Les producteurs de tomate de la commune de Dagana demandent la réouverture de la deuxième usine de la Société des conserveries du Sénégal (SOCAS), fermée il y a deux ans, faute d’une production nécessaire à son fonctionnement.
‘’Nous souhaitons aujourd’hui que cette usine soit rouverte afin de nous permettre de stocker notre production qui risque de pourrir dans les champs’’, a dit M. Iba Sène, porte-parole des producteurs, interrogé par la presse quelques jours après la tenue d’une marche des producteurs de Bokhol.
Selon lui, ‘’du temps où cette usine marchait, les producteurs y transportaient la tomate récoltée en attendant son enlèvement par les industriels et n’éprouvaient pas les problèmes vécus aujourd’hui avec cette menace pesant sur eux’’.
Dans cette commune, les producteurs ont emblavé 225 à 23 ha et ont emprunté plus de 200 millions à la Caisse nationale de crédits agricoles (CNCAS), a souligné M. Sène, inquiet quant à leur capacité à rembourser cet argent.
Avec la fermeture de cette usine, un contrat a été signé avec les industriels pour l’enlèvement de la production bord champs, mais cela accuse beaucoup de retard, explique le producteur, notant l’impossibilité pour eux d’acheminer la tomate à Dakar, ou à Saint-Louis où se trouvent les usines d’exploitation.
Les autorités administratives ont été informées de la situation que traversent les producteurs tout le long de la vallée, où environ 2000 ha ont été emblavés, a ajouté le porte-parole des producteurs de Dagana.
Trois industriels évoluent dans ce secteur : Agroline, Socas et Takamoul.
APS
‘’Nous souhaitons aujourd’hui que cette usine soit rouverte afin de nous permettre de stocker notre production qui risque de pourrir dans les champs’’, a dit M. Iba Sène, porte-parole des producteurs, interrogé par la presse quelques jours après la tenue d’une marche des producteurs de Bokhol.
Selon lui, ‘’du temps où cette usine marchait, les producteurs y transportaient la tomate récoltée en attendant son enlèvement par les industriels et n’éprouvaient pas les problèmes vécus aujourd’hui avec cette menace pesant sur eux’’.
Dans cette commune, les producteurs ont emblavé 225 à 23 ha et ont emprunté plus de 200 millions à la Caisse nationale de crédits agricoles (CNCAS), a souligné M. Sène, inquiet quant à leur capacité à rembourser cet argent.
Avec la fermeture de cette usine, un contrat a été signé avec les industriels pour l’enlèvement de la production bord champs, mais cela accuse beaucoup de retard, explique le producteur, notant l’impossibilité pour eux d’acheminer la tomate à Dakar, ou à Saint-Louis où se trouvent les usines d’exploitation.
Les autorités administratives ont été informées de la situation que traversent les producteurs tout le long de la vallée, où environ 2000 ha ont été emblavés, a ajouté le porte-parole des producteurs de Dagana.
Trois industriels évoluent dans ce secteur : Agroline, Socas et Takamoul.
APS