Des spécialistes en environnement et des responsables de services travaillant dans ce domaine ont planché mardi à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (nord) sur l’avenir de la Langue de Barbarie, victime de l’érosion côtière. Des recommandations allant dans le sens de
préserver le sable marin extrait de ce site par les
populations pour l’habitat ont été faites à l’issue de
cette journée organisée à l’Agence pour le
développement municipal (ADM). Les participants de l’atelier recommandent, pour
mettre fin à l’érosion côtière de la Langue de
Barbarie, de mettre en place une brigade de
surveillance comprenant les services de
l’environnement et de la gendarmerie. Ils envisagent de dérouler une campagne de
sensibilisation des populations sur les dangers de
l’extraction du sable de ce site, une bande de terre
située entre le fleuve et la mer. Certains participants de la réunion ont dit que des
solutions provisoires doivent être trouvées, comme
le relogement des quartiers menacés, avant le
recours à des méthodes de protection très
coûteuses. Parmi ces méthodes coûteuses, figure la
construction d’un mur de protection. Il a été aussi proposé d’ériger une bande de filaos
le long de la façade maritime de la Langue de
Barbarie. Le village de Doun Baba Diéye, situé sur ce site,
subit les vagues, qui poussent les villageois à
envisager le déménagement vers leurs voisins de
Mbambara. Cet atelier a été l’occasion pour les participants de
se prononcer sur les conclusions d’une étude
commanditée par ONU-Habitat sur ‘’la
problématique environnementale’’ et le
changement climatique dans la ville de Saint-Louis.
préserver le sable marin extrait de ce site par les
populations pour l’habitat ont été faites à l’issue de
cette journée organisée à l’Agence pour le
développement municipal (ADM). Les participants de l’atelier recommandent, pour
mettre fin à l’érosion côtière de la Langue de
Barbarie, de mettre en place une brigade de
surveillance comprenant les services de
l’environnement et de la gendarmerie. Ils envisagent de dérouler une campagne de
sensibilisation des populations sur les dangers de
l’extraction du sable de ce site, une bande de terre
située entre le fleuve et la mer. Certains participants de la réunion ont dit que des
solutions provisoires doivent être trouvées, comme
le relogement des quartiers menacés, avant le
recours à des méthodes de protection très
coûteuses. Parmi ces méthodes coûteuses, figure la
construction d’un mur de protection. Il a été aussi proposé d’ériger une bande de filaos
le long de la façade maritime de la Langue de
Barbarie. Le village de Doun Baba Diéye, situé sur ce site,
subit les vagues, qui poussent les villageois à
envisager le déménagement vers leurs voisins de
Mbambara. Cet atelier a été l’occasion pour les participants de
se prononcer sur les conclusions d’une étude
commanditée par ONU-Habitat sur ‘’la
problématique environnementale’’ et le
changement climatique dans la ville de Saint-Louis.