Dans un rapport inédit de l’ONG Human Rights Watch, des dizaines de femmes et de jeunes filles nigérianes, ex-otages de la secte islamiste Boko Haram, ont raconté leurs souffrances au sein des camps de la secte islamiste.
Le titre du rapport laisse présager de l’horreur de son contenu : "Ces semaines terribles passées dans leur camp : les violences de Boko Haram contre les femmes dans le nord-est du Nigeria". Dans un document de 64 pages, publié lundi 27 octobre, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a méthodiquement compilé les témoignages inédits de 46 femmes nigérianes, jeunes et moins jeunes, toutes victimes de la secte islamiste.
Pendant trois mois, entre juin et août 2014, l’ONG a recueilli les récits de 30 ex-otages enfermés dans les camps de Boko Haram, quelque part dans la forêt de Sambisa et dans les montagnes de Gwoza, dans le nord-est du pays. L’association a également enregistré les dépositions de 16 témoins ayant assisté aux assauts de la secte islamiste contre leurs villages. Depuis 2009, Boko Haram est suspecté d’avoir enlevé plus de 500 femmes et filles dans le pays. Le groupe a intensifié ses enlèvements depuis mai 2013, période à laquelle le Nigeria a imposé un état d’urgence dans les zones où la secte islamiste est particulièrement active.
Le rapport de HWR est d’autant plus édifiant que toutes ces victimes ont pour la première fois accepté de briser la culture du silence entourant ces enlèvements au Nigeria. Il est aussi le premier à donner une idée du quotidien auprès de ces combattants fanatisés. Pour filmer les victimes, HRW a dû protéger l’identité de ces suppliciées, l’ONG a donc flouté leurs visages et plongé leur silhouette dans l’obscurité.
Le titre du rapport laisse présager de l’horreur de son contenu : "Ces semaines terribles passées dans leur camp : les violences de Boko Haram contre les femmes dans le nord-est du Nigeria". Dans un document de 64 pages, publié lundi 27 octobre, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a méthodiquement compilé les témoignages inédits de 46 femmes nigérianes, jeunes et moins jeunes, toutes victimes de la secte islamiste.
Pendant trois mois, entre juin et août 2014, l’ONG a recueilli les récits de 30 ex-otages enfermés dans les camps de Boko Haram, quelque part dans la forêt de Sambisa et dans les montagnes de Gwoza, dans le nord-est du pays. L’association a également enregistré les dépositions de 16 témoins ayant assisté aux assauts de la secte islamiste contre leurs villages. Depuis 2009, Boko Haram est suspecté d’avoir enlevé plus de 500 femmes et filles dans le pays. Le groupe a intensifié ses enlèvements depuis mai 2013, période à laquelle le Nigeria a imposé un état d’urgence dans les zones où la secte islamiste est particulièrement active.
Le rapport de HWR est d’autant plus édifiant que toutes ces victimes ont pour la première fois accepté de briser la culture du silence entourant ces enlèvements au Nigeria. Il est aussi le premier à donner une idée du quotidien auprès de ces combattants fanatisés. Pour filmer les victimes, HRW a dû protéger l’identité de ces suppliciées, l’ONG a donc flouté leurs visages et plongé leur silhouette dans l’obscurité.
France 24