C’est l’apparition du croissant lunaire qui marque l’ouverture, pour 10 jours durant, du «Burd» organisé en prélude au Gamou. Ainsi, la capitale de la Tijaniyya, Tivaouane-La-Pieuse, commence à recevoir ses premiers fidèles venus des quatre coins du Sénégal et d’ailleurs commémorer, dans la ferveur religieuse, la naissance du Meilleur des êtres, le Prophète Seyyidinaa Mouhamad Rassoulilah (Psl), ou Mawlid Al Naby. Partout, déjà, au niveau des différentes «Zawiya», ces temples d’Allah qui font la fierté de la ville sainte, c’est l’effervescence des grands moments de recueillement, particulièrement dans les mosquées de Cheikh Al Seydi Khalifa Aboubacar Sy et de El Hadji Maodo Malick Sy. Un temps fort qui permet aux fidèles de la communauté tidiane d’exalter l’œuvre d’une dizaine de chapitres de l’Imam Abou Abdallah Mouhamadoul ibn Saïd al-Boussairi. Un grand homme qui a vécu au 7ème siècle de l’hégire (1211–1294), un poète égyptien qui écrivit sous le patronage du Vizir Ibn Hinna. Avec des poèmes qui sont principalement d’inspiration religieuse, dont le plus connu, le «Poème du manteau» (Qasidat al-Burda), est entièrement dédié à la louange du Messager lumineux (Psl). Ce poème, considéré du vivant même de son auteur comme «sacré», occupe encore aujourd’hui une place particulière au sein de l’islam.
Pour la petite histoire, le Cheikh Abou Abdallah Mouhamadoul ibn Saïd al-Boussairi, très jeune, fréquenta les cours de divers traditionalistes et soufis. Hémiplégique, il formula des invocations pour sa guérison lors de la formulation du poème. Lorsqu’il l’eut achevé, il vit, une nuit, en rêve, le Prophète Seyyidinaa Mouhamad (Psl) passer sa main bénite sur le côté paralysé de son corps et jeter un manteau sur lui. A son réveil, il se retrouva complètement guéri de sa maladie. Le poème reçût alors le nom de «Burda» (Le Manteau). Et, c’est à travers ce livre, qui comprend 10 chapitres et totalise 160 vers, que l’œuvre exaltante de l’Imam Boussairi enrôle, dans le frisson spirituel, dès l’apparition du croissant lunaire, des milliers de fidèles de El Hadji Maodo Malick Sy pour une durée de 10 jours, à raison d’un chapitre à lire par jour, pendant la nuit, dans les mosquées. Le «Burd» est une invocation du Prophète Seyyidinaa Mouhamad (Psl), mais aussi des chants dédiés au Sceau des Prophètes (Psl), permettant aux fidèles tidianes de revisiter l’œuvre et la vie du Meilleur des êtres (Psl). Le saint homme de Tivaouane, Maodo Malick, ayant écrit un livre intitulé «Khilassou Jahab», retraçant la vie du Prophète (Psl), depuis sa naissance jusqu’à son retour à Dieu, nombre de disciples de penser ainsi à un «compagnonnage spirituel avec le Meilleur (Psl) des êtres». Lequel lui transmettait les révélations surnaturelles, extraordinaires sur «lui», portées à la connaissance de l’humanité, entre autres créatures».
A en croire Abdoul Aziz Diop, petit-fils de Mame Maodo, «c’est la vénération de Mouhamadoul Boussairi qui constitue le socle de la détermination du saint homme de Tivaouane à se recueillir à travers le «Burd», dès l’apparition du croissant lunaire, les 10 premiers jours qui précédent le Mawlid, avec, chaque nuit, la lecture d’un chapitre du livre en question». Il informe que «l’innovation, depuis quelques années, à Tivaouane, tourne autour du choix des érudits de la famille de Mame Maodo Sy pour décrypter, à l’intention des fidèles, le message véhiculé dans ledit livre». Lequel message est arrimé au modèle prophétique, autour de la vie et de l’œuvre de l’Envoyé spécial de Dieu (Psl) sur terre. Une autre innovation de taille demeure les «Burd» décentralisés sur toute l’étendue du territoire national.
LE QUOTIDIEN
Pour la petite histoire, le Cheikh Abou Abdallah Mouhamadoul ibn Saïd al-Boussairi, très jeune, fréquenta les cours de divers traditionalistes et soufis. Hémiplégique, il formula des invocations pour sa guérison lors de la formulation du poème. Lorsqu’il l’eut achevé, il vit, une nuit, en rêve, le Prophète Seyyidinaa Mouhamad (Psl) passer sa main bénite sur le côté paralysé de son corps et jeter un manteau sur lui. A son réveil, il se retrouva complètement guéri de sa maladie. Le poème reçût alors le nom de «Burda» (Le Manteau). Et, c’est à travers ce livre, qui comprend 10 chapitres et totalise 160 vers, que l’œuvre exaltante de l’Imam Boussairi enrôle, dans le frisson spirituel, dès l’apparition du croissant lunaire, des milliers de fidèles de El Hadji Maodo Malick Sy pour une durée de 10 jours, à raison d’un chapitre à lire par jour, pendant la nuit, dans les mosquées. Le «Burd» est une invocation du Prophète Seyyidinaa Mouhamad (Psl), mais aussi des chants dédiés au Sceau des Prophètes (Psl), permettant aux fidèles tidianes de revisiter l’œuvre et la vie du Meilleur des êtres (Psl). Le saint homme de Tivaouane, Maodo Malick, ayant écrit un livre intitulé «Khilassou Jahab», retraçant la vie du Prophète (Psl), depuis sa naissance jusqu’à son retour à Dieu, nombre de disciples de penser ainsi à un «compagnonnage spirituel avec le Meilleur (Psl) des êtres». Lequel lui transmettait les révélations surnaturelles, extraordinaires sur «lui», portées à la connaissance de l’humanité, entre autres créatures».
A en croire Abdoul Aziz Diop, petit-fils de Mame Maodo, «c’est la vénération de Mouhamadoul Boussairi qui constitue le socle de la détermination du saint homme de Tivaouane à se recueillir à travers le «Burd», dès l’apparition du croissant lunaire, les 10 premiers jours qui précédent le Mawlid, avec, chaque nuit, la lecture d’un chapitre du livre en question». Il informe que «l’innovation, depuis quelques années, à Tivaouane, tourne autour du choix des érudits de la famille de Mame Maodo Sy pour décrypter, à l’intention des fidèles, le message véhiculé dans ledit livre». Lequel message est arrimé au modèle prophétique, autour de la vie et de l’œuvre de l’Envoyé spécial de Dieu (Psl) sur terre. Une autre innovation de taille demeure les «Burd» décentralisés sur toute l’étendue du territoire national.
LE QUOTIDIEN