’, a averti le directeur de la cinématographie.
Si depuis 2012, l’Etat a toujours manifesté sa volonté d’aider cette formation, il faut, selon Hugues Diaz, un cadre institutionnel qui puisse lui permettre de le faire.
Le Master 2 de l’UGB était porté depuis 10 ans par la région Rhones-Alpes (France), rappelle l’un des formateurs, Sellou Diallo.
‘’Aujourd’hui, tous les acteurs du cinéma et du monde de la culture s’indignent d’entendre que le Master s’est arrêté faute de financements. (…). Nous avons proposé à une époque, qu’il y ait des financements africains pour soutenir, pérenniser, et surtout, autonomiser ce master’’, a dit le professeur Sellou Diallo.
Il informe qu’un dossier de financement a été déposé au Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA). Il estime que les directeurs de la cinématographie en Afrique sont interpellés pour soutenir leurs étudiants.
En 10 ans, plus de 90 jeunes cinéastes documentalistes africains ont été formés grâce au Master 2 de Saint-Louis . Parmi eux figurent Aïcha Macky ou Sany Magori du Niger, Mame Woury Thioub, Mame Maram Guèye du Sénégal, etc.
APS
‘’ C’est avec amertume, que nous apprenons [...] l’arrêt de la section d’images de l’UGB de Saint-Louis du Sénégal, pôle d’excellence’’, a dit Mme Fall lors de la cérémonie de clôture de la 6 ème édition des Trophées francophones du cinéma à Saint-Louis.
Pour le directeur de la cinématographie Hugues Diaz, le Master 2 de Saint-Louis est une question qui interpelle des parties, comme le ministère de l’Enseignement supérieur. ‘’Il y a une convention-cadre, un projet qui a été fait depuis près de deux ans et qui, certainement, va rentrer dans les circuits pour à la fois sauver ce master 2 (…)’’, a-t-il rassuré.
Selon lui, lorsqu’on est sur un territoire précis, notamment à l’université, il faut d’abord que le ministère de tutelle puisse convenir avec le ministère de la Culture des collaborations à tisser. Il appelle toutes les parties prenantes à discuter, le Master 2 de documentaire de création étant ouvert à l’Afrique.
‘’Nous avons fait une mission il y a deux ans de cela pour revoir les currucula, les profils des formateurs, le nombre de Sénégalais qui doivent bénéficier de cette formation. (…) Nous n’accepterons pas que, pour une formation que l’Etat du Sénégal veut financer, qu’il y ait dans une promotion un ou deux Sénégalais sur une dizaine’’, a averti le directeur de la cinématographie.
Si depuis 2012, l’Etat a toujours manifesté sa volonté d’aider cette formation, il faut, selon Hugues Diaz, un cadre institutionnel qui puisse lui permettre de le faire.
Le Master 2 de l’UGB était porté depuis 10 ans par la région Rhones-Alpes (France), rappelle l’un des formateurs, Sellou Diallo.
‘’Aujourd’hui, tous les acteurs du cinéma et du monde de la culture s’indignent d’entendre que le Master s’est arrêté faute de financements. (…). Nous avons proposé à une époque, qu’il y ait des financements africains pour soutenir, pérenniser, et surtout, autonomiser ce master’’, a dit le professeur Sellou Diallo.
Il informe qu’un dossier de financement a été déposé au Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA). Il estime que les directeurs de la cinématographie en Afrique sont interpellés pour soutenir leurs étudiants.
En 10 ans, plus de 90 jeunes cinéastes documentalistes africains ont été formés grâce au Master 2 de Saint-Louis . Parmi eux figurent Aïcha Macky ou Sany Magori du Niger, Mame Woury Thioub, Mame Maram Guèye du Sénégal, etc.
APS