«Saint-Louis est un infini poème d’amour». C’est le titre de l’ouvrage de l’écrivain Elie Charles Moreau publié par les Editions «Nègre international ».
Sur cinquante pages, l’auteur replonge le lecteur sur la ville tricentenaire et recompose avec une forte sensibilité le passé, le présent et même le climat de Saint-Louis du Sénégal qui l’a vu naître. «Si l’on me demandait qui je suis, je dois faire cet aveu. Je dois comme en un prétoire, clamer solennel, grave et très franchement: je suis enfant de Saint-Louis du Sénégal».
A travers une série d’interrogations, Elie Charles Moreau, qui est également administrateur de la maison d’édition « Nègre International » et du journal exclusivement de poésie , «Le Forum des poètes», fait d’emblée partager aux lecteurs l’identité de la cité de Mame Coumba Bang en les replongeant dans les méandres, de la cité tricentenaire. Ainsi, dés les premières pages, le lecteur, découvre la façon «élégante » dont l’auteur se plait à décrire la cité et les différentes transformations qu’elle a subies à travers les âges. Il utilise pour raconter l’histoire, les croyances: «je pense encore plus fort que l’on ne mérite pas d’une ville, mais qu’une ville nous habite. Voilà le fait : cette ville m’obsède », lit-on.
Dans le chapitre qu’il a ouvert en guise de « notes premières sur Saint Louis du Sénégal », « Saint Louis est un infini poème d’amour » nous livre aussi le sentiment de l’auteur et surtout le sens qu’il donne à ses symboles, ses rues, ses galeries…
« Chaque ville a aussi ses effluves, Saint -Louis, ce sont des vents marins, des épices et le poisson séché, et le poisson qu’on fume comme pour perturber l’éternel sommeil de justes des morts du cimetière qui mène à l’Hydrobase et à l’embouchure. Là, le soir, les touristes osent se réincarner en des purs phantasmes et se lâcher tels fauves échappés de leurs cages», décrit –il. Au delà de la description, Elie Charles Moreau nous livre également sous formes de complaintes et de plaidoyer, l’ambition qu’il nourrie pour sa cité. «Ce Saint- Louis n’est pas ma ville ! Elle n’a rien à voir avec une ville que nous la rêvons…
Car, au vrai, si Saint-Louis avait pouvoir de parole pour s’exprimer comme chaque enfants en son sein, elle s’en prendrait amèrement à ceux-là qui l’ont sous tutelle et qui paraissent n’avoir mission que défigurer, quinquennat après quinquennat, et depuis cinquante années borgnes ! », résume-t-il, pour ressortir les «maux qui nous assaillent et les maux qui nous rongent»
Omar DIAW |
Sudonline
Sur cinquante pages, l’auteur replonge le lecteur sur la ville tricentenaire et recompose avec une forte sensibilité le passé, le présent et même le climat de Saint-Louis du Sénégal qui l’a vu naître. «Si l’on me demandait qui je suis, je dois faire cet aveu. Je dois comme en un prétoire, clamer solennel, grave et très franchement: je suis enfant de Saint-Louis du Sénégal».
A travers une série d’interrogations, Elie Charles Moreau, qui est également administrateur de la maison d’édition « Nègre International » et du journal exclusivement de poésie , «Le Forum des poètes», fait d’emblée partager aux lecteurs l’identité de la cité de Mame Coumba Bang en les replongeant dans les méandres, de la cité tricentenaire. Ainsi, dés les premières pages, le lecteur, découvre la façon «élégante » dont l’auteur se plait à décrire la cité et les différentes transformations qu’elle a subies à travers les âges. Il utilise pour raconter l’histoire, les croyances: «je pense encore plus fort que l’on ne mérite pas d’une ville, mais qu’une ville nous habite. Voilà le fait : cette ville m’obsède », lit-on.
Dans le chapitre qu’il a ouvert en guise de « notes premières sur Saint Louis du Sénégal », « Saint Louis est un infini poème d’amour » nous livre aussi le sentiment de l’auteur et surtout le sens qu’il donne à ses symboles, ses rues, ses galeries…
« Chaque ville a aussi ses effluves, Saint -Louis, ce sont des vents marins, des épices et le poisson séché, et le poisson qu’on fume comme pour perturber l’éternel sommeil de justes des morts du cimetière qui mène à l’Hydrobase et à l’embouchure. Là, le soir, les touristes osent se réincarner en des purs phantasmes et se lâcher tels fauves échappés de leurs cages», décrit –il. Au delà de la description, Elie Charles Moreau nous livre également sous formes de complaintes et de plaidoyer, l’ambition qu’il nourrie pour sa cité. «Ce Saint- Louis n’est pas ma ville ! Elle n’a rien à voir avec une ville que nous la rêvons…
Car, au vrai, si Saint-Louis avait pouvoir de parole pour s’exprimer comme chaque enfants en son sein, elle s’en prendrait amèrement à ceux-là qui l’ont sous tutelle et qui paraissent n’avoir mission que défigurer, quinquennat après quinquennat, et depuis cinquante années borgnes ! », résume-t-il, pour ressortir les «maux qui nous assaillent et les maux qui nous rongent»
Omar DIAW |
Sudonline