L’ONG BirdLife est en train de travailler à la réduction des prises accidentelles des espèces vulnérables telles que les oiseaux et tortues de mer dans les pêcheries industrielles en Afrique de l’Ouest, a appris l’APS lundi.
"Pour pouvoir prendre des décisions sur la protection de ces espèces vulnérables, il est important d’avoir des données fiables qui passent par une bonne formation des personnes bien outillées, capables de les collecter en mer", a indiqué Ahmed Diamé, chargé de projet "BYCATCH West Africa" (Réduction des prises accidentelles des oiseaux et tortues de mer dans les pêcheries industrielles en Afrique de l’Ouest, en anglais).
Il s’exprimait lors d’un atelier régional de formation des observateurs à bord sur les protocoles de collecte de données et les techniques d’identification de ces espèces.
L’ONG BirdLife, à travers son projet "BYCATCH West Africa", a initié cette rencontre pour une meilleure efficacité dans la lutte pour la réduction de ces prises accidentelles.
Cette formation, la deuxième du genre après celle organisée en 2019, concerne des participants venus des pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), la Mauritanie, la Gambie, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, du Sénégal et de la Sierra Leone, a précisé M. Diamé dont le projet est financé par la Fondation pour la nature (MAVA).
"On estime qu’environ, 700 000 oiseaux de mer et un peu plus de 300 000 tortues de marines sont tués par année dans les opérations de pêche industrielle et artisanale", a relevé Diamé.
"Aujourd’hui, s’il n’y a plus de tortues marines, qui jouent un rôle important dans le maintien des écosystèmes marins, il y a un réel risque de disparition des poissons", a-t-il souligné.
Représentant la Direction des pêches maritimes (DPM) du ministère sénégalais des Pêches et de l’Economie maritime à cet atelier, Mamadou Mbengue a signalé qu’avec l’arrivée de ce projet, des efforts sont en train d’être consentis, notamment pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les différents engins de pêche.
"La Fondation MAVA vas se retirer en 2022, on est en train de voir, avec les autres partenaires et le gouvernement du Sénégal, comment pérenniser ce projet pour mettre un terme aux dégâts causés par ce phénomène", a assuré M. Mbengue.
La rencontre ouverte lundi à Somone (Mbour, ouest), prend fin vendredi prochain.
APS
"Pour pouvoir prendre des décisions sur la protection de ces espèces vulnérables, il est important d’avoir des données fiables qui passent par une bonne formation des personnes bien outillées, capables de les collecter en mer", a indiqué Ahmed Diamé, chargé de projet "BYCATCH West Africa" (Réduction des prises accidentelles des oiseaux et tortues de mer dans les pêcheries industrielles en Afrique de l’Ouest, en anglais).
Il s’exprimait lors d’un atelier régional de formation des observateurs à bord sur les protocoles de collecte de données et les techniques d’identification de ces espèces.
L’ONG BirdLife, à travers son projet "BYCATCH West Africa", a initié cette rencontre pour une meilleure efficacité dans la lutte pour la réduction de ces prises accidentelles.
Cette formation, la deuxième du genre après celle organisée en 2019, concerne des participants venus des pays membres de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP), la Mauritanie, la Gambie, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée, du Sénégal et de la Sierra Leone, a précisé M. Diamé dont le projet est financé par la Fondation pour la nature (MAVA).
"On estime qu’environ, 700 000 oiseaux de mer et un peu plus de 300 000 tortues de marines sont tués par année dans les opérations de pêche industrielle et artisanale", a relevé Diamé.
"Aujourd’hui, s’il n’y a plus de tortues marines, qui jouent un rôle important dans le maintien des écosystèmes marins, il y a un réel risque de disparition des poissons", a-t-il souligné.
Représentant la Direction des pêches maritimes (DPM) du ministère sénégalais des Pêches et de l’Economie maritime à cet atelier, Mamadou Mbengue a signalé qu’avec l’arrivée de ce projet, des efforts sont en train d’être consentis, notamment pour évaluer l’ampleur des dégâts causés par les différents engins de pêche.
"La Fondation MAVA vas se retirer en 2022, on est en train de voir, avec les autres partenaires et le gouvernement du Sénégal, comment pérenniser ce projet pour mettre un terme aux dégâts causés par ce phénomène", a assuré M. Mbengue.
La rencontre ouverte lundi à Somone (Mbour, ouest), prend fin vendredi prochain.
APS