Plus d’une centaine de variétés de semences arachidières sont en cours d’expérimentation dans les différentes stations de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) en vue d’augmenter les rendements à l’hectare et d’éliminer tous les risques liés à la consommation d’aliments à base d’arachide, ont confié des responsables dudit institut.
‘’Pour avoir cette reconstitution du capital semencier, il faut nécessairement en amont que la recherche puisse fonctionner et créer toutes les conditions pour la mise à disposition de toutes les variétés à la base’’, a dit Dr Samba Thiaw, directeur du Centre national de recherches agronomiques de Bambey (CNRA).
Il prenait part à une visite de terrain dans le monde rural initiée par le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO/WAAPP).
Y participent aussi des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), des représentants du Conseil ouest et centre-africain pour le développement agricole (CORAF), de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) et du Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (FNRAA).
L'Institut de technologie alimentaire (ITA) est représenté, des organisations paysannes aussi.
Les localités de Koungheul (région de Kaffrine), Koumpentoum, Koussanar, Sinthiou Malème (Tambacounda), Dalla Ngabou, Bambey (Diourbel), Ndiol (Saint-Louis), parmi d'autres, ont été visitées à l'occasion de cette tournée.
A l’étape de Ndiol dans la région de Saint-Louis, plusieurs champs d’expérimentation ont été visités. ‘’Nous pouvons dire que c’est une centaine de variétés, même si certaines ne pourront pas être vulgarisées parce que chaque variété possède une caractéristique intéressante pour laquelle nous la suivons. (…) Avec ces nouvelles variétés, nous pouvons atteindre des rendements de trois à quatre tonnes à l’hectare’’, a expliqué Dr Thiaw.
Il a insisté sur la nécessité de multiplier ces variétés à travers des parcelles de démonstration en milieu paysan avant de procéder à l’étape d’homologation.
‘’Nous sommes en train de tester plusieurs variétés en fonction des zones agro-écologiques pour disposer de toutes les données nécessaires avant de faire l’homologation. Pour le moment, nous sommes en phase de sélection en vue de multiplier les semences pour une production à grande échelle avec l’appui des partenaires au développement’’, a-t-il dit.
Ces nouvelles variétés sont en train d’être testées dans les différentes stations de l’ISRA tel que Nioro du Rip (Kaolack), Bambey (Diourbel), Sinthiou Malème (Tambacounda) ou encore Ndiol (Saint-Louis).
‘’Avant de faire la production semencière, il faut d’abord travailler sur une variété, la créer et la tester. (…) Nous avons des formes de variétés qui sont en train d’être diffusées. D’ici un à deux ans, nous en aurons suffisamment pour la diffusion dans différentes zones agro-économiques’’, a expliqué Issa Faye, un sélectionneur chargé du programme arachide à l’ISRA.
Les chercheurs, répartis entre différentes stations, travaillent pour l’optimisation des rendements et l’amélioration de la qualité de la graine qui sera consommée.
‘’Nous faisons beaucoup de croisement des variétés pour à la fois augmenter le rendement à l’hectare et éliminer toutes les pathologies liées à la consommation de l’arachide avec notamment l’élimination de l’aflatoxine’’, a assuré M. Faye.
APS
‘’Pour avoir cette reconstitution du capital semencier, il faut nécessairement en amont que la recherche puisse fonctionner et créer toutes les conditions pour la mise à disposition de toutes les variétés à la base’’, a dit Dr Samba Thiaw, directeur du Centre national de recherches agronomiques de Bambey (CNRA).
Il prenait part à une visite de terrain dans le monde rural initiée par le gouvernement du Sénégal et la Banque mondiale dans le cadre de la mise en œuvre de la deuxième phase du Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO/WAAPP).
Y participent aussi des chercheurs de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), des représentants du Conseil ouest et centre-africain pour le développement agricole (CORAF), de l’Agence nationale de conseil agricole et rural (ANCAR) et du Fonds national de recherches agricoles et agroalimentaires (FNRAA).
L'Institut de technologie alimentaire (ITA) est représenté, des organisations paysannes aussi.
Les localités de Koungheul (région de Kaffrine), Koumpentoum, Koussanar, Sinthiou Malème (Tambacounda), Dalla Ngabou, Bambey (Diourbel), Ndiol (Saint-Louis), parmi d'autres, ont été visitées à l'occasion de cette tournée.
A l’étape de Ndiol dans la région de Saint-Louis, plusieurs champs d’expérimentation ont été visités. ‘’Nous pouvons dire que c’est une centaine de variétés, même si certaines ne pourront pas être vulgarisées parce que chaque variété possède une caractéristique intéressante pour laquelle nous la suivons. (…) Avec ces nouvelles variétés, nous pouvons atteindre des rendements de trois à quatre tonnes à l’hectare’’, a expliqué Dr Thiaw.
Il a insisté sur la nécessité de multiplier ces variétés à travers des parcelles de démonstration en milieu paysan avant de procéder à l’étape d’homologation.
‘’Nous sommes en train de tester plusieurs variétés en fonction des zones agro-écologiques pour disposer de toutes les données nécessaires avant de faire l’homologation. Pour le moment, nous sommes en phase de sélection en vue de multiplier les semences pour une production à grande échelle avec l’appui des partenaires au développement’’, a-t-il dit.
Ces nouvelles variétés sont en train d’être testées dans les différentes stations de l’ISRA tel que Nioro du Rip (Kaolack), Bambey (Diourbel), Sinthiou Malème (Tambacounda) ou encore Ndiol (Saint-Louis).
‘’Avant de faire la production semencière, il faut d’abord travailler sur une variété, la créer et la tester. (…) Nous avons des formes de variétés qui sont en train d’être diffusées. D’ici un à deux ans, nous en aurons suffisamment pour la diffusion dans différentes zones agro-économiques’’, a expliqué Issa Faye, un sélectionneur chargé du programme arachide à l’ISRA.
Les chercheurs, répartis entre différentes stations, travaillent pour l’optimisation des rendements et l’amélioration de la qualité de la graine qui sera consommée.
‘’Nous faisons beaucoup de croisement des variétés pour à la fois augmenter le rendement à l’hectare et éliminer toutes les pathologies liées à la consommation de l’arachide avec notamment l’élimination de l’aflatoxine’’, a assuré M. Faye.
APS