«La diplomatie est privilégiée» pour que le président gambien Yahya Jammeh «accepte les résultats», mais une intervention militaire est «envisageable en dernier ressort», déclare le président de la Commission de la Cedeao en exclusivité sur RFI.
D’ailleurs, la délégation de la CEDEAO sera conduite mardi par Elen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de la Conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO, qui sera accompagnée dans cette difficile tâche par Muhammadu Buhari du Nigéria, de Ernest Bai Koroma de Sierra Leone, du président sortant du Ghana, John Dramani Mahama.
La mission principale de ce cocktail de personnalités est de conseiller à Yaya Jammeh de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir au profit du candidat démocratiquement élu Adama Barrow.
Toutefois, des solutions plus draconiennes devraient être prises à l’issue du Conseil de Paix et sécurité de l'Union africaine (UA) qui se réunit présentement sur la Gambie. 'D'ailleurs, au sortir de cette réunion, le président de la Commission de la Cedeao a dit que «La diplomatie est privilégiée» pour que le président gambien Yahya Jammeh «accepte les résultats», mais une intervention militaire est «envisageable en dernier ressort»,
Sans oublier la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies qui se tient aussi actuellement (à 17 heures TU).
Ce chapelet de mesures diplomatiques est la suite logique de l’enclenchement par le Sénégal d’actions comme la saisine, par le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour une réunion en urgence sur la Gambie.
Il y a deux jours, Mankeur Ndiaye avait aussi invité la Cedeao et l’Union Africaine à se saisir immédiatement de la question gambienne, tout en mettant en garde Yaya Jammeh et son gouvernement contre toute atteinte à la sécurité des ressortissants sénégalais.
LERAL
D’ailleurs, la délégation de la CEDEAO sera conduite mardi par Elen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de la Conférence des chefs d'Etat de la CEDEAO, qui sera accompagnée dans cette difficile tâche par Muhammadu Buhari du Nigéria, de Ernest Bai Koroma de Sierra Leone, du président sortant du Ghana, John Dramani Mahama.
La mission principale de ce cocktail de personnalités est de conseiller à Yaya Jammeh de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir au profit du candidat démocratiquement élu Adama Barrow.
Toutefois, des solutions plus draconiennes devraient être prises à l’issue du Conseil de Paix et sécurité de l'Union africaine (UA) qui se réunit présentement sur la Gambie. 'D'ailleurs, au sortir de cette réunion, le président de la Commission de la Cedeao a dit que «La diplomatie est privilégiée» pour que le président gambien Yahya Jammeh «accepte les résultats», mais une intervention militaire est «envisageable en dernier ressort»,
Sans oublier la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies qui se tient aussi actuellement (à 17 heures TU).
Ce chapelet de mesures diplomatiques est la suite logique de l’enclenchement par le Sénégal d’actions comme la saisine, par le ministre des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour une réunion en urgence sur la Gambie.
Il y a deux jours, Mankeur Ndiaye avait aussi invité la Cedeao et l’Union Africaine à se saisir immédiatement de la question gambienne, tout en mettant en garde Yaya Jammeh et son gouvernement contre toute atteinte à la sécurité des ressortissants sénégalais.
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