Les résultats tant attendus du rapport d’enquête de la mission de la Direction de la Protection et de la Surveillance des pêches viennent de tomber. Dépêchés à Saint-Louis par la tutelle pour faire des prélèvements à la suite de la découverte d’un banc de poissons morts sur les plages de la commune de Ndiebène-Gandiol, les enquêteurs pointent l’ouverture du barrage anti-sel de Diama.
Selon leurs études reprises par nos confrères d’Emedia, cela en serait la principale cause. «Cet évènement (l’ouverture du barrage anti-sel de Diama) a entrainé une variation du pH de l’eau, l’a rendant basique», précise-t-elle dans un communiqué. Le pH (potentiel hydrogène) mesure l’acidité ou la basicité de l’eau. Il s’exprime selon une échelle logarithmique de 0 à 14 unités.
Ainsi, une eau «neutre» possède un pH de 7 unités. Un taux de pH inférieur à 7 indique que l’eau est acide, alors qu’un pH supérieur à cette valeur indique qu’il s’agit d’une eau alcaline. Alors que la baisse d’une unité de pH indique que l’acidité est multipliée par un facteur 10.
Par conséquent, selon les études scientifiques, une eau de pH 5 est 100 fois plus acide qu’une eau de pH 7.
D’après le rapport de la mission dirigée par le capitaine Gomis, Conservateur du Parc national de la langue de Barbarie, les poissons échoués sur la plage de Saint-Louis sont essentiellement constitués de mulets (mugil cephalus). «Les espèces aquatiques ont toutes des besoins spécifiques et variés en termes de qualité physico-chimique de l’eau», renseigne le capitaine Gomis au terme de cette enquête.
En définitive, celle-ci conclut qu’un «phénomène naturel» serait à l’origine de la mort de cette gigantesque colonie de poissons juvéniles.
La thèse de la pollution maritime par des produits toxiques, qui avait été avancée dans les réseaux sociaux, a ainsi été balayée, puisque la dissection de quelques sujets a permis aux techniciens de déceler la présence de boue dans les bronchites des poissons.
Ce qui confirme les propos du gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, qui s’était prononcé sur la question dimanche dernier sur la Rts.
Selon leurs études reprises par nos confrères d’Emedia, cela en serait la principale cause. «Cet évènement (l’ouverture du barrage anti-sel de Diama) a entrainé une variation du pH de l’eau, l’a rendant basique», précise-t-elle dans un communiqué. Le pH (potentiel hydrogène) mesure l’acidité ou la basicité de l’eau. Il s’exprime selon une échelle logarithmique de 0 à 14 unités.
Ainsi, une eau «neutre» possède un pH de 7 unités. Un taux de pH inférieur à 7 indique que l’eau est acide, alors qu’un pH supérieur à cette valeur indique qu’il s’agit d’une eau alcaline. Alors que la baisse d’une unité de pH indique que l’acidité est multipliée par un facteur 10.
Par conséquent, selon les études scientifiques, une eau de pH 5 est 100 fois plus acide qu’une eau de pH 7.
D’après le rapport de la mission dirigée par le capitaine Gomis, Conservateur du Parc national de la langue de Barbarie, les poissons échoués sur la plage de Saint-Louis sont essentiellement constitués de mulets (mugil cephalus). «Les espèces aquatiques ont toutes des besoins spécifiques et variés en termes de qualité physico-chimique de l’eau», renseigne le capitaine Gomis au terme de cette enquête.
En définitive, celle-ci conclut qu’un «phénomène naturel» serait à l’origine de la mort de cette gigantesque colonie de poissons juvéniles.
La thèse de la pollution maritime par des produits toxiques, qui avait été avancée dans les réseaux sociaux, a ainsi été balayée, puisque la dissection de quelques sujets a permis aux techniciens de déceler la présence de boue dans les bronchites des poissons.
Ce qui confirme les propos du gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Samb, qui s’était prononcé sur la question dimanche dernier sur la Rts.