L’interdiction des sachets en plastique avait suscité des interrogations chez beaucoup de Sénégalais. Certains avaient réclamé une solution de rechange. L’électromécanicien Ngagne Seck a fabriqué une petite machine qui confectionne des sachets et des sacs en papier. L’auteur, qui n’est pas un militant écolo, a vendu plusieurs machines contribuant à la préservation de l’environnement.
A l’atelier Archidessin, à la Cité Karack, Ngagne Seck ne passe pas inaperçu. De grande taille, il traine son sac en bandoulière. Il est prompt à l’ouvrir pour une exposition improvisée de ses créations. L’électromécanicien reste un illustre inconnu dans l’univers des inventeurs et des innovateurs. Pourtant, son compte d’innovations est fourni. Sa vie est rythmée par une série d’œuvres dont l’originalité est prouvée. Plus qu’une passion, c’est sa tasse de thé. Cela se comprend d’ailleurs, car le bricolage était son jeu favori durant l’adolescence. Le technicien est l’auteur de créations à finalité utilitaire et ludique. « J’aime la création. C’est plus qu’une passion, c’est ma vie.
Je suis l’auteur de plusieurs créations », a fait remarquer l’électromécanicien. Son dernier chef-d’œuvre qui date de mars 2016 est une machine de confection d’emballages en papier. C’est un alliage de métal cubique avec des ouvertures parallèles. Le dispositif est supporté par un trépied. Ngagne Seck est dans les innovations qui apportent des réponses simples aux problèmes des Sénégalais. Cette invention vient à point nommé. Le Sénégal ayant voté, il y a quelques mois, une loi interdisant l’usage des sachets plastiques qui dégradent notre environnement et exposent des milliers de personnes à des maladies. Sans une sensibilité écologique affirmée, l’innovateur a conçu une machine de fabrication d’emballages dont les dimensions sont petites. Ce n’est pas la grande technologie. L’essentiel, c’est d’avoir au bout de la chaîne un sachet, un sac d’emballage en papier.
« C’est une machine que nous pouvons utiliser partout. Je l’ai fabriqué, parce qu’il y a un besoin pour accompagner la loi interdisant l’usage des sachets en plastique », justifie le concepteur. Contrairement aux autres œuvres des inventeurs sénégalais, Ngagne Seck a écoulé 9 machines. Les opérateurs économiques et les industriels utilisent l’invention de ce Sénégalais. « C’est l’une des rares inventions que j’ai vendue à plusieurs petites unités industrielles et à d’autres opérateurs économiques », se réjouit l’électromécanicien qui n’est pas né dans une famille d’intellos. Il n’a pas le complexe des diplômés.
Un lit d’hôpital plus accessible
Le plus important, selon lui, est d’apporter des réponses aux préoccupations des Sénégalais et d’améliorer les conditions de vie ou de travail par les inventions et les innovations. Ngagne n’est pas un militant écologiste. Mais sa machine est rangée dans les technologies qui contribueraient à la préservation de notre environnement.
Le succès de cette machine contraste avec son lit d’hôpital muni d’une manivelle d’élevage. La partie supérieure de la couchette peut être inclinée sous différents angles. Le lit dispose de quatre roulettes. Il n’a rien à envier à ceux importés avec le coût unitaire frôlant 3 à 4 millions de FCfa. Le concepteur l’a mis aux normes demandées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Jusqu’ici, il attend une importante commande des autorités. « Nous sommes prêts à répondre à toutes les demandes de lits d’hôpital à des prix compétitifs et à qualité égale. Le ministère de la Santé et d’autres structures gagneraient plus à travailler avec nous plutôt qu’à importer des lits », estime M. Seck. L’électromécanicien travaille à transmettre cette passion aux plus jeunes. Il cultive chez-eux le goût de l’innovation dans les écoles maternelles de la Cité Karack de Dakar. C’est pour cette raison qu’il a fabriqué des hélicoptères et des drones. « Ces petits hélicoptères et ces drones roulent sans perdre l’équilibre.
Ce n’est pas seulement leur fonctionnement à l’aide de la batterie qui est une innovation, l’ingéniosité est dans le découpage des ailes, la conception du fuselage, sans quoi, nous ne pouvons pas obtenir l’équilibre qu’il faut. Ce sont des jouets qui éveillent la curiosité des enfants », avance Ngagne Seck. L’homme a présenté ses œuvres dans des salons et des expositions.
Il estime toutefois que les autorités doivent davantage soutenir la vulgarisation des œuvres des inventeurs. Sans le soutien conséquent des services étatiques, Ngagne Seck ne croit pas à l’âge d’or des inventions au Sénégal. « Nous avons des projets comme la réalisation d’un train miniaturisé qui se déplace sur une distance de quelques mètres. Mais il nous faut un appui des autorités. C’est aussi valable pour les autres porteurs de projet d’invention », prêche-t-il. Toutes les inventions proviennent d’un besoin réel. Mais faudrait-il que les personnes qui font face à un problème donné soient plus ingénieuses pour surmonter les obstacles.
