Lô Guèye animait, mardi au CICES dans le cadre de la 20éme FIDAK, une conférence sur "La tarification dans les transports enjeux et défis dans l’espace CEDEAO".
Il a souligné la nécessité d’une "concertation permanente" autour d’un projet intégré de libre circulation des biens, des services, des personnes et de l’information au sein de l’espace régional.
"C’est sans doute l’une des clés du devenir de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. A ce moment là, si l’espace réussit son intégration, la tarification devient un instrument de portée fondamental", a t-il dit.
L’intensité des échanges est étroitement liée aux besoins en infrastructures de transports liés également à la densité des populations, selon Lô Guèye rappelant qu’entre 1960 et 2005, l’espace a connu un triplement de sa population.
"Le premier résultat de ce relèvement démographique est le développement des nouvelles villes, la population urbaine multipliée par 5 avec un réseau de villes principales et secondaires", a-t-il expliqué.
L’Afrique au Sud du Sahara est "certes marginalisée" par une économie mondiale qui ne lui concède que 1% du commerce international contre 4% dans les années 1960 et 13% des investissements étrangers directs est aussi "l’une des régions du monde les plus dépendantes du marché mondial", a t-il dit.
Pour ne pas rater la compétitivité, a souligné le conférencier, "il faut s’ouvrir à l’économie mondiale qui est un puissant moteur de construction d’infrastructures".
A cet effet, la Chine devrait ainsi se positionner comme un "partenaire d’envergure pour l’espace sous-régionale" dans le domaine des infrastructures et de l’exportation des ressources minières, selon lui.
Pour Lô Guèye, il faut réformer les réseaux portuaires, ferroviaires et routiers qui doivent "participer à l’intégration et à la réussite d’une bonne intégration".
APS
Il a souligné la nécessité d’une "concertation permanente" autour d’un projet intégré de libre circulation des biens, des services, des personnes et de l’information au sein de l’espace régional.
"C’est sans doute l’une des clés du devenir de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. A ce moment là, si l’espace réussit son intégration, la tarification devient un instrument de portée fondamental", a t-il dit.
L’intensité des échanges est étroitement liée aux besoins en infrastructures de transports liés également à la densité des populations, selon Lô Guèye rappelant qu’entre 1960 et 2005, l’espace a connu un triplement de sa population.
"Le premier résultat de ce relèvement démographique est le développement des nouvelles villes, la population urbaine multipliée par 5 avec un réseau de villes principales et secondaires", a-t-il expliqué.
L’Afrique au Sud du Sahara est "certes marginalisée" par une économie mondiale qui ne lui concède que 1% du commerce international contre 4% dans les années 1960 et 13% des investissements étrangers directs est aussi "l’une des régions du monde les plus dépendantes du marché mondial", a t-il dit.
Pour ne pas rater la compétitivité, a souligné le conférencier, "il faut s’ouvrir à l’économie mondiale qui est un puissant moteur de construction d’infrastructures".
A cet effet, la Chine devrait ainsi se positionner comme un "partenaire d’envergure pour l’espace sous-régionale" dans le domaine des infrastructures et de l’exportation des ressources minières, selon lui.
Pour Lô Guèye, il faut réformer les réseaux portuaires, ferroviaires et routiers qui doivent "participer à l’intégration et à la réussite d’une bonne intégration".
APS