Quant Moustapha Dieng parle de son secteur, il est plus que jamais amer et sans retenue. Tant les moments sont difficiles dans la pêche. Et dans un entretien accordé à PressAfrik en début de semaine, monsieur Dieng s'alarme déjà sur les mésaventures de son secteur sous le magistère de Macky Sall. “La pêche a vécu ses pires moments sous le magistère de Macky Sall, avec l’avènement des bateaux de l’Union européenne mais aussi de sociétés mixtes avec chinois, les espagnols etc”, disait-il.
Pour le secrétaire général national du syndicat des pêcheurs, beaucoup de facteurs concourent à miner la pêche au Sénégal. Mais le facteur le plus préoccupant, selon lui, reste l’octroi des licences de pêche aux navires de l'Union européenne. Ainsi, soutient le défenseur des intérêts des pêcheurs, les bateaux de pêche de l’UE sont subventionnés à hauteur de 60% par leurs Etats et “ce sont eux qui viennent ici nous concurrencer de manière déloyale, foulant aux pieds toutes les normes”.
Les licences de pêche octroyées à tout azimut aux bateaux de l'Union européenne ont tapé dans l'œil des nouvelles autorités. Puisque le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye a fait la promesse de revenir sur tous ces accords. C’était lors de sa première adresse aux Sénégalais, le 25 mars dernier au lendemain de son élection. A ce propos, confie Moustapha Dieng tout espoir est permis.
Pour autant, d’autres acteurs de la pêche indexent “le monstre” auquel il faudra s’attaquer. Il s’agit pour eux, de cette nébuleuse qui entoure les bateaux de pêche chinois.
D’après Alassane Guèye, de l’union nationale de la pêche artisanale au Sénégal (Unapas) Ngor, le problème ne réside pas seulement au niveau des bateaux de pêche de l’union européenne. “Le problème ne se limite pas seulement aux licences attribuées aux bateaux de l’UE. Nous avons aussi des sénégalais qui une fois qu’ils disposent d’un permis ou d’une licence, la sous-louent à des bateaux de pêche chinois. Ces derniers en toute impunité foulent toutes les règles et normes de pêche établies sans que personne ne parle. Nombreux bateaux de pêche que vous voyez ici battant pavillon sénégalais appartiennent à des chinois. C’est ça le problème et il faut oser le dire”.
Fidèle à sa mission pour laquelle elle est mise en place, l’Unapas entre autres attributs oeuvre pour la préservation des ressources halieutiques du Sénégal et de la préservation de l’océan. “Notre priorité est de mettre fin aux méthodes de pêche destructrices, de protéger le milieu marin et de favoriser la pêche artisanale utilisant des méthodes douces pour l'environnement et génératrices d'emplois”, lit-on sur le site de l’Unapas.
Le secteur très stratégique de la pêche est tributaire de beaucoup de maux qui empêchent le déploiement de l’économie maritime Sénégalaise. Et pour l’apport tant significatif du secteur de la pêche dans l’économie du pays, Pressafrik prévoit de revenir de long en large sur les problèmes qui gangrènent la pêche au Sénégal.
Pour le secrétaire général national du syndicat des pêcheurs, beaucoup de facteurs concourent à miner la pêche au Sénégal. Mais le facteur le plus préoccupant, selon lui, reste l’octroi des licences de pêche aux navires de l'Union européenne. Ainsi, soutient le défenseur des intérêts des pêcheurs, les bateaux de pêche de l’UE sont subventionnés à hauteur de 60% par leurs Etats et “ce sont eux qui viennent ici nous concurrencer de manière déloyale, foulant aux pieds toutes les normes”.
Les licences de pêche octroyées à tout azimut aux bateaux de l'Union européenne ont tapé dans l'œil des nouvelles autorités. Puisque le nouveau Président Bassirou Diomaye Faye a fait la promesse de revenir sur tous ces accords. C’était lors de sa première adresse aux Sénégalais, le 25 mars dernier au lendemain de son élection. A ce propos, confie Moustapha Dieng tout espoir est permis.
Pour autant, d’autres acteurs de la pêche indexent “le monstre” auquel il faudra s’attaquer. Il s’agit pour eux, de cette nébuleuse qui entoure les bateaux de pêche chinois.
D’après Alassane Guèye, de l’union nationale de la pêche artisanale au Sénégal (Unapas) Ngor, le problème ne réside pas seulement au niveau des bateaux de pêche de l’union européenne. “Le problème ne se limite pas seulement aux licences attribuées aux bateaux de l’UE. Nous avons aussi des sénégalais qui une fois qu’ils disposent d’un permis ou d’une licence, la sous-louent à des bateaux de pêche chinois. Ces derniers en toute impunité foulent toutes les règles et normes de pêche établies sans que personne ne parle. Nombreux bateaux de pêche que vous voyez ici battant pavillon sénégalais appartiennent à des chinois. C’est ça le problème et il faut oser le dire”.
Fidèle à sa mission pour laquelle elle est mise en place, l’Unapas entre autres attributs oeuvre pour la préservation des ressources halieutiques du Sénégal et de la préservation de l’océan. “Notre priorité est de mettre fin aux méthodes de pêche destructrices, de protéger le milieu marin et de favoriser la pêche artisanale utilisant des méthodes douces pour l'environnement et génératrices d'emplois”, lit-on sur le site de l’Unapas.
Le secteur très stratégique de la pêche est tributaire de beaucoup de maux qui empêchent le déploiement de l’économie maritime Sénégalaise. Et pour l’apport tant significatif du secteur de la pêche dans l’économie du pays, Pressafrik prévoit de revenir de long en large sur les problèmes qui gangrènent la pêche au Sénégal.