Elle ne s’arrête jamais. 24 heures sur 24, la drague géante de 50 mètres de long sur 17 de large aspire le sable des dunes de Diogo. Elle se déplace d’environ 30 mètres par jour sur un bassin artificiel.
« Nous sommes devant ce que nous appelons la mine de GCO. Comment ça se passe ? Vous voyez devant une drague. L'exploitation se passe 6 mètres en dessous du sol. Elle prend le sable et l'envoie à l'usine de préconcentration », explique docteur Mahamat Seck, directeur de la planification et de la géologie.
1,5 % de sables minéralisés uniquement dans les dunes
Une usine flottante, pour un premier tri. Les dunes ne contiennent que 1,5% de sables minéralisés : ilménite, zircon, leucoxène et rutile. Le reste, le « simple sable » est rejeté à l’arrière du bassin, « à un kilomètre derrière », précise-t-il.
Il faut ensuite séparer les quatre produits, dans une deuxième usine… Casque, chaussures de sécurité, gilet de signalisation sont exigés. « On peut classifier ces produits en deux familles. L'ilménite, le rutile et le leucoxène sont des produits titanifères utilisés dans la peinture, pour les plastiques et les papiers. L'autre famille est celle du zircon qui résiste beaucoup à la chaleur et a aussi des propriétés blanchissantes, c'est pourquoi il est utilisé dans le l'abrasif, le nucléaire et la fonderie », décrit l’ingénieur Saliou Mbaye, coordinateur de la production.
Le sable de zircon, plus rare et plus cher
Selon le ministère des Mines, GCO a produit plus de 521 000 tonnes d’ilménite, de couleur noire, et 85 tonnes de zircon, beige clair. « Les gens associent le zircon à un produit qu'on retrouve dans la joaillerie, dans les bijoux. Vous avez bien vu que ce n'est absolument pas celui-là [qui est ici], nous on parle de sable de zircon », précise Benoît Robitaille, directeur général de GCO.
Le sable de zircon est celui qui a le plus de valeur sur le marché. « En moyenne historique sur 5 ans, l'ilménite est entre 220 et 250 dollars la tonne. Le zircon en ce moment est autour de 1 450 dollars américains la tonne », ajoute-t-il.
La société possède ses propres trains pour acheminer les produits vers le port de Dakar avant l’export, vers l’Espagne, le Portugal, la France, la Chine, le Japon ou encore les États-Unis. La société prépare actuellement une nouvelle phase d’exploitation dans la région voisine de Louga.
RFI
« Nous sommes devant ce que nous appelons la mine de GCO. Comment ça se passe ? Vous voyez devant une drague. L'exploitation se passe 6 mètres en dessous du sol. Elle prend le sable et l'envoie à l'usine de préconcentration », explique docteur Mahamat Seck, directeur de la planification et de la géologie.
1,5 % de sables minéralisés uniquement dans les dunes
Une usine flottante, pour un premier tri. Les dunes ne contiennent que 1,5% de sables minéralisés : ilménite, zircon, leucoxène et rutile. Le reste, le « simple sable » est rejeté à l’arrière du bassin, « à un kilomètre derrière », précise-t-il.
Il faut ensuite séparer les quatre produits, dans une deuxième usine… Casque, chaussures de sécurité, gilet de signalisation sont exigés. « On peut classifier ces produits en deux familles. L'ilménite, le rutile et le leucoxène sont des produits titanifères utilisés dans la peinture, pour les plastiques et les papiers. L'autre famille est celle du zircon qui résiste beaucoup à la chaleur et a aussi des propriétés blanchissantes, c'est pourquoi il est utilisé dans le l'abrasif, le nucléaire et la fonderie », décrit l’ingénieur Saliou Mbaye, coordinateur de la production.
Le sable de zircon, plus rare et plus cher
Selon le ministère des Mines, GCO a produit plus de 521 000 tonnes d’ilménite, de couleur noire, et 85 tonnes de zircon, beige clair. « Les gens associent le zircon à un produit qu'on retrouve dans la joaillerie, dans les bijoux. Vous avez bien vu que ce n'est absolument pas celui-là [qui est ici], nous on parle de sable de zircon », précise Benoît Robitaille, directeur général de GCO.
Le sable de zircon est celui qui a le plus de valeur sur le marché. « En moyenne historique sur 5 ans, l'ilménite est entre 220 et 250 dollars la tonne. Le zircon en ce moment est autour de 1 450 dollars américains la tonne », ajoute-t-il.
La société possède ses propres trains pour acheminer les produits vers le port de Dakar avant l’export, vers l’Espagne, le Portugal, la France, la Chine, le Japon ou encore les États-Unis. La société prépare actuellement une nouvelle phase d’exploitation dans la région voisine de Louga.
RFI