« La présence d’aires prorogées qui reçoivent des milliers d’oiseaux migrateurs doit être conciliée avec le développement de la riziculture, de l’écotourisme et de la chasse amodiée qui se pratique dans la zone nord », a indiqué, vendredi, Colonel Souleye Ndiaye, directeur des Parcs nationaux.
M. NDIAYE qui s’exprimait en marge de l’ouverture d’un atelier sur la prise en charge des cet enjeux, a insisté sur la nécessité de « réconcilier le développement économique et social et la conservation de la biodiversité ».
Plusieurs maires et représentants de producteurs riziers, amodiataires pratiquants la chasse des phacochères et des oiseaux d’eau douce, ont pris part à ce conclave.
Les menaces sur la biodiversité, accentuée par l’implantation permanente d’agroindustriels, préoccupent la Direction des Parcs qui s’en est ouverte à ses partenaires.
« Nous avons posé ce problème au niveau de la conférence de parties de Ramsar. Nous avons fait appel é la coopération suisse pour financer cet atelier », a expliqué M. NDIAYE.
Aujourd’hui, les techniques d’aménagements et pratiques culturales du Delta en général et des riziculteurs en particulier ne permettent pas de mettre en corrélation rendement agricole et conservation d’oiseaux d’eau. Par exemple, l’utilisation de moissonneuses, équipées de barres de coupe hautes, laisse des chaumes trop élevés t denses pour que les limicoles tels que les Combattants variés et les Barges à queue noire puissent glaner les graines tombées au sol.
La rencontre de Saint-Louis qui associe des experts avec des expériences vécues dans d’autres pays, en Afrique comme en Europe, permettra de lever ce paradigme et réconcilier ces deux questions considérées à tort comme antinomiques.
« Nous avons beaucoup de conflits sur la zone tampon pour le développement de la riziculture et si on n’y prend pas grade, des espaces du Parc du Djoudj risquent d’être transformés en casiers rizicoles », a signalé le Colonel NDIAYE qui note qu’ « un développement durable, c’est à la base de la conservation qu’il faut l’établir ».
> Suivez les explications du Colonel Soulèye NDIAYE et les impressions du Gouverneur Sahite FALL
M. NDIAYE qui s’exprimait en marge de l’ouverture d’un atelier sur la prise en charge des cet enjeux, a insisté sur la nécessité de « réconcilier le développement économique et social et la conservation de la biodiversité ».
Plusieurs maires et représentants de producteurs riziers, amodiataires pratiquants la chasse des phacochères et des oiseaux d’eau douce, ont pris part à ce conclave.
Les menaces sur la biodiversité, accentuée par l’implantation permanente d’agroindustriels, préoccupent la Direction des Parcs qui s’en est ouverte à ses partenaires.
« Nous avons posé ce problème au niveau de la conférence de parties de Ramsar. Nous avons fait appel é la coopération suisse pour financer cet atelier », a expliqué M. NDIAYE.
Aujourd’hui, les techniques d’aménagements et pratiques culturales du Delta en général et des riziculteurs en particulier ne permettent pas de mettre en corrélation rendement agricole et conservation d’oiseaux d’eau. Par exemple, l’utilisation de moissonneuses, équipées de barres de coupe hautes, laisse des chaumes trop élevés t denses pour que les limicoles tels que les Combattants variés et les Barges à queue noire puissent glaner les graines tombées au sol.
La rencontre de Saint-Louis qui associe des experts avec des expériences vécues dans d’autres pays, en Afrique comme en Europe, permettra de lever ce paradigme et réconcilier ces deux questions considérées à tort comme antinomiques.
« Nous avons beaucoup de conflits sur la zone tampon pour le développement de la riziculture et si on n’y prend pas grade, des espaces du Parc du Djoudj risquent d’être transformés en casiers rizicoles », a signalé le Colonel NDIAYE qui note qu’ « un développement durable, c’est à la base de la conservation qu’il faut l’établir ».
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