L’affaire d’exploitation illégale d’or à l’intérieur du Parc de Niokolokoba continue de faire des vagues. Après le placement sous mandat de dépôt du directeur du Parc, le colonel Amar Fall, et de son adjoint, le capitaine Mamadou Marone, en même temps que le maire de Nenefesha, Dondo Keïta, le lieutenant Sultan Diop et le chef du service régional des Mines, Adama Diop, d’autres têtes risquent de tomber.
Libération informe que deux journalistes ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête. L’un, correspondant de la Rfm, a été libéré après son audition par les gendarmes enquêteurs. D’après le journal, il n’aurait rien à voir avec l’affaire.
L’autre, en revanche, informe Libé, a été placé en garde à vue. Son identité et le nom de son organe n’ont pas été révélés. Mais la même source rapporte que l’affaire risque de se corser pour ce journaliste car on l’entend dans un enregistrement tenir des propos laissant supposer qu’il a cédé à la corruption.
«Dans un extrait, détaille Libération, on entend ce confrère se désoler du fait que les ‘versements’ ne soient que de 100 mille francs Cfa alors qu’il y avait, comme convenu, un blackout total de la presse sur l’existence de ces exploitations clandestines.»
Le journal rapporte que confronté à cet enregistrement, le journaliste serait passé aux aveux avant d’être placé en garde à vue.
Les personnes déjà placées sous mandat de dépôt dans cette affaire seront jugées devant le tribunal des flagrants délits jeudi prochain. Ils risquent gros. Du moins certains d’entre eux. En effet, révèle Libération, les enquêteurs ont découvert des faits extrêmement graves.
Par exemple que le directeur du Parc touchait, en échange de la mise à disposition des trafiquants de deux sites illégaux, 600 mille francs Cfa par semaine ainsi qu’un pourcentage sur l’or vendu. Ou que le maire de Nenefesha percevait 200 mille francs Cfa par mois dans le cadre de ces opérations supposées frauduleuses.
Ce dernier a nié ce fait, d’après la même source, affirmant que ce montant représentait ses frais de carburant.
Dans le cadre de cette affaire, quinze Chinois et trois Ghanéens ont été également placés sous mandat de dépôt. Ils seront jugés en même temps que les Sénégalais mis en cause dans ce dossier.
SENEWEB
Libération informe que deux journalistes ont été arrêtés dans le cadre de l’enquête. L’un, correspondant de la Rfm, a été libéré après son audition par les gendarmes enquêteurs. D’après le journal, il n’aurait rien à voir avec l’affaire.
L’autre, en revanche, informe Libé, a été placé en garde à vue. Son identité et le nom de son organe n’ont pas été révélés. Mais la même source rapporte que l’affaire risque de se corser pour ce journaliste car on l’entend dans un enregistrement tenir des propos laissant supposer qu’il a cédé à la corruption.
«Dans un extrait, détaille Libération, on entend ce confrère se désoler du fait que les ‘versements’ ne soient que de 100 mille francs Cfa alors qu’il y avait, comme convenu, un blackout total de la presse sur l’existence de ces exploitations clandestines.»
Le journal rapporte que confronté à cet enregistrement, le journaliste serait passé aux aveux avant d’être placé en garde à vue.
Les personnes déjà placées sous mandat de dépôt dans cette affaire seront jugées devant le tribunal des flagrants délits jeudi prochain. Ils risquent gros. Du moins certains d’entre eux. En effet, révèle Libération, les enquêteurs ont découvert des faits extrêmement graves.
Par exemple que le directeur du Parc touchait, en échange de la mise à disposition des trafiquants de deux sites illégaux, 600 mille francs Cfa par semaine ainsi qu’un pourcentage sur l’or vendu. Ou que le maire de Nenefesha percevait 200 mille francs Cfa par mois dans le cadre de ces opérations supposées frauduleuses.
Ce dernier a nié ce fait, d’après la même source, affirmant que ce montant représentait ses frais de carburant.
Dans le cadre de cette affaire, quinze Chinois et trois Ghanéens ont été également placés sous mandat de dépôt. Ils seront jugés en même temps que les Sénégalais mis en cause dans ce dossier.
SENEWEB