Des journalistes culturels africains ont adopté samedi à Saint-Louis une "Charte des journalistes culturels africains de l’espace francophone’’, dont l’ambition est de fédérer ces professionnels de l’information autour de "causes communes" pour les amener à s’approprier "les grandes questions’’ relevant de leur domaine.
Ils participaient à un atelier de formation (6-14 décembre) portant sur la meilleure manière de traiter l’information culturelle.
"Nous voulons fédérer les journalistes culturels vers des causes communes et leur permettre de s’approprier les grandes questions notamment la préservation du patrimoine, la prise en compte des langues menacées, la restitution des biens culturels africains, etc.", explique le coordonnateur du Réseau des journalistes culturels africains, l’Ivoirien Ali Fofana.
Or, la prise en charge de telles questions "ne peut se faire qu’autour d’une synergie d’actions", a-t-il estimé.
"Cette charte va permettre à tous les journalistes culturels africains d’avoir une même vision sur ce que la culture peut apporter à notre continent, et Saint-Louis est un bon départ pour cette réécriture de notre propre histoire", a ajouté M. Fofana.
Une Charte des journalistes culturels est une chose "inédite", dans la mesure où un tel outil sert à dégager des principes, des lignes directrices qu’un journaliste culturel ou une rédaction de manière générale devrait s’engager à respecter, fait valoir le journaliste formateur Martin Faye.
"Si nous disons qu’il faut que la culture occupe la place qui est la sienne sans éditer des lignes directrices, sans un document de référence, ce sera un coup d’épée dans l’eau. Une charte, c’est un engagement, c’est énumérer un certain nombre de principes et pourquoi pas labéliser les médias selon leurs actions pour la culture", a indiqué Martin Faye.
Il rappelle que des chartes existent pour le genre, les droits de l’enfant alors qu’il n’y ait pas un sujet qui ne relève de la culture, "même les plus politiques".
Des journalistes venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont participé à cet atelier de formation visant à contribuer à un meilleur traitement de l’information culturelle.
APS
Ils participaient à un atelier de formation (6-14 décembre) portant sur la meilleure manière de traiter l’information culturelle.
"Nous voulons fédérer les journalistes culturels vers des causes communes et leur permettre de s’approprier les grandes questions notamment la préservation du patrimoine, la prise en compte des langues menacées, la restitution des biens culturels africains, etc.", explique le coordonnateur du Réseau des journalistes culturels africains, l’Ivoirien Ali Fofana.
Or, la prise en charge de telles questions "ne peut se faire qu’autour d’une synergie d’actions", a-t-il estimé.
"Cette charte va permettre à tous les journalistes culturels africains d’avoir une même vision sur ce que la culture peut apporter à notre continent, et Saint-Louis est un bon départ pour cette réécriture de notre propre histoire", a ajouté M. Fofana.
Une Charte des journalistes culturels est une chose "inédite", dans la mesure où un tel outil sert à dégager des principes, des lignes directrices qu’un journaliste culturel ou une rédaction de manière générale devrait s’engager à respecter, fait valoir le journaliste formateur Martin Faye.
"Si nous disons qu’il faut que la culture occupe la place qui est la sienne sans éditer des lignes directrices, sans un document de référence, ce sera un coup d’épée dans l’eau. Une charte, c’est un engagement, c’est énumérer un certain nombre de principes et pourquoi pas labéliser les médias selon leurs actions pour la culture", a indiqué Martin Faye.
Il rappelle que des chartes existent pour le genre, les droits de l’enfant alors qu’il n’y ait pas un sujet qui ne relève de la culture, "même les plus politiques".
Des journalistes venant du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo ont participé à cet atelier de formation visant à contribuer à un meilleur traitement de l’information culturelle.
APS