Les travailleurs de la Société sénégalaise des eaux (Sde) annoncent une grève de trois jours à partir du 13 octobre prochain. Les syndicalistes dénoncent le mutisme de l’Etat et leur non-implication sur l’attribution à Suez du marché de la distribution d’eau au Sénégal.
« Un préavis de grève dure un mois. Depuis le 13 septembre, nous avions déposé un préavis de grève et le 13 octobre, nous travailleurs de la Sde, allons valablement entrer en grève sans avertir jusqu’à ce que l’Etat puisse dire que je vais vendre la Sde. Et, en vendant la Sde, au lieu des 5% que j’avais dans le capital, je vais prendre 25% », a dénoncé le coordonnateur des cadres du syndicat de la Sde,
En conférence de presse ce matin, les travailleurs refusent d’accepter sur l’autel des conflits entre la Sde et l’Etat, dans le cadre de cet appel d’offres et dans le cadre de l’attribution du contrat, que l’entreprise soit mise en état de cessation ou de faillite. Et qui nuirait à leur outil de travail, à leur actionnariat et qui nuirait au fonctionnement du service public de l’eau gérée et sur lequel, ils ont apporté le maximum durant ces 23 ans de service afin que la population ait de l’eau en quantité et en qualité.
Seulement, ces travailleurs contestataires espèrent que l’entreprise française, Suez, chargée de la distribution d’eau au Sénégal, les mettra dans de meilleures conditions.
LERAL
« Un préavis de grève dure un mois. Depuis le 13 septembre, nous avions déposé un préavis de grève et le 13 octobre, nous travailleurs de la Sde, allons valablement entrer en grève sans avertir jusqu’à ce que l’Etat puisse dire que je vais vendre la Sde. Et, en vendant la Sde, au lieu des 5% que j’avais dans le capital, je vais prendre 25% », a dénoncé le coordonnateur des cadres du syndicat de la Sde,
En conférence de presse ce matin, les travailleurs refusent d’accepter sur l’autel des conflits entre la Sde et l’Etat, dans le cadre de cet appel d’offres et dans le cadre de l’attribution du contrat, que l’entreprise soit mise en état de cessation ou de faillite. Et qui nuirait à leur outil de travail, à leur actionnariat et qui nuirait au fonctionnement du service public de l’eau gérée et sur lequel, ils ont apporté le maximum durant ces 23 ans de service afin que la population ait de l’eau en quantité et en qualité.
Seulement, ces travailleurs contestataires espèrent que l’entreprise française, Suez, chargée de la distribution d’eau au Sénégal, les mettra dans de meilleures conditions.
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