Les côtes sénégalaises sont exposées à plusieurs menaces dont la vulnérabilité, la surpopulation et la surexploitation du domaine maritime à travers diverses activités, a affirmé jeudi le recteur de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), Saliou Ndiaye, pour qui il s’agit là d’autant de défis à relever.
‘’Les risques de disparition de quartiers à Saint-Louis, mais aussi à Rufisque, Bargny, Gorée, entre autres, permet de mieux prendre en compte les préoccupations spécifiques du Sénégal face à ce contexte’’, a-t-il dit.
Il présidait, jeudi, le lancement du programme d’activités de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, organisé par l’Institut des sciences de l’environnement (ISE), sous l’égide de l’UCAD, et avec l’appui des partenaires techniques et financiers.
Saliou Ndiaye est ainsi revenu sur les dégâts causés par la houle qui a récemment frappé le trait de côte des villes de Rufisque, Bargny et la commune insulaire de Gorée.
‘’Les changements climatiques, de par leur impact sur les écosystèmes et les activités humaines, constituent une véritable menace à la fois au développement durable des pays côtiers et insulaires, et [sont] considérés comme l’un des défis majeurs que nous devons relever’’, a indiqué le recteur de l’UCAD.
Mais, le Sénégal n’est pas un cas unique sur le continent africain, a-t-il estimé, évoquant des conséquences directes sur la productivité agricole, la diminution des ressources en eau douce, mais également la salinisation des sols qui fait partie des programmes prioritaires du gouvernement.
‘’Les changements climatiques affectent sensiblement les zones côtières du fait essentiellement de l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion côtière qui en résulte’’, a-t-il ajouté.
Pour lui, le réchauffement global des océans et la fonte des neiges sont deux phénomènes extrêmement graves, dont le processus va engendrer des conséquences sur la vie et l’environnement.
A cela s’ajoute l’effet amplificateur de l’homme avec les aménagements sur les plages et les constructions de barrages.
A son avis, l’élévation du niveau de la mer constitue une réelle menace sur les côtes, lesquelles abritent des écosystèmes sensibles, comme les baies, les mangroves, les deltas et des infrastructures portuaires, ainsi que des usines, des quais et des hôtels, qui sont en relation avec de grandes concentrations humaines.
Le thème de cette journée, ‘’élevons la voix et pas le niveau de la mer’’, invite à une réflexion partagée sur le devenir des principales villes côtières du Sénégal mais aussi l’économie du pays, qui est sur la voie de l’émergence.
APS
‘’Les risques de disparition de quartiers à Saint-Louis, mais aussi à Rufisque, Bargny, Gorée, entre autres, permet de mieux prendre en compte les préoccupations spécifiques du Sénégal face à ce contexte’’, a-t-il dit.
Il présidait, jeudi, le lancement du programme d’activités de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, organisé par l’Institut des sciences de l’environnement (ISE), sous l’égide de l’UCAD, et avec l’appui des partenaires techniques et financiers.
Saliou Ndiaye est ainsi revenu sur les dégâts causés par la houle qui a récemment frappé le trait de côte des villes de Rufisque, Bargny et la commune insulaire de Gorée.
‘’Les changements climatiques, de par leur impact sur les écosystèmes et les activités humaines, constituent une véritable menace à la fois au développement durable des pays côtiers et insulaires, et [sont] considérés comme l’un des défis majeurs que nous devons relever’’, a indiqué le recteur de l’UCAD.
Mais, le Sénégal n’est pas un cas unique sur le continent africain, a-t-il estimé, évoquant des conséquences directes sur la productivité agricole, la diminution des ressources en eau douce, mais également la salinisation des sols qui fait partie des programmes prioritaires du gouvernement.
‘’Les changements climatiques affectent sensiblement les zones côtières du fait essentiellement de l’élévation du niveau de la mer et de l’érosion côtière qui en résulte’’, a-t-il ajouté.
Pour lui, le réchauffement global des océans et la fonte des neiges sont deux phénomènes extrêmement graves, dont le processus va engendrer des conséquences sur la vie et l’environnement.
A cela s’ajoute l’effet amplificateur de l’homme avec les aménagements sur les plages et les constructions de barrages.
A son avis, l’élévation du niveau de la mer constitue une réelle menace sur les côtes, lesquelles abritent des écosystèmes sensibles, comme les baies, les mangroves, les deltas et des infrastructures portuaires, ainsi que des usines, des quais et des hôtels, qui sont en relation avec de grandes concentrations humaines.
Le thème de cette journée, ‘’élevons la voix et pas le niveau de la mer’’, invite à une réflexion partagée sur le devenir des principales villes côtières du Sénégal mais aussi l’économie du pays, qui est sur la voie de l’émergence.
APS