Le Matin : M. Fall, nous sommes à presque deux semaines du démarrage de la 19ème édition du Festival, où en êtes-vous avec les préparatifs ?
Assane Fall : Les choses se passent très bien. Nous sommes sur la dernière ligne droite car il nous reste moins de vingt jours. Nous continuons les démarches pour assurer carrément cette édition qui, à mon avis est partie pour une réussite. Nous sommes actuellement à 80% du budget. Mieux, nous avons des promesses fermes des autorités pour le prêt du podium du Fesman.
Ce qui va régler une bonne partie de nos préoccupations. En outre, les sponsors nous suivent aussi très bien. Ce qu'il y a lieu de faire, ce que les gens nous soutiennent davantage. Cet évènement appartient à toute la ville de Saint-Louis. Chacun doit jouer pleinement sa partition pour la réussite de la manifestation. Le retour à la place Faidherbe constitue un grand défi pour l'Association Saint-Louis Jazz ainsi que
la ville de Saint-Louis. Nous avons encore l'appui des collectivités locales notamment la mairie et le Conseil régional. Nous remercions Serigne Modou Bousso Lèye de son soutien qu'il nous a apporté durant sa mission au ministère de la culture et nous nous réjouissons de la nomination de Mme Awa Ndiaye à la tête de ce département.
Qu'est ce qui a motivé le retour du festival à la Place Faidherbe ?
Nous avions trouvé une situation lorsque nous prenions les rênes de l'association. Nous avions décliné une feuille de route étalée sur plusieurs années. Nous devrions partir au Quai des Arts pour des raisons budgétaires. Aujourd'hui, nous avions pu constater que ce temple culturel était non seulement cher pour nous mais aussi éloigné pour les populations.
Ce retour constitue une façon pour nous d'impliquer au mieux les populations saint-louisiennes à ce festival. Quand on amène ce grand rendez-vous culturel qu'est le festival de Jazz, nous espérons que toute la ville va vivre l'évènement. Le festival revient à la place Faidherbe pour permettre aux populations de vivre l'évènement qui n'est pas seulement que de la musique.
Il y a d'autres activités connexes qui tournent tout autour et qui génèrent beaucoup de ressources pour l'économie de la ville. Je profite de cette opportunité qui m'est offerte pour demander aux hôteliers de venir soutenir le festival. Ils sont les plus grands gagnants. Du transporteur aérien jusqu'au vendeur de cacahuètes, tout le monde en gagne pendant ces quatre jours.
Cette année, nous avons noté le retrait de la chambre des métiers pour la foire artisanale, qui va l'organiser ?
La chambre des métiers constitue un problème qui se règle en une chose. Nous ne pouvons pas accepter que ses animateurs veulent nous imposer c'est-à-dire mener des choses sans notre autorisation encore moins notre consentement. C'est anormal et ces actes constituent un manque de respect. La foire appartient à l'association Saint-Louis Jazz.
A un moment donné, nous avions eu des rapports pas du tout faciles avec la chambre des métiers. Je pense que c'est un problème d'ordre qu'il faut impérativement régler. Nous organisons notre foire et ils ont essayé de tenir la leur mais malheureusement, ils n'ont pas les moyens nécessaires pour faire face. Nonobstant, nous sommes disposés à travailler encore avec eux. Il y va de l'intérêt de Saint-Louis.
On les invite à revenir à de meilleurs sentiments. On les attendait cette année mais on ne sait pas pourquoi ils ne sont pas venus pour la foire artisanale. Nous avons décidé d'organiser une bonne foire artisanale avec l'Association des Guides Professionnels de Saint-Louis.
Il ne faut pas oublier que l'association Saint-Louis Jazz a un carnet d'adresses très fourni avec des artisans de la sous-région notamment du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, qui ont déjà fait leur réservation. Il y aura comme chaque année les artisans et commerçants de Saint-Louis.
Réalisé par Mamadou SY (Correspondant à Saint-Louis)
Assane Fall : Les choses se passent très bien. Nous sommes sur la dernière ligne droite car il nous reste moins de vingt jours. Nous continuons les démarches pour assurer carrément cette édition qui, à mon avis est partie pour une réussite. Nous sommes actuellement à 80% du budget. Mieux, nous avons des promesses fermes des autorités pour le prêt du podium du Fesman.
Ce qui va régler une bonne partie de nos préoccupations. En outre, les sponsors nous suivent aussi très bien. Ce qu'il y a lieu de faire, ce que les gens nous soutiennent davantage. Cet évènement appartient à toute la ville de Saint-Louis. Chacun doit jouer pleinement sa partition pour la réussite de la manifestation. Le retour à la place Faidherbe constitue un grand défi pour l'Association Saint-Louis Jazz ainsi que
la ville de Saint-Louis. Nous avons encore l'appui des collectivités locales notamment la mairie et le Conseil régional. Nous remercions Serigne Modou Bousso Lèye de son soutien qu'il nous a apporté durant sa mission au ministère de la culture et nous nous réjouissons de la nomination de Mme Awa Ndiaye à la tête de ce département.
Qu'est ce qui a motivé le retour du festival à la Place Faidherbe ?
Nous avions trouvé une situation lorsque nous prenions les rênes de l'association. Nous avions décliné une feuille de route étalée sur plusieurs années. Nous devrions partir au Quai des Arts pour des raisons budgétaires. Aujourd'hui, nous avions pu constater que ce temple culturel était non seulement cher pour nous mais aussi éloigné pour les populations.
Ce retour constitue une façon pour nous d'impliquer au mieux les populations saint-louisiennes à ce festival. Quand on amène ce grand rendez-vous culturel qu'est le festival de Jazz, nous espérons que toute la ville va vivre l'évènement. Le festival revient à la place Faidherbe pour permettre aux populations de vivre l'évènement qui n'est pas seulement que de la musique.
Il y a d'autres activités connexes qui tournent tout autour et qui génèrent beaucoup de ressources pour l'économie de la ville. Je profite de cette opportunité qui m'est offerte pour demander aux hôteliers de venir soutenir le festival. Ils sont les plus grands gagnants. Du transporteur aérien jusqu'au vendeur de cacahuètes, tout le monde en gagne pendant ces quatre jours.
Cette année, nous avons noté le retrait de la chambre des métiers pour la foire artisanale, qui va l'organiser ?
La chambre des métiers constitue un problème qui se règle en une chose. Nous ne pouvons pas accepter que ses animateurs veulent nous imposer c'est-à-dire mener des choses sans notre autorisation encore moins notre consentement. C'est anormal et ces actes constituent un manque de respect. La foire appartient à l'association Saint-Louis Jazz.
A un moment donné, nous avions eu des rapports pas du tout faciles avec la chambre des métiers. Je pense que c'est un problème d'ordre qu'il faut impérativement régler. Nous organisons notre foire et ils ont essayé de tenir la leur mais malheureusement, ils n'ont pas les moyens nécessaires pour faire face. Nonobstant, nous sommes disposés à travailler encore avec eux. Il y va de l'intérêt de Saint-Louis.
On les invite à revenir à de meilleurs sentiments. On les attendait cette année mais on ne sait pas pourquoi ils ne sont pas venus pour la foire artisanale. Nous avons décidé d'organiser une bonne foire artisanale avec l'Association des Guides Professionnels de Saint-Louis.
Il ne faut pas oublier que l'association Saint-Louis Jazz a un carnet d'adresses très fourni avec des artisans de la sous-région notamment du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée, qui ont déjà fait leur réservation. Il y aura comme chaque année les artisans et commerçants de Saint-Louis.
Réalisé par Mamadou SY (Correspondant à Saint-Louis)