Titi a tenu en haleine le public de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis lors de la première soirée organisée par les initiateurs de la foire de l’étudiant. La cantatrice, à la voix suave et mélodieuse, a revisité son riche répertoire. Ndèye Fatou Tine qui s’est pointée à 2 heures 32 minutes, n’a pas dérogé à la règle dans ce concert où aucun round d’observation n’a été noté. C’est mbalakh pur et dur comme à son habitude, qu’elle a présenté au public. Dans le morceau « Bamba», « Lalal», «Titiyé», « Dérangé », « Musique », « Gnégno » et « Lambji dji », Titi a chauffé le public de Sanar.
Je n’ai aucun problème avec Viviane
Titi se dit satisfaite de sa prestation et du choix porté par les organisateurs sur elle et son groupe. « Je me réjouis de cette prestation qui m’a permis de rencontrer mes fan’s club qui sont au niveau de l’Ugb, de Sanar, de Ngallèle, de Boudiouck, de Bango et surtout de la ville de Saint-Louis», a déclaré, radieuse, la chanteuse. Interpellée sur ses relations avec Viviane Chidid Ndour leader du Djolof Band, Titi est formelle pour mettre fin aux supputations. « Je dois dire que j’entretiens d’excellents rapports avec tous les musiciens du Sénégal. Il ne faut pas oublier que nous avons le même but qui consiste à développer la musique de notre pays. Les hommes sont mes frères et les femmes mes sœurs. Pour ce qui est spécifiquement de Viviane, il n’y a aucun nuage entre nous. Nous avons de bons rapports. Je trouve normal que les populations débattent sur nos rapports » a-t-elle rappelé. Selon elle, personne n’aurait cru que la Reine du Djolof band allait être tamponnée au bout de 5 à 8 années. « Les gens n’avaient jamais pensé qu’une fille allait venir partager la scène musicale avec Viviane ou la défier. Quand deux individus ont la même étoile, personne n’y peut rien. C’est comme dans la lutte avec Balla Gaye et Modou Lô » a encore soutenu l’auteur de « Gnéggno Ballamagnesé » précisant « Viviane fait son travail dans son coin, je fais le mien. Nous n’avons aucune brouille comme le pensent certaines personnes ». Toutefois, son souhait, c’est de n’avoir aucun problème avec un artiste. « Je souhaite que chacun puisse réussir dans son domaine. Encore une fois, je ne souhaite avoir aucun problème avec Viviane» dira-t-elle.
A cause des revendications, plusieurs institutions sont endommagées
Dans un autre registre, Titi a ruminé son courroux suite aux différentes grèves notées au Sénégal. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces grèves. Certains enseignants ne dispensent plus normalement les cours à cause des revendications. Ils n’hésitent pas à vider les salles de classes, ce qui cause un préjudice aux élèves. C’est ce qui amène certains parents à pousser leurs enfants à la sortie à bas âge alors que les élèves ont besoin d’étudier. Plusieurs institutions sont endommagées du fait des grèves », a souligné Ndèye Fatou Tine appelant les contestataires à la raison. Parlant des étudiants, elle souligne que ces derniers représentent beaucoup pour elle. « J’aime les étudiants et les élèves. Quand je suis avec eux, damaye déme ba diékh pour leur faire plaisir. «Da nouye défar bamou bakh rék comme taye », a laissé entendre l’auteur de « Douma Bayi ». Sur la féminisation du Vih/ Sida, elle plaide pour une fidélité déplorant par la même occasion la violence. «Les populations doivent être fidèles et se rapprocher davantage de Dieu. Mais aujourd’hui, le Sénégal a besoin de la paix et non la violence» a dit l’auteur de « Titiyé ». S’agissant de la musique, elle indique que la piraterie constitue un lourd fardeau qu’il faut régler pour l’intérêt des artistes. A signaler que la première partie a été assurée par les groupes locaux qui ont étalé leurs talents.
Gallaye Sène
Je n’ai aucun problème avec Viviane
Titi se dit satisfaite de sa prestation et du choix porté par les organisateurs sur elle et son groupe. « Je me réjouis de cette prestation qui m’a permis de rencontrer mes fan’s club qui sont au niveau de l’Ugb, de Sanar, de Ngallèle, de Boudiouck, de Bango et surtout de la ville de Saint-Louis», a déclaré, radieuse, la chanteuse. Interpellée sur ses relations avec Viviane Chidid Ndour leader du Djolof Band, Titi est formelle pour mettre fin aux supputations. « Je dois dire que j’entretiens d’excellents rapports avec tous les musiciens du Sénégal. Il ne faut pas oublier que nous avons le même but qui consiste à développer la musique de notre pays. Les hommes sont mes frères et les femmes mes sœurs. Pour ce qui est spécifiquement de Viviane, il n’y a aucun nuage entre nous. Nous avons de bons rapports. Je trouve normal que les populations débattent sur nos rapports » a-t-elle rappelé. Selon elle, personne n’aurait cru que la Reine du Djolof band allait être tamponnée au bout de 5 à 8 années. « Les gens n’avaient jamais pensé qu’une fille allait venir partager la scène musicale avec Viviane ou la défier. Quand deux individus ont la même étoile, personne n’y peut rien. C’est comme dans la lutte avec Balla Gaye et Modou Lô » a encore soutenu l’auteur de « Gnéggno Ballamagnesé » précisant « Viviane fait son travail dans son coin, je fais le mien. Nous n’avons aucune brouille comme le pensent certaines personnes ». Toutefois, son souhait, c’est de n’avoir aucun problème avec un artiste. « Je souhaite que chacun puisse réussir dans son domaine. Encore une fois, je ne souhaite avoir aucun problème avec Viviane» dira-t-elle.
A cause des revendications, plusieurs institutions sont endommagées
Dans un autre registre, Titi a ruminé son courroux suite aux différentes grèves notées au Sénégal. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces grèves. Certains enseignants ne dispensent plus normalement les cours à cause des revendications. Ils n’hésitent pas à vider les salles de classes, ce qui cause un préjudice aux élèves. C’est ce qui amène certains parents à pousser leurs enfants à la sortie à bas âge alors que les élèves ont besoin d’étudier. Plusieurs institutions sont endommagées du fait des grèves », a souligné Ndèye Fatou Tine appelant les contestataires à la raison. Parlant des étudiants, elle souligne que ces derniers représentent beaucoup pour elle. « J’aime les étudiants et les élèves. Quand je suis avec eux, damaye déme ba diékh pour leur faire plaisir. «Da nouye défar bamou bakh rék comme taye », a laissé entendre l’auteur de « Douma Bayi ». Sur la féminisation du Vih/ Sida, elle plaide pour une fidélité déplorant par la même occasion la violence. «Les populations doivent être fidèles et se rapprocher davantage de Dieu. Mais aujourd’hui, le Sénégal a besoin de la paix et non la violence» a dit l’auteur de « Titiyé ». S’agissant de la musique, elle indique que la piraterie constitue un lourd fardeau qu’il faut régler pour l’intérêt des artistes. A signaler que la première partie a été assurée par les groupes locaux qui ont étalé leurs talents.
Gallaye Sène