Le chef de l’Etat au Soudan du Sud, Salva Kiir et son rival Riek Machar viennent de terminer une “retraite spirituelle” au Vatican. A l’issue de ce temps de prière et de ressourcement, le pape François s’est agenouillé pour embrasser les pieds des deux rivaux dans la guerre civile au Soudan du Sud, ainsi que des trois vice-présidents du président Kiir.
Si lors du Jeudi Saint le pape organise généralement un rituel de lavage des pieds avec les prisonniers comme le recommande la bible à l‘égard des personnes marginalisées, une telle déférence n’avait jamais été présentée à un homme politique. Mais pour le chef de l‘Église catholique romaine, le sacrifice en vaut la chandelle pour en arriver à la paix au Soudan du Sud.
“J’exprime le plus profond espoir que les hostilités cesseront enfin, que l’armistice sera respecté, que les divisions politiques et ethniques seront surmontées et qu’il y aura une paix durable pour le bien commun de tous les citoyens qui rêvent de commencer à construire la nation”, a déclaré le souverain pontife dans son discours de clôture.
De leur côté, les dirigeants sud-soudanais n’ont donné aucune réponse à l’appel du pape, dernière personnalité à s’inviter dans la médiation sur le conflit sud-soudanais.
Le pays a sombré dès 2013, soit deux ans après son indépendance du Soudan, dans une tragique guerre qui a fait des milliers de morts et des millions de déplacés. Tous les accords entrepris jusque-là sous l’assistance de la communauté internationale se sont soldés par un échec. Le dernier signé en septembre 2018, à Khartoum, devrait entrer en application en mai prochain.
Mais d‘épais nuages pèsent sur son application en raison notamment des échéances manquées et de la poursuite des combats qui ont retardé la mise en œuvre de certains aspects de l’accord.
Si lors du Jeudi Saint le pape organise généralement un rituel de lavage des pieds avec les prisonniers comme le recommande la bible à l‘égard des personnes marginalisées, une telle déférence n’avait jamais été présentée à un homme politique. Mais pour le chef de l‘Église catholique romaine, le sacrifice en vaut la chandelle pour en arriver à la paix au Soudan du Sud.
“J’exprime le plus profond espoir que les hostilités cesseront enfin, que l’armistice sera respecté, que les divisions politiques et ethniques seront surmontées et qu’il y aura une paix durable pour le bien commun de tous les citoyens qui rêvent de commencer à construire la nation”, a déclaré le souverain pontife dans son discours de clôture.
De leur côté, les dirigeants sud-soudanais n’ont donné aucune réponse à l’appel du pape, dernière personnalité à s’inviter dans la médiation sur le conflit sud-soudanais.
Le pays a sombré dès 2013, soit deux ans après son indépendance du Soudan, dans une tragique guerre qui a fait des milliers de morts et des millions de déplacés. Tous les accords entrepris jusque-là sous l’assistance de la communauté internationale se sont soldés par un échec. Le dernier signé en septembre 2018, à Khartoum, devrait entrer en application en mai prochain.
Mais d‘épais nuages pèsent sur son application en raison notamment des échéances manquées et de la poursuite des combats qui ont retardé la mise en œuvre de certains aspects de l’accord.