La nouvelle loi relative à la prévention et à la réduction de l’incidence sur l’environnement des produits plastiques sera appliquée partout sur le territoire national et dans toute sa rigueur, a assuré, mardi, à Saint-Louis, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.
Il s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la vulgarisation de la loi interdisant l’utilisation de toutes les formes de plastiques au Sénégal.
Après ’’les vastes campagnes’’ d’information et de sensibilisation des populations, des producteurs et importateurs de plastiques, ’’des sanctions seront infligées à tous les contrevenants et réfractaires, qui ne se conformeraient pas à l’application’’ de la loi 2020-4 du 8 janvier 2020, a souligné Abdou Karim Sall.
Le CRD a vu la présence du gouverneur, Alioune Aidara Niang, des autorités administratives, locales, coutumières, des imams, des responsables du clergé, de la société civile, des élus locaux, les fabricants et importateurs de plastique.
Le ministre a relevé qu’après avoir fait ’’un constat des limites’’ de la première loi (2015), interdisant la production, l’importation et l’utilisation des sachets plastiques de faible micronnage, les sachets biodégradables ou oxo-biodégradables, le gouvernement a mis en place ’’cette nouvelle loi qui interdit toutes les formes de plastiques’’.
Il a souligné que le chef de l’Etat a engagé un vaste programme ’’Zéro déchet au Sénégal’’ afin de rendre propres toutes les villes du pays. Et, ’’cette loi nouvelle, vient à son heure et ambitionne d’assainir le secteur du plastique par le biais de la prévention de la production des sachets et la mise en place d’un système performant de leur gestion’’, a t-il soutenu.
M. Sall a invité les populations à avoir ’’une meilleure compréhension’’ des grandes orientations de cette loi, qui entre vigueur dès le 20 avril 2020.
’’Mais, l’Etat a décidé de repousser son application juste qu’après le mois de ramadan, pour soulager les jeûneurs sur ces changements’’, a t-il précisé.
’’Après le ramadan, nous ferons face à ce péril plastique, qui affecte l’agriculture, l’élevage, la pèche et même le tourisme, pour exiger des changements de comportements, mais aussi pour un respect des règles liées à la gestion des produits plastiques’’, a dit le ministre.
Revenant sur les sanctions, Abdou Karim Sall, a soutenu que les services du commerce, les agents assermentés, notamment la gendarmerie, la police, le service d’hygiène, les eaux et forets, et forces de sécurité ’’veilleront pour une bonne application de la nouvelle loi, sous peine de sanctions pécuniaires et des peines d’emprisonnement’’.
Selon les termes de référence du CRD, remis à la presse, le Sénégal produit chaque année 200.000 tonnes de déchets plastiques, dont seulement 800 tonnes sont recyclés.
Cette situation pose aujourd’hui avec une très grande acuité la problématique de l’impact des déchets plastiques sur l’économie, l’environnement, le cadre de vie des populations, avec la pollution visuelle et la décimation du cheptel, l’obstruction des canaux d’évacuations des eaux usées, entre autres, souligne le texte.
Avec l'APS
Il s’exprimait lors d’un comité régional de développement (CRD) consacré à la vulgarisation de la loi interdisant l’utilisation de toutes les formes de plastiques au Sénégal.
Après ’’les vastes campagnes’’ d’information et de sensibilisation des populations, des producteurs et importateurs de plastiques, ’’des sanctions seront infligées à tous les contrevenants et réfractaires, qui ne se conformeraient pas à l’application’’ de la loi 2020-4 du 8 janvier 2020, a souligné Abdou Karim Sall.
Le CRD a vu la présence du gouverneur, Alioune Aidara Niang, des autorités administratives, locales, coutumières, des imams, des responsables du clergé, de la société civile, des élus locaux, les fabricants et importateurs de plastique.
Le ministre a relevé qu’après avoir fait ’’un constat des limites’’ de la première loi (2015), interdisant la production, l’importation et l’utilisation des sachets plastiques de faible micronnage, les sachets biodégradables ou oxo-biodégradables, le gouvernement a mis en place ’’cette nouvelle loi qui interdit toutes les formes de plastiques’’.
Il a souligné que le chef de l’Etat a engagé un vaste programme ’’Zéro déchet au Sénégal’’ afin de rendre propres toutes les villes du pays. Et, ’’cette loi nouvelle, vient à son heure et ambitionne d’assainir le secteur du plastique par le biais de la prévention de la production des sachets et la mise en place d’un système performant de leur gestion’’, a t-il soutenu.
M. Sall a invité les populations à avoir ’’une meilleure compréhension’’ des grandes orientations de cette loi, qui entre vigueur dès le 20 avril 2020.
’’Mais, l’Etat a décidé de repousser son application juste qu’après le mois de ramadan, pour soulager les jeûneurs sur ces changements’’, a t-il précisé.
’’Après le ramadan, nous ferons face à ce péril plastique, qui affecte l’agriculture, l’élevage, la pèche et même le tourisme, pour exiger des changements de comportements, mais aussi pour un respect des règles liées à la gestion des produits plastiques’’, a dit le ministre.
Revenant sur les sanctions, Abdou Karim Sall, a soutenu que les services du commerce, les agents assermentés, notamment la gendarmerie, la police, le service d’hygiène, les eaux et forets, et forces de sécurité ’’veilleront pour une bonne application de la nouvelle loi, sous peine de sanctions pécuniaires et des peines d’emprisonnement’’.
Selon les termes de référence du CRD, remis à la presse, le Sénégal produit chaque année 200.000 tonnes de déchets plastiques, dont seulement 800 tonnes sont recyclés.
Cette situation pose aujourd’hui avec une très grande acuité la problématique de l’impact des déchets plastiques sur l’économie, l’environnement, le cadre de vie des populations, avec la pollution visuelle et la décimation du cheptel, l’obstruction des canaux d’évacuations des eaux usées, entre autres, souligne le texte.
Avec l'APS