Implantée à Mbabara, il y a bientôt un an, une usine chinoise dénommée « SEA PRODUCTION » spécialisée dans la fabrication de farine de poissons afflige le calvaire à son voisinage. Keur Barka, Bountou Ndour, Diele Mbame, Ndialakhare jusqu’à Tassinère reçoivent au quotidien une odeur pestilentielle et nauséabonde qu’envoie à souhait, une petite cheminée, au grès du vent.
Une situation inquiétante qui suscite la colère chez les populations. Touchés par les conséquences qu’elle engendre, les membres de l’Association Vision nouvelle (Avn) sonnent la mobilisation et lancent l’alerte.
Des nuisances olfactives affectent les personnes souffrant de rhumatismes en plus de la pollution que provoquent les déchets liquides que l’usine déverse dans le fleuve. Depuis le constat des néfastes répercussions environnementales, les populations interdisent aux enfants de se baigner dans le fleuve de peur qu’ils soient contaminés.
« Il y a quelques jours, des centaines de tilapias morts ont été ramassés par des pécheurs non loin de leur canal et introduits dans le marché », révèle un pécheur (vidéo). L’on redoute, ainsi, une éventuelle intoxication alimentaire plane.
Aujourd’hui, déboussolées, les populations se demandent si une étude d’impact environnemental a été faite en amont de l’installation de l’industriel chinois. « Si telle est le cas, nous n’avons jamais assisté à une restitution publique », soutient l’un deux, en accusant de faire fi de Responsabilité sociale d’entreprise (Rse).
« Aucune retombée n’a été réenregistrée depuis son implantation. Les jeunes de Keur Barka qui y travaillaient ont été renvoyés. Il ne reste plus que deux. Pourtant, ils avaient dit qu’ils allaient prendre 16 filles et 16 garçons en stage», soutient notre interlocuteur.
Au départ, ajoute-t-il, l’usine avait annoncé la transformation et la conservation de produits halieutiques. Aujourd’hui, elle se livre autre chose », dénonce cet habitant.
Une situation inquiétante qui suscite la colère chez les populations. Touchés par les conséquences qu’elle engendre, les membres de l’Association Vision nouvelle (Avn) sonnent la mobilisation et lancent l’alerte.
Des nuisances olfactives affectent les personnes souffrant de rhumatismes en plus de la pollution que provoquent les déchets liquides que l’usine déverse dans le fleuve. Depuis le constat des néfastes répercussions environnementales, les populations interdisent aux enfants de se baigner dans le fleuve de peur qu’ils soient contaminés.
« Il y a quelques jours, des centaines de tilapias morts ont été ramassés par des pécheurs non loin de leur canal et introduits dans le marché », révèle un pécheur (vidéo). L’on redoute, ainsi, une éventuelle intoxication alimentaire plane.
Aujourd’hui, déboussolées, les populations se demandent si une étude d’impact environnemental a été faite en amont de l’installation de l’industriel chinois. « Si telle est le cas, nous n’avons jamais assisté à une restitution publique », soutient l’un deux, en accusant de faire fi de Responsabilité sociale d’entreprise (Rse).
« Aucune retombée n’a été réenregistrée depuis son implantation. Les jeunes de Keur Barka qui y travaillaient ont été renvoyés. Il ne reste plus que deux. Pourtant, ils avaient dit qu’ils allaient prendre 16 filles et 16 garçons en stage», soutient notre interlocuteur.
Au départ, ajoute-t-il, l’usine avait annoncé la transformation et la conservation de produits halieutiques. Aujourd’hui, elle se livre autre chose », dénonce cet habitant.
NDARINFO.COM