Absatou Kane Diop, présidente du groupe de presse Sunu Diaspora, soutient que sa candidature à la mairie de Saint-Louis a été rejetée faute de carte d’électeur domiciliée dans la ville. ‘’Depuis des mois je me préparais à briguer la mairie et j’avais commencé à mener un travail de terrain. Il ne restait qu’à déposer mais on m’a fait savoir que je ne pouvais prétendre à ce poste parce que ma carte d’électeur n’a pas été transférée’’, a dit Mme Diop.
Elle devait conduire la coalition ‘’Dellusi ngir sunu reew’’ (Rentrer pour servir notre pays).
Très déçue par la tournure des événements, Mme Diop s’'est nterrogée sur la place réelle qui est accordée à la diaspora. ‘’On nous demande de revenir pour investir et partout les autorités clament que la diaspora sera la quinzième région’’, a--elle dit, avançant qu’un tel ostracisme ''ne devait pas voir le jour si tel était le cas''.
''Pour la présidentielle et les législatives, nous votons mais pour les locales, nous sommes exclues malgré le fait que nous contribuons de là où nous sommes à la bonne marche du pays par l’assistance quotidienne à nos familles'', a-t-elle souligné.
Selon elle, ''la question se pose de savoir si les Sénégalais de la diaspora sont de Sénégalais à part entière ou des Sénégalais entièrement à part''.
‘’C’est comme si j’étais en prison car je ne peux même pas exprimer mon droit civique’’, s'est désolée Mme Diop qui avait déjà commencé à effectuer des visites de proximité dans la zone rurale parce que dans l’île elle est ''connue''.
Pour la campagne, elle avait prévu de sensibiliser les femmes sur leurs droits en attirant leur attention sur le risque de recevoir de l’argent des hommes politiques qui préféraient s’en limiter là sans développer des projets viables au bénéfice de toute la population.
Mme Diop qui est présidente du groupe de presse Sunu Diaspora confie avoir beaucoup écrit pour sensibiliser sur la situation des Sénégalais vivant à l’extérieur et espère que prochainement cette occasion leur sera donnée de voter et d’être éligibles.
‘’Il faut changer cette loi qui exclu la diaspora ou trouver une dérogation dans ces cas’’, a dit Mme Diop qui ne se décourage de participer à la vie politique locale.
APS
Elle devait conduire la coalition ‘’Dellusi ngir sunu reew’’ (Rentrer pour servir notre pays).
Très déçue par la tournure des événements, Mme Diop s’'est nterrogée sur la place réelle qui est accordée à la diaspora. ‘’On nous demande de revenir pour investir et partout les autorités clament que la diaspora sera la quinzième région’’, a--elle dit, avançant qu’un tel ostracisme ''ne devait pas voir le jour si tel était le cas''.
''Pour la présidentielle et les législatives, nous votons mais pour les locales, nous sommes exclues malgré le fait que nous contribuons de là où nous sommes à la bonne marche du pays par l’assistance quotidienne à nos familles'', a-t-elle souligné.
Selon elle, ''la question se pose de savoir si les Sénégalais de la diaspora sont de Sénégalais à part entière ou des Sénégalais entièrement à part''.
‘’C’est comme si j’étais en prison car je ne peux même pas exprimer mon droit civique’’, s'est désolée Mme Diop qui avait déjà commencé à effectuer des visites de proximité dans la zone rurale parce que dans l’île elle est ''connue''.
Pour la campagne, elle avait prévu de sensibiliser les femmes sur leurs droits en attirant leur attention sur le risque de recevoir de l’argent des hommes politiques qui préféraient s’en limiter là sans développer des projets viables au bénéfice de toute la population.
Mme Diop qui est présidente du groupe de presse Sunu Diaspora confie avoir beaucoup écrit pour sensibiliser sur la situation des Sénégalais vivant à l’extérieur et espère que prochainement cette occasion leur sera donnée de voter et d’être éligibles.
‘’Il faut changer cette loi qui exclu la diaspora ou trouver une dérogation dans ces cas’’, a dit Mme Diop qui ne se décourage de participer à la vie politique locale.
APS