Assane Dieng : Sokhna Benga, bonjour. Quel regard portez-vous sur les Lettres Sénégalaises ?
Sokhna Benga :Un regard plein d’optimisme depuis toujours. Je pense que nous avons de la bonne graine dans le silo. Cependant, il faut éviter la facilité et beaucoup travailler pour se perfectionner de jour en jour. N’est pas écrivain qui veut.
Assane Dieng : Le problème de l’édition en Afrique est bien réel, quelle(s) solution(s) préconisez-vous ?
Sokhna Benga : Il faut d’abord une véritable politique de soutien au livre et à l’édition. Ce soutien concerne aussi bien l’auteur que l’éditeur. Cette politique passe par plusieurs étapes :
- L’achat automatique par l’Etat d’un nombre important de chaque ouvrage publié par un éditeur professionnel ;
- La pérennisation du fonds d’aide à l’édition qui doit être mieux encadré et renforcé par une aide à la traduction en langues nationales ou étrangères ;
- L’aide aux auteurs pour leur permettre d’écrire dans de bonnes conditions de travail à travers soit des résidences d’écriture, des bourses d’écriture, des ateliers d’écriture ;
- La réservation d’un quota des appels d’offres des manuels scolaires aux maisons d’édition locales.
Ce secteur doit bénéficier aussi bien de moyens matériels et financiers grâce à la vente de ses produits et à l’appui de l’Etat que de possibilités permanentes de renforcement de capacités de son personnel, de modernisation de ses outils de travail et de facilités douanières et fiscales.
Assane Dieng : Vous êtes une écrivaine connue, vous avez commencé à écrire assez tôt, quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes qui écrivent mais qui tardent à être édités ?
Sokhna Benga : La patience et la persévérance sont les deux mots-clé.
Sokhna Benga :Un regard plein d’optimisme depuis toujours. Je pense que nous avons de la bonne graine dans le silo. Cependant, il faut éviter la facilité et beaucoup travailler pour se perfectionner de jour en jour. N’est pas écrivain qui veut.
Assane Dieng : Le problème de l’édition en Afrique est bien réel, quelle(s) solution(s) préconisez-vous ?
Sokhna Benga : Il faut d’abord une véritable politique de soutien au livre et à l’édition. Ce soutien concerne aussi bien l’auteur que l’éditeur. Cette politique passe par plusieurs étapes :
- L’achat automatique par l’Etat d’un nombre important de chaque ouvrage publié par un éditeur professionnel ;
- La pérennisation du fonds d’aide à l’édition qui doit être mieux encadré et renforcé par une aide à la traduction en langues nationales ou étrangères ;
- L’aide aux auteurs pour leur permettre d’écrire dans de bonnes conditions de travail à travers soit des résidences d’écriture, des bourses d’écriture, des ateliers d’écriture ;
- La réservation d’un quota des appels d’offres des manuels scolaires aux maisons d’édition locales.
Ce secteur doit bénéficier aussi bien de moyens matériels et financiers grâce à la vente de ses produits et à l’appui de l’Etat que de possibilités permanentes de renforcement de capacités de son personnel, de modernisation de ses outils de travail et de facilités douanières et fiscales.
Assane Dieng : Vous êtes une écrivaine connue, vous avez commencé à écrire assez tôt, quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes qui écrivent mais qui tardent à être édités ?
Sokhna Benga : La patience et la persévérance sont les deux mots-clé.