Comme l'a toujours affirmé son Directeur Général, Dr Pape Abdoulaye Seck, Africa Rice soutient fermement la conviction que l'Afrique peut et doit se nourrir si les ressources sont mieux exploitées à travers des investissements bien réfléchis et des ressources humaines mieux formées, a déclaré récemment à Ndiayes, village situé à 37 kms de Saint-Louis, Dr Vincent Bado.
Au cours de la cérémonie de clôture d'une session de formation de trois semaines sur la riziculture, organisée conjointement par la Banque Arabe pour le Développement Economique de l'Afrique (Badea) et Africa Rice, Dr Bado, chef de la station régionale du sahel de cette institution de recherches agricoles, a précisé que les besoins en riz de l'Afrique passeront de 10 millions de tonnes en 2011 à 60 millions de tonnes en 2035.
Cette vision d'Africa Rice, a-t-il poursuivi, est traduite dans son plan stratégique 2011/2020, qui donne une place importante au développement du secteur rizicole par la formation des acteurs. Une des actions volontaristes est la construction d'un centre de formation à Saint-Louis, plus précisément à Ngallèle, dont l'objectif premier est de former les différents acteurs sur l'utilisation des technologies performantes de la chaîne de valeur riz.
Ce centre, qui va s'ouvrir en 2013, a une capacité d'accueil de 52 stagiaires.
Le coordonnateur de ce programme de formation, Dr Kabirou Ndiaye, a rappelé que 50 participants (ingénieurs agronomes et techniciens supérieurs en agriculture) des pays africains anglophones et francophones bénéficiaires des opérations de la Badea, ont suivi des cours théoriques et pratiques qui leur ont permis d'améliorer et de renforcer leurs connaissances en riziculture. Ils sont appelés à démultiplier ces connaissances au sein des producteurs de riz.
Le représentant de la Badea, Mohammed El Aichouni, s'est réjoui de cette session de formation, qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et pour la sécurité alimentaire en Afrique.
Il a rappelé que l'homme a commencé à cultiver du riz il y a près de 10.000 ans lors de la révolution néolithique.
Les ménages ouest africains consacrent, à en croire M. Aichouni, entre la moitié et les deux tiers de leurs revenus à l'alimentation, dont plus de 20% pour se procurer du riz. avec un peu plus de 60 kg par personne et par an dans des pays comme le Sénégal, la Sierra Leone ou le Libéria, le riz est la première céréale consommée en Afrique de l'Ouest (26%) devant le mil (25%), le maïs (24%) et le sorgho (18%).
L'Afrique, a-t-il enfin souligné, qui couvre à peine 10% de ses besoins en riz, absorbe le tiers des importations mondiales. En 2008, le triplement du prix du riz sur le marché international, a obligé les familles à sacrifier les consommations d'oeufs, de légumes, d'huile, de viande et de poisson au profit du riz.
Mbagnick Kharachi Diagne
Au cours de la cérémonie de clôture d'une session de formation de trois semaines sur la riziculture, organisée conjointement par la Banque Arabe pour le Développement Economique de l'Afrique (Badea) et Africa Rice, Dr Bado, chef de la station régionale du sahel de cette institution de recherches agricoles, a précisé que les besoins en riz de l'Afrique passeront de 10 millions de tonnes en 2011 à 60 millions de tonnes en 2035.
Cette vision d'Africa Rice, a-t-il poursuivi, est traduite dans son plan stratégique 2011/2020, qui donne une place importante au développement du secteur rizicole par la formation des acteurs. Une des actions volontaristes est la construction d'un centre de formation à Saint-Louis, plus précisément à Ngallèle, dont l'objectif premier est de former les différents acteurs sur l'utilisation des technologies performantes de la chaîne de valeur riz.
Ce centre, qui va s'ouvrir en 2013, a une capacité d'accueil de 52 stagiaires.
Le coordonnateur de ce programme de formation, Dr Kabirou Ndiaye, a rappelé que 50 participants (ingénieurs agronomes et techniciens supérieurs en agriculture) des pays africains anglophones et francophones bénéficiaires des opérations de la Badea, ont suivi des cours théoriques et pratiques qui leur ont permis d'améliorer et de renforcer leurs connaissances en riziculture. Ils sont appelés à démultiplier ces connaissances au sein des producteurs de riz.
Le représentant de la Badea, Mohammed El Aichouni, s'est réjoui de cette session de formation, qui s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et pour la sécurité alimentaire en Afrique.
Il a rappelé que l'homme a commencé à cultiver du riz il y a près de 10.000 ans lors de la révolution néolithique.
Les ménages ouest africains consacrent, à en croire M. Aichouni, entre la moitié et les deux tiers de leurs revenus à l'alimentation, dont plus de 20% pour se procurer du riz. avec un peu plus de 60 kg par personne et par an dans des pays comme le Sénégal, la Sierra Leone ou le Libéria, le riz est la première céréale consommée en Afrique de l'Ouest (26%) devant le mil (25%), le maïs (24%) et le sorgho (18%).
L'Afrique, a-t-il enfin souligné, qui couvre à peine 10% de ses besoins en riz, absorbe le tiers des importations mondiales. En 2008, le triplement du prix du riz sur le marché international, a obligé les familles à sacrifier les consommations d'oeufs, de légumes, d'huile, de viande et de poisson au profit du riz.
Mbagnick Kharachi Diagne