A l’atelier Archidessin, à la Cité Karack, Ngagne Seck ne passe pas inaperçu. De grande taille, il traine son sac en bandoulière. Il est prompt à l’ouvrir pour une exposition improvisée de ses créations. L’électromécanicien reste un illustre inconnu dans l’univers des inventeurs et des innovateurs. Pourtant, son compte d’innovations est fourni. Sa vie est rythmée par une série d’œuvres dont l’originalité est prouvée. Plus qu’une passion, c’est sa tasse de thé. Cela se comprend d’ailleurs, car le bricolage était son jeu favori durant l’adolescence. Le technicien est l’auteur de créations à finalité utilitaire et ludique. « J’aime la création. C’est plus qu’une passion, c’est ma vie.
Je suis l’auteur de plusieurs créations », a fait remarquer l’électromécanicien. Son dernier chef-d’œuvre qui date de mars 2016 est une machine de confection d’emballages en papier. C’est un alliage de métal cubique avec des ouvertures parallèles. Le dispositif est supporté par un trépied. Ngagne Seck est dans les innovations qui apportent des réponses simples aux problèmes des Sénégalais. Cette invention vient à point nommé. Le Sénégal ayant voté, il y a quelques mois, une loi interdisant l’usage des sachets plastiques qui dégradent notre environnement et exposent des milliers de personnes à des maladies. Sans une sensibilité écologique affirmée, l’innovateur a conçu une machine de fabrication d’emballages dont les dimensions sont petites. Ce n’est pas la grande technologie. L’essentiel, c’est d’avoir au bout de la chaîne un sachet, un sac d’emballage en papier.
« C’est une machine que nous pouvons utiliser partout. Je l’ai fabriqué, parce qu’il y a un besoin pour accompagner la loi interdisant l’usage des sachets en plastique », justifie le concepteur. Contrairement aux autres œuvres des inventeurs sénégalais, Ngagne Seck a écoulé 9 machines. Les opérateurs économiques et les industriels utilisent l’invention de ce Sénégalais. « C’est l’une des rares inventions que j’ai vendue à plusieurs petites unités industrielles et à d’autres opérateurs économiques », se réjouit l’électromécanicien qui n’est pas né dans une famille d’intellos. Il n’a pas le complexe des diplômés.
Un lit d’hôpital plus accessible
Le plus important, selon lui, est d’apporter des réponses aux préoccupations des Sénégalais et d’améliorer les conditions de vie ou de travail par les inventions et les innovations. Ngagne n’est pas un militant écologiste. Mais sa machine est rangée dans les technologies qui contribueraient à la préservation de notre environnement.
Le succès de cette machine contraste avec son lit d’hôpital muni d’une manivelle d’élevage. La partie supérieure de la couchette peut être inclinée sous différents angles. Le lit dispose de quatre roulettes. Il n’a rien à envier à ceux importés avec le coût unitaire frôlant 3 à 4 millions de FCfa. Le concepteur l’a mis aux normes demandées par le ministère de la Santé et de l’Action sociale. Jusqu’ici, il attend une importante commande des autorités. « Nous sommes prêts à répondre à toutes les demandes de lits d’hôpital à des prix compétitifs et à qualité égale. Le ministère de la Santé et d’autres structures gagneraient plus à travailler avec nous plutôt qu’à importer des lits », estime M. Seck. L’électromécanicien travaille à transmettre cette passion aux plus jeunes. Il cultive chez-eux le goût de l’innovation dans les écoles maternelles de la Cité Karack de Dakar. C’est pour cette raison qu’il a fabriqué des hélicoptères et des drones. « Ces petits hélicoptères et ces drones roulent sans perdre l’équilibre.
Ce n’est pas seulement leur fonctionnement à l’aide de la batterie qui est une innovation, l’ingéniosité est dans le découpage des ailes, la conception du fuselage, sans quoi, nous ne pouvons pas obtenir l’équilibre qu’il faut. Ce sont des jouets qui éveillent la curiosité des enfants », avance Ngagne Seck. L’homme a présenté ses œuvres dans des salons et des expositions.
Il estime toutefois que les autorités doivent davantage soutenir la vulgarisation des œuvres des inventeurs. Sans le soutien conséquent des services étatiques, Ngagne Seck ne croit pas à l’âge d’or des inventions au Sénégal. « Nous avons des projets comme la réalisation d’un train miniaturisé qui se déplace sur une distance de quelques mètres. Mais il nous faut un appui des autorités. C’est aussi valable pour les autres porteurs de projet d’invention », prêche-t-il. Toutes les inventions proviennent d’un besoin réel. Mais faudrait-il que les personnes qui font face à un problème donné soient plus ingénieuses pour surmonter les obstacles.
Auteur: Idrissa SANE - Le Soleil