Alors que des manifestations ont eu lieu, vendredi 14 janvier, au Mali, pour protester contre les sanctions de la Cédéao, la communauté malienne, établie au Sénégal, s’est également mobilisée à Dakar, autour des opérateurs économiques qui dénoncent les restrictions sur les échanges commerciaux entre les deux voisins.
Au port de Dakar, dans la cour des Entrepôts maliens du Sénégal (EMASE), des camions sont à l’arrêt. Mohamed Koné est chef d’antenne du conseil malien des transporteurs routiers:
« D’habitude, il y a des embouteillages partout mais depuis les sanctions, vous voyez que tous ces flux impactent l’économie du Sénégal et du Mali ».
« On ne travaille pas »
Mr Sidibé, lui, représente des entreprises, de transit, au Sénégal: « Depuis dimanche soir, on ne travaille pas. Le Sénégal dessert le Mali à 70% de marchandises du port de Dakar. Le fer et autres, on a carrément arrêté de les livrer. On avait aussi des camions qui étaient à l’usine pour le chargement, eh bien on a dû les décharger pour les faire sortir ».
Les hydrocarbures ou encore les produits alimentaires et pharmaceutiques sont exemptés mais pour les autres, se pose le problème du stockage, comme l’explique Mamadou Traoré, transitaire malien: « Il y a des herbicides, des panneaux solaires… Pratiquement tous ces produits-là sont condamnés à séjourner dans le port de Dakar. Ça va être la congestion totale ».
Impossible de chiffrer les pertes
Selon Fousseynou Soumano, directeur des Entrepôts maliens du Sénégal, il est impossible, à ce stade, de chiffrer précisément les pertes: « Ce sont des centaines de milliards car aujourd’hui, en ce qui concerne les flux entre le Mali et le Sénégal, ce ne sont pas moins de 1 000 camions par jour, dans les deux sens. Donc, vraiment, c’est une situation regrettable ».
Dans l’immédiat, ces opérateurs tentent de réorienter le fret via la Mauritanie et la Guinée.
RFI
Au port de Dakar, dans la cour des Entrepôts maliens du Sénégal (EMASE), des camions sont à l’arrêt. Mohamed Koné est chef d’antenne du conseil malien des transporteurs routiers:
« D’habitude, il y a des embouteillages partout mais depuis les sanctions, vous voyez que tous ces flux impactent l’économie du Sénégal et du Mali ».
« On ne travaille pas »
Mr Sidibé, lui, représente des entreprises, de transit, au Sénégal: « Depuis dimanche soir, on ne travaille pas. Le Sénégal dessert le Mali à 70% de marchandises du port de Dakar. Le fer et autres, on a carrément arrêté de les livrer. On avait aussi des camions qui étaient à l’usine pour le chargement, eh bien on a dû les décharger pour les faire sortir ».
Les hydrocarbures ou encore les produits alimentaires et pharmaceutiques sont exemptés mais pour les autres, se pose le problème du stockage, comme l’explique Mamadou Traoré, transitaire malien: « Il y a des herbicides, des panneaux solaires… Pratiquement tous ces produits-là sont condamnés à séjourner dans le port de Dakar. Ça va être la congestion totale ».
Impossible de chiffrer les pertes
Selon Fousseynou Soumano, directeur des Entrepôts maliens du Sénégal, il est impossible, à ce stade, de chiffrer précisément les pertes: « Ce sont des centaines de milliards car aujourd’hui, en ce qui concerne les flux entre le Mali et le Sénégal, ce ne sont pas moins de 1 000 camions par jour, dans les deux sens. Donc, vraiment, c’est une situation regrettable ».
Dans l’immédiat, ces opérateurs tentent de réorienter le fret via la Mauritanie et la Guinée.
RFI