Ces termes, le plus souvent construits dans des contextes géopolitiques particuliers, sont surtout l’œuvre de sociologues ou de spécialistes de la science politique, a-t-il fait observer dans un entretien avec l’APS.
Ils sont ‘’très rarement conçus avec le concours des religieux’’, également aptes à parler de ces problématiques, a déploré l’ancien imam de la mosquée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, diplômé en environnement et économie solidaire.
En l’absence d’une ‘’définition arrêtée’’ et consensuelle de ces termes, il est nécessaire d’interroger les bases sur lesquelles un musulman est taxé de terroriste ou d’extrémiste par exemple, selon l’imam Kanté, qui dirige actuellement la mosquée du Point E, un quartier résidentiel de Dakar.
‘’Si le musulman est traité de radical parce qu’il fait ses prières dans l’entreprise ou autre pratique liée aux préceptes de l’islam, on lui dira et à ses antagonistes également que c’est loin d’être du radicalisme ou du terrorisme.’’
La peur de l’autre se développe souvent lorsque ‘’l’on note des choses inhabituelles et qui peuvent surprendre’’, selon l’islamologue.
Mais prier en entreprise ou d’autres pratiques similaires ne peuvent nullement être assimilés à du radicalisme, prêche l’imam Kanté, ajoutant que ‘’ce sont des choses qui relèvent tout simplement d’une organisation dans le service.’’
Une bonne organisation devrait permettre à ces fidèles musulmans de s’acquitter normalement de leurs pratiques religieuses ‘’sans pour autant que le temps qu’ils prennent pour cela n’impacte sur la productivité de l’entreprise’’, a-t-il relevé.
‘’Cette organisation est à la base également d’une compréhension mutuelle pour parer à d’éventuelles incompréhensions face à des comportements qui peuvent choquer ou surprendre de prime abord’’, souligne Ahmadou Makhtar Kanté.
‘’Notre volonté de vivre ensemble et en harmonie nécessitera cette compréhension mutuelle pour que chacun puisse accepter l’autre dans sa diversité’’, ajoute le fondateur du portail web ‘’Tibiane’’.
‘’Tibiane’’, éclairage en arabe, a été lancé en février dernier. Il ambitionne selon son directeur fondateur ‘’d’approfondir des réflexions sur des thématiques relatives à la religion musulmane et d’atteindre un public beaucoup plus large.’’
‘’Aujourd’hui, c’est devenu une nécessité de passer par les outils modernes pour vulgariser le message universel de l’islam’’, a-t-il fait valoir.
De la même manière, le prophète Mouhamed, en son temps, savait utiliser les outils qui étaient à sa portée, citant notamment les correspondances qu’il entretenait avec ses contemporains.
APS
Ils sont ‘’très rarement conçus avec le concours des religieux’’, également aptes à parler de ces problématiques, a déploré l’ancien imam de la mosquée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, diplômé en environnement et économie solidaire.
En l’absence d’une ‘’définition arrêtée’’ et consensuelle de ces termes, il est nécessaire d’interroger les bases sur lesquelles un musulman est taxé de terroriste ou d’extrémiste par exemple, selon l’imam Kanté, qui dirige actuellement la mosquée du Point E, un quartier résidentiel de Dakar.
‘’Si le musulman est traité de radical parce qu’il fait ses prières dans l’entreprise ou autre pratique liée aux préceptes de l’islam, on lui dira et à ses antagonistes également que c’est loin d’être du radicalisme ou du terrorisme.’’
La peur de l’autre se développe souvent lorsque ‘’l’on note des choses inhabituelles et qui peuvent surprendre’’, selon l’islamologue.
Mais prier en entreprise ou d’autres pratiques similaires ne peuvent nullement être assimilés à du radicalisme, prêche l’imam Kanté, ajoutant que ‘’ce sont des choses qui relèvent tout simplement d’une organisation dans le service.’’
Une bonne organisation devrait permettre à ces fidèles musulmans de s’acquitter normalement de leurs pratiques religieuses ‘’sans pour autant que le temps qu’ils prennent pour cela n’impacte sur la productivité de l’entreprise’’, a-t-il relevé.
‘’Cette organisation est à la base également d’une compréhension mutuelle pour parer à d’éventuelles incompréhensions face à des comportements qui peuvent choquer ou surprendre de prime abord’’, souligne Ahmadou Makhtar Kanté.
‘’Notre volonté de vivre ensemble et en harmonie nécessitera cette compréhension mutuelle pour que chacun puisse accepter l’autre dans sa diversité’’, ajoute le fondateur du portail web ‘’Tibiane’’.
‘’Tibiane’’, éclairage en arabe, a été lancé en février dernier. Il ambitionne selon son directeur fondateur ‘’d’approfondir des réflexions sur des thématiques relatives à la religion musulmane et d’atteindre un public beaucoup plus large.’’
‘’Aujourd’hui, c’est devenu une nécessité de passer par les outils modernes pour vulgariser le message universel de l’islam’’, a-t-il fait valoir.
De la même manière, le prophète Mouhamed, en son temps, savait utiliser les outils qui étaient à sa portée, citant notamment les correspondances qu’il entretenait avec ses contemporains.
APS