Ibrahima Amadou Sarr, président de la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), a annoncé mardi, à Saint-Louis (nord), l’harmonisation prochaine du système de facturation de l’électricité au Sénégal, reconnaissant des disparités jusqu’ici entre zones urbaine et rurale.
"Nous allons vers l’harmonisation totale du système de facturation dans tout le pays’’, a dit à la presse M. Sarr en marge d’une tournée d’évaluation du système pratiqué en milieu rural où des concessionnaires ont été désignés pour fournir l’électricité aux populations.
Il a souligné que ces concessionnaires ont été choisis pour fournir l’électricité dans la zone rurale. Ces derniers, du fait notamment de l’importance des investissements consentis et du marché relativement limité, appliquaient des tarifs plus élevés en zone rurale que ceux de la Senelec, a-t-il déploré.
Il y a également qu’en milieu rural, la tarification se faisait au forfait, a ajouté M. Sarr, notant que les populations ont émis des protestations contre ce système de facturation.
Ce qui a poussé le président a demandé en 2018 l’application de la première tranche de tarification de Senelec par les opérateurs en milieu rural et la prise en charge de la moitié de la facture par le fonds de soutien à l’énergie.
"Aujourd’hui, il s’agit de voir où en est-on dans l’application des dernières mesures en attendant d’arriver à une harmonisation totale de tarifs", a expliqué M. Sarr, signalant que les tarifications seront bimestrielles comme en zone urbaine et le système sera le même.
Des représentants des localités de la région concernées par ce système décrié ont pris part à cette rencontre et échangé avec les autorités de la CRSE et de la Comasel, concessionnaire attitrée de la zone.
APS
"Nous allons vers l’harmonisation totale du système de facturation dans tout le pays’’, a dit à la presse M. Sarr en marge d’une tournée d’évaluation du système pratiqué en milieu rural où des concessionnaires ont été désignés pour fournir l’électricité aux populations.
Il a souligné que ces concessionnaires ont été choisis pour fournir l’électricité dans la zone rurale. Ces derniers, du fait notamment de l’importance des investissements consentis et du marché relativement limité, appliquaient des tarifs plus élevés en zone rurale que ceux de la Senelec, a-t-il déploré.
Il y a également qu’en milieu rural, la tarification se faisait au forfait, a ajouté M. Sarr, notant que les populations ont émis des protestations contre ce système de facturation.
Ce qui a poussé le président a demandé en 2018 l’application de la première tranche de tarification de Senelec par les opérateurs en milieu rural et la prise en charge de la moitié de la facture par le fonds de soutien à l’énergie.
"Aujourd’hui, il s’agit de voir où en est-on dans l’application des dernières mesures en attendant d’arriver à une harmonisation totale de tarifs", a expliqué M. Sarr, signalant que les tarifications seront bimestrielles comme en zone urbaine et le système sera le même.
Des représentants des localités de la région concernées par ce système décrié ont pris part à cette rencontre et échangé avec les autorités de la CRSE et de la Comasel, concessionnaire attitrée de la zone.
APS