La thèse a été soutenue par Mme Ndiémé Sow qui a obtenu le grade de docteur avec la mention « Très honotable » décerné par un jury de l’Université Gaston Berger de Saint Louis (nord du Sénégal).
Selon Mme Sow, qui pour les besoins de sa thèse a réalisé quelque 500 entretiens, « 76% d’entre eux (les chrétiens du Sénégal) parlent le français correctement ». D’après cette enseignante, le français l’emporte naturellement sur le wolof (une des langues locales du Sénégal) dans le milieu du christianisme où l’usage du français est préféré en « situation de culte ».
Ces conclusions rappellent que « c’est le christianisme, une religion d’importation, qui a amené l’usage des langues françaises et latines au Sénégal », a expliqué son directeur de recherches, le professeur Mawéja Mbaya lors de la soutenance.
Le travail présenté par Mme Sow au terme de quatre années de recherches ardues, reste novateur dans la mesure où elle est la première chercheuse sénégalaise à aborder la question des chrétiens de son pays sous une approche linguistique, selon le jury.
Cette thèse a été menée grâce à des analyses sociolinguistiques ainsi que des enquêtes de terrain auprès de catholiques et évangélistes de l’Eglise Vie Nouvelle. Les 500 entretiens réalisés ont été conduits avec l’aide de sociologues, auprès de membres du clergé et des fidèles.
Au Sénégal les chrétiens représentent environ 5 % de la population à coté d’une majorité musulmane estimée à plus de 90 %. Entre les deux communautés règnent une parfaite harmonie qui fait du Sénégal un modèle en terme de cohabitation religieuse.
Ouestaf News
Selon Mme Sow, qui pour les besoins de sa thèse a réalisé quelque 500 entretiens, « 76% d’entre eux (les chrétiens du Sénégal) parlent le français correctement ». D’après cette enseignante, le français l’emporte naturellement sur le wolof (une des langues locales du Sénégal) dans le milieu du christianisme où l’usage du français est préféré en « situation de culte ».
Ces conclusions rappellent que « c’est le christianisme, une religion d’importation, qui a amené l’usage des langues françaises et latines au Sénégal », a expliqué son directeur de recherches, le professeur Mawéja Mbaya lors de la soutenance.
Le travail présenté par Mme Sow au terme de quatre années de recherches ardues, reste novateur dans la mesure où elle est la première chercheuse sénégalaise à aborder la question des chrétiens de son pays sous une approche linguistique, selon le jury.
Cette thèse a été menée grâce à des analyses sociolinguistiques ainsi que des enquêtes de terrain auprès de catholiques et évangélistes de l’Eglise Vie Nouvelle. Les 500 entretiens réalisés ont été conduits avec l’aide de sociologues, auprès de membres du clergé et des fidèles.
Au Sénégal les chrétiens représentent environ 5 % de la population à coté d’une majorité musulmane estimée à plus de 90 %. Entre les deux communautés règnent une parfaite harmonie qui fait du Sénégal un modèle en terme de cohabitation religieuse.
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